Chancellerie des Habsbourg

Alliance défensive :
- Ligue des Nations (Empire Russe - Empire Allemand)

De : Comte Alois Lexa von Ährenthal, Ministre des Affaires Etrangères de l'Empire Austro-Hongrois
A : L'ensemble des parties prenantes étrangères à la guerre civile Espagnole

La Double Monarchie des Habsbourg regarde avec effroi l'Espagne, pays pour lequel elle a une affection toute particulière de par l'histoire, s'embraser et s'enfoncer dans la guerre civile. Plus particulièrement, elle regrette amèrement l'implication irraisonnée et génératrice de troubles des puissances étrangères sur son sol.

Nous déplorons vivement la livraison d'arme par l'Empire d'Allemagne qui a internationalisé un conflit jusqu'alors restreint.
Nous réprouvons catégoriquement l'envoie de troupes régulières étrangères sur le sol Espagnol. Armer des belligérants dénote d'un degré d'implication regrettable mais limité, ce qui n'est absolument pas le cas de l'envoi de corps expéditionnaires. La situation espagnole doit se régler en interne, par les espagnols eux-mêmes, en choisissant des moyens légaux.

L'intervention Franco-Britannique pose deux précédents particulièrement inquiétants :
- Les principes d'indépendance et de non-ingérence des grandes puissances civilisatrices occidentales entre-elles sont foulés au pieds.
- Elle légitime la révolution comme expression politique légale et diplomatiquement acceptable, au mépris des gouvernement légitimes et de l'expression de la majorité du peuple via des canaux légaux garanti par l'état de droit.

Les changements de régimes ne peuvent se passer ainsi. Quelle serait la réaction du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande si demain une cause révolutionnaire Irlandaise voyait le jour, soutenue par les immigrants Irlandais Américains ? Que dirait la République Française si demain les territoires Savoyards ou Niçois se déclaraient de nouveau ouvertement pro-Italien comme en 1871 avec l'appui de la Maison de Savoie ?

Aussi, au nom de l'état de droit, de la stabilité que nous avons battit depuis 1815 et qui a apporté une prospérité jamais égalé sur cette Terre, et qui est en jeu à ce moment même sur notre continent, nous demandons le retrait de toutes les troupes étrangères d'Espagne, et de laisser ce beau et ancien pays résoudre ses problèmes par lui-même, sous le patronage bienveillant des puissances alliées.

A défaut, l'Empire Austro-Hongrois sera forcé de réviser sa ligne diplomatique et de considérer la République Française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande comme des puissances plaçant ouvertement leurs intérêts politiques, idéologiques et économiques au-dessus de toute autre considération morale, légale et impliquant le bien commun, niant l'état de droit qu'ils ont pourtant largement contribué à définir et n’œuvrant plus pour la concorde, la paix et la stabilité à travers l'Europe et le monde. Une telle extrémité serait évidemment extrêmement dommageable, affligeante et signe avant-coureur d'heures sombres pour l'humanité.

Le Royaume d'Italie propose par le biais de l'Alliance italienne la création d'un pôle universitaire à Trieste.

La fédération du Danube autorise l'Italie à procéder à l'ouverture d'une Université en langue Italienne dans la ville de Trieste, sous couvert de la validation des programmes par les institutions du Royaume d’Illyrie et le respect des lois fédérales quant à l’enseignement des langues étrangères.
La fédération impose néanmoins que l'accès à cette université ne soit pas limité aux seuls Italiens de la fédération, mais bien à toute personne justifiant d'une maitrise de l'Italien suffisamment élevée pour y suivre les enseignements dispensés.

Le Royaume d'Italie accepte.

De : Comte Alois Lexa von Ährenthal, Ministre des Affaires Etrangères de l'Empire Austro-Hongrois
A : L'ensemble des parties prenantes étrangères à la guerre civile Espagnole

A la lumière des exactions commises en Espagne et rapportées par la presse fédérale, il a été décidé par le conseil Impérial d'envoyer une mission d'observation en Espagne afin de s'assurer de la véracité des faits décrits par la presse libre de notre pays.

Cette mission d'observation, d'une taille d'une vingtaine de personne et conduite par l'ambassadeur Danubien en Espagne et les généraux Karl Tersztyánszky von Nádas et Arthur Arz von Straußenburg et présidé par Alois Schönburg-Hartenstein, président de l'antenne fédérale de la croix rouge. Elle aura pour but d'assurer que les lois de la guerre sont respectées par l'ensemble des parties prenantes et qu'aucune exaction n'est commise, en particulier à l'encontre de la population civile. Elle ne prendra en aucun compte part au conflit en cours pour lequel la fédération conserve sa position de neutralité vigilante.

La mission sera convoyée en Espagne une unique bâtiment de la K.u.K Kriegsmarine, un destroyer de Classe Tatra, qui voyagera seul les derniers miles du voyage, au sein des eaux territoriales Espagnoles et, convoyant du personnel diplomatique, en bénéficiera. La fédération, dans un soucis de transparence, annonce que le navire a pour destination le port de Carthagène et que ses cales pourront être fouillées, si vraiment cela était estimé nécessaire.

La Fédération du Danube considérerait l'interception et le renvoi de son navire par une des nations belligérantes organisant le blocus comme une action hostile à l'encontre d'une mission neutre d'observation, et l'aveu indirecte d'exactions et de crimes de guerres perpétrés dans le cadre du conflit.

Le Royaume d'Espagne accepte la présence de cette mission sur son sol.

Communiqué de Théophile Delcassé, Ministre des Affaires Etrangères de la République Française :


La République Française a fait le choix de ne pas s'exprimer outre mesure, depuis le début de cette affaire. Cependant, le Ministre ne cache pas sa surprise suite aux grandes déclarations de la Fédération du Danube, alors même que le  Royaume-Uni de Grande-Bretagne s'est évertué à éviter une escalade du conflit, craignant l'intervention de têtes brûlés dans le conflit. Et comme nous avons tous pu le constater, c'était une crainte justifié. Ce n'est pas avec une canonnière, comme lors de la Crise d'Agadir, mais avec pas moins de 9 cuirassés, se chargeant prétendument d'assurer le commerce, que l'Empire Allemand a fait le choix de briser le blocus. Quelques heures ou jours plus tard, l'intégralité de l'armée royaliste était équipé de l'uniforme allemand, d'armes allemandes et de munitions allemandes. Allemagne, qui jusqu'à ce jour, est votre allié, n'es-ce pas ?

Si certains estimaient judicieux de remettre en doute la légalité de notre blocus, la belliqueuse Allemagne a démontré que son utilité n'était pas nécessaire mais indispensable. Désormais, le conflit a atteint des proportions que nous nous sommes efforcé d'éviter.

Communiqué Français de Juin 1910, Post-La Noche Roja et la Comunidad de Madrid:

La France espérait pouvoir pousser le Roi d'Espagne à la raison afin qu'il mette fin à cette folie. Désormais, c'est avec des armes de guerres que les belligérants s'affrontent, causant de nombreuses souffrances et des centaines de milliers de morts. La France et le Royaume Uni ont fait le choix d'intervenir avec des volontaires afin d'assurer un équilibre des forces et la protection des Espagnoles qui avaient fait le choix de s'opposer aux décisions illégitimes d'un tyran. Néanmoins le mal était fait. Si, effectivement, l'envoi de quelques armes est une implication limité, l'armement complet de l'armée régulière d'un des deux camps, entraîne incontestablement une implication aggravé.

Néanmoins, le Ministre des Affaires Etrangères Française ne peut que vous appuyer dans votre argumentaire. Une guerre civile est une guerre sale, où les populations ne sont pas à l'abris d'exactions, dont témoigne la presse Française, dans des articles accablant contre le Gouvernement Maura : " La propagande y est colossale et l'on ne laisse strictement rien au hasard. Chaque esprit doit être tourné vers l'éradication des rebelles. Les socialistes sont traqués, arrêtés, jetés en prison ou exécuté." Face à ces accusations de crimes de guerres, la République Française annonce qu'elle ne s'opposera pas à une mission neutre d'observation, mais neutre, la Fédération Danubienne ne l'est assurément pas.

Comme l'a souligné le représentant de la Fédération dans un communiqué précédent, c'est sous la requête du Gouvernement Maura, que la Fédération a prit l'initiative d'occuper, temporairement nous n'en doutons pas, les colonies espagnoles, aussi bien dans le Pacifique qu'en Afrique. Du point de vue Français, la Fédération du Danube semblait avoir fait le choix d'assister, certes plus sobrement, le soutien Allemand pour les royalistes.

De plus, afin d'étayer notre hésitation quand à la permission que vous réclamez, le Gouvernement Français s'interroge sur la nécessité d’envoyer une vingtaine de personnes, dont la majorité semblent être des militaires, effectuer une mission d'information dont personne, visiblement, ne connait le contenu, afin de voir et constater des éléments pas vraiment défini, ou du moins suffisamment vague pour être sujet à interprétation. Sans parler des risques qu’encourra votre délégation diplomatique.

Non, cette nouvelle initiative, si elle n'en reste pas moins louable, ne semble pas adapté au Ministre qui, bien que la décision finale soit Britannique, ne soutiendra pas cette énième opération Danubienne, qui risquerait d'aggraver les choses plutôt que des les régler. Le Gouvernement Français rappelle que les anarchistes espagnoles sont assez nombreux et qu'une tentative d'agression sur la délégation Danubienne ne nous avancerait à rien.

Cependant, comme le Ministre l'affirmait il y a peu, la République Française est déterminé à organiser une mission diplomatique, composé exclusivement de journalistes et diplomates, ainsi que sous escorte, en Espagne, sous l'égide de la Suisse, nation dont la neutralité n'est plus à prouvé et que personne ne pourra remettre en doute. Nous rappelons que le gouvernement Suisse est dépositaire des traités internationaux. Cette mission devra déterminé si les lois de la guerre sont respectés, dans un camp comme dans l'autre, et si les accusations d'exactions à l'encontre du Gouvernement Maura sont fondés.

Bien évidement, ce sera la Commission que mettra en place la Suisse qui déterminera les missions et les objectifs de la délégation qui sera mis en place. Dans ces conditions, la France, pour sa part, appuiera une telle entreprise et la soutiendra.

Le Président de la Confédération Hélvétique est strictement neutre dans cette affaire. Il n'enverra pas ses diplomates et ses journalistes dans une mission risquée, et dangereuse, pour révéler au monde entier ce que tout le monde sait déjà. (En vérité je vous le dis, j'suis moyen chaud là).


Le Portugal approuve la position Française, et refuse de voir d'avantage de personnel militaire ou d'armement être envoyé en Espagne. Le conflit est déjà bien assez envenimé, et la République du Portugal a autre chose à faire que de masser son armée à la frontière pour éviter une aggravation du conflit dont tout le monde à l'air de royalement se ficher, mettant en avant des intérêts nationaux aussi violents qu'absurdes.

De : Comte Alois Lexa von Ährenthal, Ministre des Affaires Etrangères de l'Empire Austro-Hongrois
A : L'ensemble des parties prenantes étrangères à la guerre civile Espagnole

La fédération entend mener ses enquêtes et ses missions d'observation de manière parfaitement indépendante et ne saurait se soumettre à un agenda fixé par une puissance tierce. La fédération a déjà désapprouvé dans les termes les plus explicites l'implication aventureuses Allemande en Espagne, tout en assumant rester un soutien indéfectible des monarchies catholiques en Europe face à l'effondrement civilisationnel que représente pour nous le socialisme radical comme celui promu par les rebelles Espagnols.
Nous entendons donc nous assurer de la nature des faits qui nous sont rapportés en Murcie afin d'aviser notre position sur la question.

Néanmoins, dans un soucis d’apaisement envers la République Française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et compte tenu des récents développements ayant lieu en Allemagne, la mission Danubienne d'observation en Espagne sera réduite au strict minimum et sera uniquement composée de l'ambassadeur Danubien en Espagne et de Alois Schönburg-Hartenstein, président de la Croix-Rouge Danubienne et de leurs secrétaires respectifs à l'exclusion de toute autre personne.

Comme déjà exprimé à plusieurs reprises, nous espérons que le conflit Espagnol restera circoncit au périmètre actuel et que les souffrances du peuple Espagnols seront bientôt terminée.

Dans ces temps incertains, le Gouvernement Français ne voit pas d'objection à émettre à l'encontre de ce compromis. Néanmoins le Gouvernement Français ne pourra être tenu responsable s'il arrivait quelque chose de dramatique à votre mission d'observation, bien que nous ne le souhaitions pas. Il s'agit d'un théâtre de guerre où des civiles n'ont rien à faire.

La république Espagnole accepte cette mission, mais par contre, interdira les observateur de la Fédération du Danube sur les combats en cours, afin d'éviter un espionnage sur ses opérations militaires. Mais à part ceci, l'entièreté du territoire républicain est ouvert à cette mission