Affaires mexicaines

Forces Carranzistes et Orozcistes

Les forces carranzistes seront réapprovisionnées depuis les USA à concurrence de 1,5 PI et 200 $ correspondant à de l’équipement militaire ainsi que des armes collectives (mitrailleuses). Elle recevront également, sur cette dotation, une demi douzaine de trains directement fournis ou rachetés. Les trains seront équipés en tant que « trains de combat », soit des trains aptes au transport de troupes, mais aussi dotés de wagons ouverts renforcés de sacs de sables et armés de mitrailleuses en vue de leur protection et à des fins d’appui-feu ou de tirs de barrage.

L’ordre de marche se fera le long de la ligne ferroviaire jusqu’à Monclava afin de prendre les forces diazistes en tenaille avec la division d’Orozco.

Il est proposé à Orozco de mener la pince gauche de l’encerclement des forces diazistes à l’Ouest de Monclava.

En pareil cas, l’armée d’Orozco aurait pour tâche de fixer l’ennemi en-dehors de la ville le temps pour les forces de Carranza de prendre la ville.

Si les Diazistes devaient se replier dans la ville malgré tout, les forces conjointes encercleront celles-ci et livreront un siège agressif visant à (i) prendre la gare et sécuriser le chemin de fer, (ii) mener des coups de main diurnes et nocturnes appuyés à la mitrailleuse en vue de pousser l’ennemi à la reddition.

En tous cas, il détachement de 500 hommes de la division Carranza sera lancé par train dès que possible en direction de Monterrey en vue, si possible, de la prendre et de raviver les soutiens Reyistes au Nuevo Leon et, si possible, au Tamaulipas.

En cas de prise de Monclava

En cas de destruction de la division de Diaz et de prise de Monclava, il sera proposé le pardon à la troupe de Diaz ainsi que de rejoindre la division de Carranza en contrepartie d’un serment d’allégeance et d’une paie régulière. Ces éventuelles recrues seront alors dispersées au sein des bataillons et ne seraient pas intégrés en tant qu’unités constituées. Les officiers prendront la route de l’exil mais auraient la vie sauve.

Si siège il devait y avoir, le mot serait passé à l’intérieur des lignes diazistes en vue d’encourager les transfuges et désertions.


Forces Madéristes

La tâche des forces madéristes sera de mener un raid sur Torreon dans le but de s’emparer de ce noeud ferroviaire. Apparemment non gardé par les troupes huertistes. Elles tenteront de s’emparer du maximum de ravitaillement militaire possible et, si elles le peuvent, saisiront les trains qu’elles y trouveront en vue de conserver leur mobilité.

Si une résistance trop importante pour être aisément submergée devait être découverte, les troupes entameront alors une guerre de brousse sur le flanc nord de la ville dans le but de forcer l’ennemi à y divertir des forces. En pareil cas, il conviendra à tout pris d’éviter l’engagement général.

Si le raid devait réussir, la division milicienne devra conserver la ville. En cas d’arrivée d’une force de relève ennemie trop importante pour être aisément repoussée avec le matériel saisi, il conviendra de saboter les infrastructures ferroviaires et de se replier au Nord vers Bermejillo, ce qui devrait permettre, soit de s’assurer d’une voie de repli vers Chihuahua, soit de contourner la zone sabotée vers l’Est via Horizonte et Matamoros.

Afin de permettre à ce plan de triompher, il est proposé au commandant Villiste stationné près de Durango de fixer la division huertiste en face de lui le plus longtemps possible. En effet, deux division huertistes dépendent d’un étroit corridor de ravitaillement que la division madériste pourrait ainsi couper.


Discussions Orozco

Orozco est de nouveau discrètement approché.

Celui-ci aura pu voir l’avantage qu’il a pu trouver dans une collaboration avec les Etats-Unis dans le cadre de sa lutte contre ses adversaires.

Il lui est dès lors proposé d’approfondir la collaboration dans le but de rattacher ses forces à la cause madéro-carranziste, dont les membres les plus proéminents mais aussi les plus effectifs n’ont ni la molesse relative de l’ancien président, ni l’indolence impropre à la conduite des réformes sociales qui s’imposent.

Le soutien au parti constitutionnalise tel qu’il se rénove actuellement pourrait être particulièrement rémunérateur, tant politiquement que personnellement pour le général. Orozco, dont la pugnacité serait d’autant mieux servie qu’elle serait appuyée par des soutiens politiques aptes à lui permettre de bénéficier de troupes et d’une rémunération à la hauteur de ses talents, ainsi que de mettre en oeuvre la réforme agraire et sociale dans souhaitée par le peuple mexicain.

Le gouvernement américain, qui n’avait pu trouver en la personne du précédent mexicain un interlocuteur suffisamment rapide dans son action, trouvera-t-il en M. Orozco un soutien viable à  l’assistance dans l’instauration d’un véritable Etat mexicain ?

HRP : Ayant relu ce qu'il y avait à lire sur le personnage, je constate qu'il est prêt à se soulever contre Madero parce que pas assez à gauche pour pactiser ensuite avec Huerta 18 mois plus tard pour récupérer le pouvoir. L'individu ne semble donc pas caractérisé par sa pureté idéologique et l'intérêt personnel semble primer sur tout.


Discussions Carranza

V. Carranza est de nouveau approché quant à l'avenir de sa lutte et la restauration d'un semblant d'ordre au Mexique.

Si le parti constitutionnaliste a été en mesure de se réorganiser, force est de constater que les territoires qu'il est en mesure de récupérer à court terme demeurent globalement peu peuplés et peu industrialisés.

Si l'Amérique demeure disposée à soutenir économiquement et matériellement le mouvement démocratique, il lui semble qu'il sera nécessaire de réaliser quelques concessions de terrain en vue de disposer du soutien matériel et humain de forces organisées et aptes à assurer la défense des intérêts d'un gouvernement légal.

Compte tenu de son attitude, Pancho Villa ne semble pas être disposé à être cet homme, pas plus que ne le sont ses commandants d'unités. La personne du général Huerta l'est encore moins.

Il est dès lors proposé, si toutefois M. Carranza l'accepte, d'approcher discrètement les commandants de division de l'armée huertiste, dont l'allégeance serait exigée en échange d'une protection et de leurs services, sous direction constitutionnaliste. Une "prime de transition" pourrait également leur être versée. Compte tenu de la situation stratégique de la faction huertiste, certains généraux pourraient être intéressés...

Diplomatie


Carranza

Les USA ne sont pas en mesure d’assurer la formation des troupes carranzistes au standard d’une infanterie de ligne pour ce milieu d’hiver. Il serait en outre hasardeux de retirer l’unique demi division carranziste du front à ce stade des opérations.

Un tel appui sera toutefois disponible dès janvier 1912.


Huerta

Le général Huerta est discrètement contacté par les services américains.

Si les rapports entre les USA et la faction huertistes se sont révélés plus compliqués qu’originellement souhaités par Washinghton, les services US ne peuvent que constater l’existence de vues convergentes sur de nombreuses questions. À cet égard, les services ont également pu observer qu’une partie substantielle du parti constitutionnaliste ne souhaitait pas suivre la ligne villo-zapatiste.

Il apparaît dès lors qu’il existe bien une communauté d’intérêts entre l’aile droite du parti constitutionnaliste et certaines idées huertistes. Il est toutefois impossible pour les USA, ou d’autres gouvernements, de reconnaître la légitimité du mouvement huertiste et de l’appuyer de manière concrète s’il ne peut se prévaloir d’une légitimité politique suite au coup d’Etat du début de l’année.

En revanche, une coopération des troupes gouvernementales à l’effort de guerre de la faction constitutionnalise dirigée par Venustiano Carranza et sous les ordres de son gouvernement civil serait de nature à permettre à la faction huertiste de recevoir appui, soutien et crédibilité à Washington et, par répercussion, ailleurs dans le monde.

Elle lui permettrait également de préserver la rigueur inhérente à l’action du parti militaire dans le cadre de l’action gouvernementale civile.


Généraux huertistes

La même proposition est discrètement passée aux différents officiers huertistes susceptibles d’être contactés sans provoquer de réaction dramatique aux intérêts US.

Il est en outre rajouté que si un homme tel le général Huerta pourra toujours prétendre à l’exil en cas de défaite pure et simple sur le champ de bataille du fait des zapatistes ou des villistes, il est peu probable que les officiers moins gradés puissent s’en sortir à si bon compte. À cet égard, un ralliement à une faction constitutionnalise qui ne soit pas hostile à leur survie pure et simple apparaît être dans leur intérêt.

100 $ (budget US) sont mis à disposition pour faciliter les choses si nécessaire.


Ordres de guerre

Siège de Monclava

Il sera capitalisé sur le moral des troupes diazistes présentes dans la ville. Les propositions de débauchage de la troupe seront renouvelées et le débauchage des officiers sera également proposé moyennant « compensation ».

Pendant ce temps la pression sera renouvelée sur les assiégés par des coups de main périodiques, essentiellement nocturnes sous le couvert de tirs de barrage à la mitrailleuse.

Compensations offertes : 60 $ (soit un second salaire).

En cas de chute de la ville, les troupes diazistes « converties » seront renvoyées au Nord vers Piedras Negras pour être réorganisées.

Les troupes de Carranza renforceront alors Monterrey accompagnées, si possible, par les forces d’Orozco.

Si les troupes huertistes stationnées à Ciudad Victoria devaient menacer Monterrey avant l’arrivée des renforts, le contingent avancé devra se replier vers le gros des troupes en sabotant les aiguillages sur place.


Torreon

Le matériel lourd et de valeur utile à la poursuite au long terme de la lutte de la faction madériste sera renvoyé par train à Chihuahua, pour des raisons de sécurité.

Les troupes madéristes reçoivent l’ordre de tenir Torreon pour novembre/décembre.

Elle réserveront bon accueil aux villistes si ceux-ci souhaitent profiter des infrastructures de la ville. Les madéristes conserveront toutefois le contrôle des points stratégiques.

Forces Carranzistes.

Les troupes récupérées de Diaz seront portés au standard d’infanterie de ligne et dûment encadrées par des officiers loyaux à la cause constitutionnaliste. Il 2600 hommes du Manpower carranziste y seront affectés. Ces 2600 soldats comprendront (i) 2000 fantassins et (ii) une compagnie d’artillerie et une compagnie médicale (600 hommes)

Cette division aura donc un effectif total de 9200 soldats.

Alvaro Obregon est envoyé superviser la réorganisation de la troupe

Paie assurée par les USA.

3 PI et 120 $

La division stationnée à Monclava rejoindra Monterrey avec la division Orozco, s’il de veut bien) en vue de tenir le noeud ferroviaire. Les troupes se trancheront dans la ville pendant que des détachements de 200 miliciens carranzistes seront envoyés au Nord, vers Laredo et Reynosa en vue de sécuriser le Nuevo Leon et le Nord du Tamaulipas et de rallier la région à la cause constitutionnaliste.

La Milice carranziste reçoit un attachement médical (1 PI).


Forces Madéristes

Madero fortifiera Torreon avec sa milice et observera la situation au Sud, dans laquelle ses miliciens ne seraient que peu d’utilité face à l’artillerie et aux feux croisés en zone montagneuse. Il lui est envoyé du matériel médical (1 PI).




HRP : Je ne touche pas aux réserves des PNJ dès que je n'en ai pas, sauf erreur, je contrôle.

Diplomatie

Général

La poussière des combats retombant, le Gouvernement se tourne vers la chambre de commerce ainsi que les principaux entrepreneurs établis au Mexique.

Il est demandé un état des lieux de la situation dans leurs zones respectives d'influence ainsi qu'un cahier de doléance des éventuelles exactions dont ils auraient été victimes durant cette seconde phase du conflit.

L'on s'enquiert également de la question du pétrole sous contrôle zapatiste et des décisions ayant finalement été prises par cette fraction en place.


Carranza

M. Carranza est relancé quant à ses plans et l'éventuel soutien politique dont il pourrait avoir besoin dans le futur proche.


Villa

Le Gouvernement adresse toutes ses félicitations à Pancho Villa pour sa victoire sur les forces huertistes et son établissement à la présidence du pays.

Les USA, en tant qu'Etat frontalier, sont naturellement désireux d’entretenir de bonnes relations avec la présidence mexicaine et de discuter tant de l'avenir des relations diplomatiques américano-mexicaines que de l'évolution des liens économiques unissant les deux Etats.


USA

Début de l'établissement de relations discrètes avec les exilés huertistes. L'objectif n'est pas ici de forger une quelconque alliance mais d'entretenir des relations amicales, autant que faire se peut.

Le BOI est chargé de procéder à une surveillance modérée des milieux huertistes, de manière a disposer d'information sur ce qui se tramerait au sein de cette faction.

Situation générale

Les USA approuvent la ligne générale proposée par Pancho Villa et Venustiano Carranza. Le Gouvernement propose d’agir de la manière suivante :

L’administration américaine se félicitera officiellement de la fin de la guerre civile et appeler à la reconnaissance de l’autorité du Président Villa ainsi qu’à transition vers un Mexique pacifié.

Parallèlement, des mesures seront prises en vue de rationaliser l’armée mexicaine, la consolider et ainsi sécuriser le Nord du Pays.

Les USA approuvent également la tenue d’un congrès constitutionaliste et l’éviction politique de Madero et Orozco.


Elections

Les USA estiment que s’il existe des garanties de transparence des élections et que la sécurité des candidats non zapatistes est « assurée », il serait judicieux d’assurer une représentation minimale aux élections de manière à imposer une représentation politique sur place, ne serait-ce que minimale. Le Nord dispose en effet de peu de réseaux d’intelligences sur place et ceci permettra aux constitutionnalistes de les y développer, fut-ce marginalement.

En cas de défaite, il sera toujours utile, au besoin, de dénoncer une manipulation.

Une aide économique de 500 dollars sera glissée dans l’appui financier au régime légitime du Mexique en vue d’assurer la propagande et le soutien de la campagne électorale. On y soulignera également le rôle de Pancho Villa, héros de Mexico, et de Carranza combattant héroïquement les armées de Huerta au moyen de simples miliciens. L’on y proposera également un Mexique où le mexicain disposera de la protection de la loi et de ses opportunités personnelles pour lui, sa famille et dans le respect de sa religion. La campagne mêlera moyens traditionnels d’actions politiques mexicains ainsi que des techniques plus modernes avec l’assistance d’agences de marketing américaines, qui agiront en consultants.

Le parti utilisera également ces fonds pour aider ses membres et sympathisants à rallier les bureaux de vote le jour de l’élection.

La campagne devra, à l’estime des USA, mettre l’accent sur la reconquête par les urnes du Tamaulipas et du Veracruz dès que ces Etats n’ont pas été annexés depuis longtemps par les zapatistes et qu’il y aura plus de chances de réellement emporter ces Etats par les urnes et de créer une situation où la RSM aura du mal à se maintenir efficacement sur place.


Aide économique

Chemins de fer

Il est proposé de renforcer les chemins de fer mexicains de manière suivante : Le gouvernement américain appuiera une entrée au capital des chemins de fer nationaux à concurrence de 30% par l’Union Pacific Railroad Company. La Baldwin Locomotive Company, quant à elle, entrera également au capital de la société mexicaine à concurrence de 25%. Il en résultera un actionnariat majoritaire américain, compte tenu des investissements à réaliser. Toutefois, une convention de vote et d’actionnariat sera conclue entre tous les actionnaires.

En vertu dudit pacte d’actionnaires, les chemins de fer mexicains conserveront leur autonomie juridique, stratégique et opérationnelle.

1000 $ appuieront le rapprochement et l’acquisition de matériel ferroviaire supplémentaire auprès de la Baldwin Locomotive Company. Des mesures supplémentaires intra-US devront permettre le développement de cette alliance.


Mines

Il est propose que les investissements miniers s’adossent autour de compagnies américaines, déjà implantées sur le territoire et aptes à permettre un développement rapide des mines, notamment en raison de leur expérience et des technologies à leur disposition. Ceci comprendra donc une part de transfert technologique. Il en ira de même, mécaniquement, du fait de l’alliance ferroviaire.

Charbon : Coahuila : 5 PI => Adossement sur Broken Hill Company
Fer : Chihuahua : 5 PI => adossement sur US Steel.
Tungstène : Baja California Del Sur : 5 PI => Adossement sur Asarco

Industrie légère : Durango, via aide économique en dollars : 1000 $


Politiciens

Il semble que le meilleur moyen de neutraliser Madero et Orozco sans les tuer ou leur donner des arguments pour monter une énième révolte soit de les couper de leurs forces militaires respectives, notamment en réorganisant l’armée. Il conviendra ensuite de les écarter du gouvernement ou à tout le moins de les occuper à la tête d’établissements les amenant à voyager et à moins se concentrer sur les affaires journalières mexicaines.

Il est donc proposé d’agir de la manière vis-à-vis des deux hommes :

Madero : Madero se verra proposer le titre de Président des chemins de fer mexicains. Il lui sera également proposé de prendre la vice présidence de l’alliance Union Pacific - Baldwin - Ferrocariles. Les nécessités de coordination amèneront M. Madero a fréquemment se rendre aux USA et plus particulièrement à San Francisco, Dallas ou Chicago ainsi qu’en Ohio pour des raisons professionnelles évidentes.

Le gouvernement US propose que M. Villa décerne le titre de Ministre d’Etat à M. Madero et de le charger de relations interaméricaines afin de parfaire son portefeuille. Ainsi promu, M. Madero devrait présenter moins de dangers pour les affaires intérieures du pays.


Orozco : Il est proposé nommer M. Orozco à la tête d’une mission liée à la réindustrialisation du Mexique, notamment dans le domaine de spécialité qui était le sein avant la guerre civile : la mine.  Il sera dès lors proposé à M. Orozsco de prendre la tête de la coordination des investissements croisés américano mexicains dans les gisements de fer au Chihuahua et de tungstène en Baja California Del Sur, une occupation qui l’amènera également à voyager aux USA, souvent.

Afin d’intéresser M. Orozco à son travail, il lui sera octroyé un intéressement financier calculé au prorata du ROI (5%).

HRP : Vu ce dont on parle IRP c’est une fortune lorsque ramenée à un seul homme…


Militaire

Carranza :

1 Div. Inf : 9200/12480 hommes, attachements artillerie et compagnie médicale
1 div Milice : 5800/10000 hommes, Attachement compagnie médicale
6 trains armés

Madero : 1 div Milice 5800/10000 hommes, Attachement compagnie médicale

Orozco : 1 div. inf. 5800/12000 hommes, aucun attachement

Villa :

4e Div. Inf. : 7473/12000 Hommes, attachements Artillerie et compagnie Médicale
3e Div. Inf. : 5 823/12 000 Hommes, attachements Artillerie et compagnie médicale
4e Div. Inf. : 10 500/12000 Hommes, attachements Artillerie et Compagnie Médicale (huertistes)
2e Div. Inf. : 7 125/12000 Hommes, Attachements, Artillerie et Compagnies médicales
1e Div. Inf. : 9 925/12000 Hommes, attachements Artillerie et Compagnie Médicale (Mexico)


Réorganisation armée fédérale mexicaine

Compte tenu de la situation et des cadres des divisions actuellement en service, il est proposé de fusionner plusieurs divisions en vue de compléter les cadres existants et de diversifier les spécialisations des différentes divisions.

Enfin, des officiers réservistes américains seront également engagés à titre privé afin de compléter les équipes de commandement des divisions et le commandement central de l’armée. Ceci permettra aux officiers mexicains de se concentrer sur leurs tâches de combat, auxquelles ils sont expérimentés tandis que les officiers US organiseront logistique, génie, armes savantes et communications. Ils assureront également la cohérente de l'action des différentes grandes unités. Ils serviront également d'instructeurs.

La fusion des divisions sera faite de la manière suivante et entreprendra d’exploiter la main d’oeuvre de chaque warlord de manière distributive en vue de maximiser les effets. Les officiers des différents warlords seront dispatchés au sein des divisions en fonction des effectifs qui auront été affectés à chacune d’elle :

Fusion des trois divisions de milice (carranza, madéro, orozco) en une division d’infanterie avec attachements reconnaissance et compagnie médicale (récupérée des attachements des milices). Passage au standard division infanterie.

2 PI + 1 PI équipement et logistique = 3 PI

Manpower : 5800 x 3 : 17400 - 12480 = 4920 hommes sans affectation.

Affectation de 3280 miliciens à la 1e div inf carranziste actuellement commandée par Obregon.

1e div Inf carranza : 12480/12480 hommes, attachements artillerie lourde et génie.

=> 1 PI (entraînement troupes de milice rattachée et équipement harmonisé) + 3 PI (arti) et 1 PI (génie) + 1 PI (logistique) = 6 PI

La fusion des trois divisions de Milice et le complément du cadre de la division carranziste donnent donc :

1e div. inf. 12480/12480 hommes, attachements artillerie lourde et génie. 24 officiers mexicains + 1 officier américain

2e div. inf. 12480/12600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale. 24 officiers mexicains + 1 officier américain

Conservation des canons de 75 de l’ancienne artillerie légère de la 1e div. inf.
Affectation des 1520 miliciens restants aux trains armés
Affectation des canons de 75 aux trains armés en sus des mitrailleuses.  
Transformation des trains armés en train à dominante de combat, mineure en transport.

1 PI affectés à la formation militaire des 1520 miliciens (passage à soldats), à l’équipement des trains et à leur blindage, mise des canons de 75 en barbette improvisée et conservation de leurs attelages.

1 officier mexicain par train.

HRP : Je te laisse pricer le coût d'entretien des trains et troupes attachées. C'est pas prévu dans les règles mais ne me semble pas métagamé vu le niveau tech de l'époque. Par contre, ça me semble encore un peu léger pour justifier le coût d'entretien d'une division entière.

Transfert de la 4e div inf huertiste à Carranza pour gestion du Manpower.

Il reste un pool de 40.846 soldats parmi les cinq divisions villistes (huertistes compris).

Réorganisation des troupes en trois divisions selon le modèle suivant :

3e div inf. 12.600/12.600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale, 24 officiers mexicains, 1 officier américain (ancienne 1e div villiste).

4e. div inf. 12.600/12.600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale, 24 officiers mexicains, 1 officier américain (anciens huertistes)

5e div. inf. 12.600/12.600 hommes, attachements artillerie lourde et génie, 24 officiers mexicains, 1 officier américain.

Coût : 6 PI (2 reco, 1 medic, 1 art. Lrd). Equipement et logistique : 4,5 PI.

Total : 10,5 PI

37.800 fantassins sont ainsi affectés. Il reste 3046 soldats qui seront affectés à une brigade indépendante de cavalerie. Celle-ci se composera d’un régiment de 2566 cavaliers et de deux attachements artillerie et compagnie médicale récupérés des divisions d’infanterie remembrées et perdant ces attachements. Total 3046 hommes.

1e brigade cavalerie : 3046/12.480, attachements artillerie et compagnie médicale, 3 officiers, 1 officier US.

Coût cavaliers : 1 PI.


Total financier : 19,5 PI et 720 $.

129 officiers mexicains : 129 $

15 officiers US affectés au Mexique à titre de consultants civils/militaires mexicains et d'instructeurs

Selon les calculs US, les différentes factions constitutionalistes disposent collectivement de 27 PI et 937 dollars.

Il est proposé que les USA assument 50% du coût de la modernisation de l’armée, soit 10 PI et 425 dollars. Le reste serait imputé sur le budget mexicain auquel il resterait un solde de :

27 - 9,5 PI = 17,5 PI
937 - 424 =513 $

Le total de l’aide US pour 1912 serait donc, pour l’instant, de 25PI et 2925 $

Les USA ne prétendront pas dicter ce qu'il conviendrait de faire des équipements médicaux excédentaires ensuite de la réforme mais l'Administration pense qu'une distribution à la population et aux docteurs de villages et bourgs ne serait pas sans impact sur la stabilité des régions contrôlées par le Gouvernement légal.  


Répartition des troupes fédérales après réforme

Mexico (1e Corps d'armée)

3e div inf. 12.600/12.600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale, 24 officiers mexicains, 1 officier américain (ancienne 1e div villiste).

5e div. inf. 12.600/12.600 hommes, attachements artillerie lourde et génie, 24 officiers mexicains, 1 officier américain.

2 trains blindés, attachement artillerie légère, 2 officiers mexicains


Monterrey (2e Corps d'armée)

1e div. inf. 12.480/12.480 hommes, attachements artillerie lourde et génie. 24 officiers mexicains + 1 officier américain

4e. div inf. 12.600/12.600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale, 24 officiers mexicains, 1 officier américain (anciens huertistes)

3 trains blindés (attachement artillerie légère), 3 officiers mexicains


San Luis Potosi (3e Corps d'armée)

2e div. inf. 12600/12600 hommes, attachements reconnaissance et compagnie médicale. 24 officiers mexicains + 1 officier américain

1e brigade cavalerie : 3046/12.480, attachements artillerie et compagnie médicale, 3 officiers, 1 officier US.

1 train blindé (Attachement artillerie légère), 1 officier mexicain