Nationalismes et Révolutions
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 Guerre navale (Janvier-Février 1912)

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Guerre navale (Janvier-Février 1912) Empty
MessageSujet: Guerre navale (Janvier-Février 1912)   Guerre navale (Janvier-Février 1912) Icon_minitimeLun 18 Nov - 13:58

Janvier-Février 1912 :

La guerre en Mer :

Si les affrontements terrestres sont violents, importants et très certainement incontournable lors de ce conflit, c'est néanmoins sur les mers qu'il se jouera. Celui qui contrôlera les mers gagnera la guerre, car les deux camps disposent des moyens de bloquer les troupes ennemies à terre, et les seuls fronts réellement mobiles sont ceux de Bulgarie et de Serbie. En mer donc, plusieurs belligérants se mêlent du conflit. Dans l'adriatique, l'Italie est la seule puissance Européenne à se porter au secours de l'Ottoman, tandis que la Fédération du Danube déploie la K. u. K. Kaizerlichemarine pour occuper l'Albanie et le Sandjak de Novi Pazar afin de protéger ses intérêts et de circonscrire le conflit localement. Dernière puissance Européenne à s'engager : les Anglais, qui garantissaient secrètement la Grèce en lui promettant qu'ils protégeraient ses côtes contre toute intervention occidentale, déploient massivement la Royal Navy dans la Mer Ionienne et le Golfe de Tarente ... Et engage la Regina Marina, qui a ignoré leurs avertissements publics.

Le premier des coups porté dans la région est néanmoins Italien : 30 000 Hommes occupent la Crète et investissent les différentes places fortes de l'île le 4 Février 1910. Elles poursuivent leur offensive dans l'arrière pays Crêtois, ou la population leur est terriblement hostile. Les Italiens sont obligés de recourir à la violence et de s'imposer par les armes pour obtenir du ravitaillement, ou de le faire arriver depuis l'extérieur. Sauf que les mers sont Britanniques, et que la Regina Marina est insuffisamment nombreuse, dans la région, pour s'opposer à la flotte Britannique. Cela retarde considérablement les projets Italiens, qui assemblaient du matériel en vue d'un futur débarquement. Les généraux Italiens ordonnent de recourir aux pillages et aux confiscations. Et la Crête fait alors face à une situation de disette.

Le second, est encore une fois Italien. Une flotte, venant de Venise, cherche en effet à rallier Catane pour y embarquer une importante armée Italienne. Mais la Royal Navy vient interdire cette ligne de front. S'engage donc un affrontement naval décisif dans la Mer Thyrénienne. Il oppose trois cuirassés Britanniques, et un croiseur lourd, accompagnés par 4 Destroyers, à deux cuirassés Italiens, deux croiseurs légers, et 20 destroyers. L'avantage est donc clairement à la flotte Italienne. Mais la Royal Navy est une puissante armada. Les deux lignes s'engagent d'abord à longue portée, avant que brutalement, la ligne Italienne ne bifurque pour engager les bâtiments britanniques, plus lourds. Le bombardement initial Britannique coule 4 Destroyers Italiens, sans aucun espoir de survie pour leurs marins. Les cuirassés Italiens sont par ailleurs lourdement bombardés, mais leur blindage tient bon. Plusieurs coups atteignent des points vitaux, mais ricochent contre les protections Italiennes ... La riposte Italienne est violente : les quatre destroyers anglais sont envoyés par le fond, quand aux vaisseaux capitaux, ils tiennent bon. Cependant, la flotte Britannique est contrainte de se replier, son escorte étant désormais au fond de la mer. Mais pour les Italiens, la bataille est loin d'être terminée. Ils doivent désormais traverser des eaux infestées de navires Britanniques.

Harcelés par les sous-marins britanniques sur tout le trajet, les Italiens sont forcés de se détourner de leur route, et de faire route vers Tarente. Cependant, toute la flotte Britannique de la région fait désormais mouvement pour les engager dans le Golfe de Tarente. Et une bataille décisive s'engage bientôt entre les deux flottes, lorsque la Marine Anglaise rattrape les unités Italiennes. Les forces Italiennes stationnées à Tarente font alors une sortie en grande pompe, et les deux flottes se font face sur une zone de 1200 kilomètres carré au large de la ville. La flotte anglaise aligne dix-neuf navires capitaux et sept navires légers, ainsi qu'un nombre inconnu de sous marins, alors que face à eux, les Italiens n'ont que six navires capitaux, mais trente trois navires légers, dont trente et un destroyers pourvus de lances-torpilles, et un nombre inconnue de sous-marins également.

La bataille se déroule en deux phases distinctes. La flotte Anglaise commence ainsi par harceler sévèrement les forces Italiennes qui se replient en bon ordre vers Tarente, tandis que leur flotte de renfort monte à leur rencontre. Pendant cet assaut, les attaques des sous-marins britanniques envoient par le fond prêt de six destroyers et cinq sous-marins Italiens. Cette première phase de l'engagement tourne cependant largement à l'avantage de la Regina Marina, qui parvient à envoyer par le fond quatre destroyers, trois croiseurs légers britanniques et cinq sous-marins, privant ainsi la flotte britannique de toute ses escortes de surface, et forçant les sous-marins à remplir cette fonction. Mais l'amirauté Britannique n'abandonne pas pour autant le combat. Elle engage à nouveau les forces Italiennes devant le port de Tarente cette fois-ci, et recontre cette fois-ci un bien plus grand succès : la moitié de la ligne Italienne est coulée par les salves des cuirassés Anglais, et plusieurs sous-marins sont encore coulés. Quand aux Cuirassés Italiens, l'Amiraglio di Saint-Bon reçoit un tir de 280 millimètres dans sa tourelle avant, ce qui la rend tout à fait inopérante, et un second tir s'écrase sur sa poupe, endommageant la moitié de ses turbines, et immobilisant le navire pendant plusieurs minutes avant que l'équipage ne parvienne à le remettre en route. Le Re Umberto est également touché au niveau de sa chaudière arrière, ce qui réduit sa vitesse à 15 Noeuds et le force à rentrer au port, et le Sicilia est touché au niveau des quartiers de l'équipage, ce qui tue bon nombre de ses matelots ... Cependant, les Italiens n'ont pas dit leur dernier mot, et l'Amiral Italien, donnant ses ordres, parvient ainsi à envoyer par le fond dix sous-marins britanniques supplémentaires avant de rentrer au port, sous les tirs des canons anglais ...

La guerre navale est cependant loin, très loin d'être terminée alors qu'en Mer Egée, ce sont les grecs qui passent à l'attaque. Ils s'aventurent au nord, vers les îles de Samos et Lesbos. Ils poussent ainsi avec pour objectif d'aller bloquer le détroit des Dardanelles et sont confrontés à une petite escadre de destroyers Ottomans, qui les harcèle et cherche à empêcher un débarquement ou à bloquer leurs initiatives de blocage du Bosphore plus qu'à réellement combattre l'armada Grecque. Cela oblige les grecs à rompre leurs formations s'ils veulent protéger leurs débarquement avec efficacité, et a constituer de petites escadres, plus vulnérables aux attaques des groupes de combat turcs. La flotte Turque reste, quand à elle, relativement passive pour le moment, bloquant également les grecs à Abydos. Quelques navires s'aventurent bien au large, et quelques tirs sont échangés, mais les grecs ne font guère de dégâts, et les turcs non plus. Seul le harcèlement des destroyers et des sous-marins turcs est problématique pour l'armada Grecque ... L'un des cuirassé Grec est bientôt harceler par l'un de ces Wolfpack turc alors qu'il effectue une patrouille de routine accompagné de deux destroyers au large de Samos. Il encaisse sans broncher les torpilles des sous-marins ennemis, mais ses destroyers d'escorte tombent dans une embuscade d'un groupe de 4 destroyers turcs. Tout deux sont coulés, sans avoir put riposter. Un tir des canons principaux du cuirassé touche bien leurs agresseurs, mais le navire est néanmoins contraint de se replier s'il ne veut pas subir les terribles attaques des torpilles turques.

Ces assauts n’empêchent malgré tout pas les Grecs d'occuper Limnos. Mais une longue guerre navale s'engage maintenant dans la région.
Pertes Italiennes : 25 Destroyers 1910 Lances-Torpilles, 8 Sous-marins 1914, 3250 morts, Amraglio di Saint-Bon à 3 PV. Re Umberto et Sicilia a 4 PV.
Pertes Britanniques : 3 Croiseurs légers 1910, 8 Destroyers 1910, 15 sous-marins 1914, aucun attachements, 2150 Morts.
Pertes Grecques : 2 Destroyers 1910, aucun attachements, 200 morts.
Morts civiles : 350 en Crête (Disette)
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