Invasion de l'Aemilia (-269/-265)

Les Arvernes et les Parisii, partisans d'un soutien massif aux Gaulois d'Italie, n'ont finalement pas réussi à rassembler toutes les tributs autour d'elle pour lancer une vaste offensive contre Rome. La menace Carnute leur semblait en effet plus pressente et personne ne voulait déplacer des troupes vers Rome pour lancer une véritable contre-attaque. Arvernes et Aeduii n'en avaient d'ailleurs pas les moyens à eux seuls. Les Aemiliens devront donc faire face seuls !

Et l'offensive Romaine gagne en intensité. Plutôt que de conserver des positions défensives en Aemilia, l'offensive gagne toute la plaine du Pô, et remonte jusqu'à la capitale régionale de Patavium, dans l'Est, un oppidum lourdement fortifié. La Légion en fait cependant le tour pour se lancer à l'assaut des Alpes et en controler les cols, afin d'éviter l'arrivée de renforts inopinés. Au terme de l'année, la situation est confuse : des combats ont lieu dans toute la Plaine du Pô et de manière régulière. Rome occupe de nombreuses régions, mais certains points continuent de lui opposer une sévère résistance.

L'invasion se poursuit : Les romains se concentre à présent sur la sécurisation des terres Orientales et de l'Aemilia en leurs nouvelles possessions. La ville de Patavium est bombardée cette année. Et bien qu'elle ne cède pas encore, elle a subit de très importants dommages : de nombreux bâtiments ont été incendiés, et le moral de la Garnison baisse. Les Troupes Romaines arrêtent également de nombreuses bandes de Mercenaires Gaulois éreintés par une année entière à vivre de Rapine. Dans l'Ouest, les pillages Romains se multiplient.

Le bombardement de Patavium continue pendant plus de deux mois, la ville est à présent quasiment intégralement en ruine lorsque ses défenseurs acceptent enfin de se rendre aux armées Romaines. L'attaque des provinces d'Italie se poursuit alors par de nombreux raids militaires Romains en Ligurie, ou les Ligures opposent une vive résistance. Pour calmer les révoltes populaires, les Romains ont recours à des pillages systématiques et violents. Les choses s'améliorent à la fin de l'année. Rome contrôle maintenant convenablement la Province.

Après cinq longues années de guerre, Rome envoie des renforts dans les dernières provinces résistantes d'Italie. La ville établit désormais sa domination sur toute la péninsule. La région est vite conquise et pacifiée. Face au déluge de troupes expédiées le contrôle des routes est rapidement assuré tandis que les derniers Gaulois survivants se replient dans les bois, vivant comme des voleurs à présent. Rome formalise désormais la conquête de toute la Gaule Cisalpine.