Négociation de paix : Ligue d'Anatolie, Royaume Lagide de Syrie

Dans la belle ville d'Antioche, épargnée par les conflits de ces dernières années, le somptueux convoi du Pharaon Ptolémée d'Egypte, déposé au port de la cité, fit brutalement grossir la population de la ville de prêt de cinq milliers d'âmes. Parmi elles, pas moins de mille soldats Egyptiens, en tenue de parade, comprenant cavaliers, Éléphants, phalanges, épéistes et chars ; prêt de 600 danseuses aux tenues riches et bariolées ; pas moins d'un millier de serviteurs aux discrètes robes blanches ; deux centaines de scribes pour noter toute les nouvelles et toutes les décisions de ce petit congrès, organisé lors de l'année de trêve entre tout les grecs, et de facto effectué en la cité d'Antioche, puisque tout les grecs s'y trouvaient à présent réunis ... ou presque. Et puis, vu que le pharaon était au courant des coutumes de ses hôtes, il n'avait pas lésiné sur les dépenses et avait même invité les Etats qui n'avait pas participé au conflit.

Le Pharaon ouvrit donc la séance par la réalisation de 5 Sacrifices aux Dieux Grecs de Séleucie, et son vassal suivit en sacrifiant le même nombre d'animaux. Il poursuivit en adressant un discours de bienvenue à ses hôtes et fit l'annonce de la transformation du titre de son beau frère en "Roi Lagide de Syrie". Un nouveau Royaume naissait donc. Royaume dont Antioche serait la capitale.

Il adressa enfin publiquement à son vassal un cadeau qui aurait du poids : deux milliers de soldats Egyptiens stationneraient en Syrie, dès la fin des festivités et des négociations, dans le but d'y ramener l'ordre. Enfin, le Pharaon mena ses invités en son palais et après un somptueux banquet ou il sembla bien peu se soucier de la guerre qui avait eut lieu quelques années à peine auparavant, il dévoila une carte aux vainqueurs (dont il faisait partie, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris après ce déchainement de somptuosités minutieusement préparées).

Avec les difficultés économiques et politiques du Royaume de Syrie, on dénotait une chose : tout le personnel du palais était Egyptien ... Difficile d'avoir une conversation privée en ce cas ...



Clauses à noter :
- Rhodes devient également vassale du Royaume d'Egypte.
- L'échange des Montagnes Druzes contre l'une des provinces de l'Euphrate à l'Arabie. Cela étant légitimé par le fait que l'Arabie aurait eut bien du mal à s'occuper de cette province. Hors, si les Montagnes Druzes ont une vertue stratégique qui fait d'elle un bouclier entre Antioche et l'Orient, l'Euphrate est une province riche et bien irriguée dont les Arabes auront probablement bien plus l'usage ...

Ce partage, estimé équitable, est accepté par le Royaume d'Egypte et le Royaume Lagide de Syrie.

C'est validé ou non ?

Pour moi, c'est oui.

Nous acceptons.

Le Pont malgré l'importance de son effort militaire reçoit moins de provinces que l'Ibérie, qui n'a pas participé toutes les années aux combats. Néanmoins, comme nous désirons la paix avant toute chose, nous laissons à l'Ibérie le soin de donner des compensations financières à l'Arménie ou à la Séleucie par exemple, et nous acceptons le traité.

L'ibérie n'a pas eu plus de territoires que l'Arménie ni que le royaume du Pont. Vous remarquerez la cession d'une de nos 3 provinces conquises.

Nous pensons que la Macédoine peut prétendre justement à la souveraineté de la belle ville de Pergame.

Aussi, nous demandons au Pharaon si il accepterait de revoir en un point la répartition qu'il propose en cédant Pergame à la Macédoine. Cette revendication est selon nous, en notre qualité de Basileus de Macédoine, et au nom de nos prestigieux aieux, légitime !

.... Outre cela, nous sommes bien entendu pret à signer cette paix, gage d'équilibre pour le monde anatolien ...

Pharaon appuie cette revendication.

Pour autant, le Royaume de Bythinie demande des réparations pour accepter cette cession.

Pharaon estime donc que c'est à la Macédoine et à la Bythinie de s'accorder entre eux sur le montant de ces réparations.

Nous proposons un don de 30 talents à la Bithynie.

Et remercions Pharaon de son soutien...

Cela semble convenable.

Le faste, la richesse, l'exagéré, avaient su marquer les représentants des Cités d'Arabie unifiées. La proposition était plus que correcte ....

"Nous, Cités d'Arabie Unifiés, sommes heureux de voir que l'Egypte a su oublier ses sentiments obscurs. Nous la remercions de cette paix, et de cette proposition. Les Cités d'Arabie unifiés signeront le traité, quoiqu'il arrive. Honneur au Pharaon et à sa famille, nous prierons Dieu afin qu'il les protège et les garde en sa sagesse."

Le roi Xeris d'Armenie accepte cette accord

La paix est donc signée.