Troisième Guerre Samnite (-300/-298)

Les Armées Romaine, fortes de quelques 60 000 Hommes, franchissent une fois de plus la frontière entre les territoires Samnites et Romains. Les territoires Samnites de la plaine côtière sont ainsi occupés et pillés sans relâche par les Armées Romaines dès les trois premiers mois de la guerre. Cependant, les Samnites s'empressent de rassembler la Noblesse Aristocratique de leurs cités, qui lève et équipe de nombreuses troupes également. Cette dernière s'élance bientôt contre les troupes Romaines, forte de 50 000 Hommes. Mais au dernier moment, elle abandonne l'offensive et se porte au Nord. En effet, fin décembre, 40 000 Etrusques sont entrés dans le Latium, avec la ferme volonté de mettre un terme à la puissance Romaine ...

Les Armées Romaine se séparent en plusieurs groupes à présent. Alors qu'un petit groupe de 20 000 hommes s'élance maintenant vers les appenins pour entreprendre la conquête des territoires Samnites, un autre groupe de 20 000 hommes s'efforce de livrer bataille aux Samnites, et de les affronter par une guerre d'embuscade, de harcèlement, et d'arrière garde. Hélas, la massive cavalerie lourde Samnite est plus rapide, et surtout, redoutable contre l'infanterie légère Samnite. Plusieurs escarmouches tournent au désastre pour les Romains, et bientôt, le Légat Caïus Cépius ordonne à son armée de battre en retraite en direction de Rome. Il a déjà perdu 5 000 Hommes et ne veut pas en perdre plus. Les Samnites ont alors changer de stratégie. Ils semblent avoir abandonner toute idée de rejoindre les troupes Etrusques et marchent directement contre Rome. Les troupes de Caïus Cépius y ont rejoint une armée de réserve de 10 000 Hommes, mais Rome reste insuffisamment défendue face à l'armée Samnite.

Au Nord, les Etrusques vont devoir affronter une vaste armée supplémentaire de 60 000 Romains. Ils ne semblent pas chercher à éviter le combat. Constituant de vastes lignes de phalanges, appuyés par nombre d'archers et d'infanterie légère, les troupes Etrusques livrent bataille dans la plaine du Tibre. Face à elles, les cohortes romaines, par groupe de 80 les harcèlent sous une pluie de leurs lourds pilums, détruisant par leur usage, nombre de boucliers et tuant nombre d'hommes. Une charge dévastatrice de l'infanterie lourde romaine, sur les flancs de la formation Etrusques, achève d'en disperser les protections d'infanterie légère. Les romains s'en prennent alors aux phalanges, mais ils sont vite pris à revers par la Cavalerie Etrusque. C'est l'heure des bouchers. La bataille, effroyablement violente tourne à l'avantage de Rome. Mais les pertes sont lourdes dans les deux camps. Et l'on ne peut dire de la bataille du Tibre qu'elle fut un affrontement décisif.

Les Etrusques se replient au Nord, dans leurs propres terres, cette année, laissant le soin à l'armée Romaine d'affronter leurs autres ennemis : les Samnites. Ces derniers ont maintenant clairement démontrer leurs volonté, et ils foncent sur Rome, de toute la force de leur armée. Face à eux, les Romains rassemblent une première armée de 50 000 Hommes contre les Samnites. Hélas, ces derniers ont une supériorité du fait de l'expérience des hommes qui composent leur armée. Les Romains doivent choisir de combattre l'ennemi en une bataille très inégale, ou de l'affronter au sein des murs de Rome. L'Armée Romaine préfère la retraite vers la cité. Mais au dernier moment, elle est piégée par une force de 10 000 Cavaliers Samnites qui s'interpose entre elle et la ville. Ils ont contourné l'armée. Forcés au combat, les Romains semblent piégés.

Sauf qu'au début de la bataille, un général Romain : Lucius Harius Barbetus, s'élance presque seul dans le combat, accompagné de quelques fidèles en hurlant et en maudissant les guerriers samnites. Pris au dépourvu, de nombreux soldats tombent sous son glaive. Et aussitôt, le coeur des soldats romains déborde de courage. Ils s'élancent au combat, droit dans la mêlée, contre les Samnites. Le combat est extrêmement violent, et la bataille décisive. A la fin de cette dernière, il est impossible de dire lequel des deux camps à gagner, et lequel à perdu. Tout ce que l'on sait, c'est que le Mont Janicule, ou se déroula la bataille (juste devant Rome donc), est jonché de cadavres aux couleurs rouges des romains, et vertes des samnites ...

L'Armée Samnite bat en retraite. Mais sur les 50 000 Romains engagés, seuls 15 000 rentrent dans Rome, accueillis par un triomphe de la population. Hélas, la guerre n'est pas terminée ...

Économiquement, le troisième guerre samnite frappe durablement l'économie des nations d'Italie Centrale, tant à travers les troupes, nombreuses, qu'elle a mobilisé, qu'à travers les pillages et les dommages causés aux campagnes. Rome en sort cependant dominante politiquement sur les autres peuples d'Asie Centrale, et les Etrusques ne tardent plus à se trouver au coeur d'une alliance qui rassemble les Ombriens, les Étrusques, et le Bruttium. Rome apparaît plus que jamais isolée.

Militairement, l'Armée Romaine a remporté une sérieuse victoire, qui lui permet d'acquérir des savoirs en matière militaire. Les savoirs-faire Samnites, différends des savoirs faire romains sont autant de nouveautés apportés à leur ville qui constituent autant d'avancés potentielles sérieuses. Il faudra cependant investir 5 000 Deniers pour en voir la couleur dans l'armée Romaine. De leur côté, les Etrusques tirent les leçons de leurs défaites. 3 000 Deniers leurs ont permis d'améliorer sérieusement la discipline de leurs armées.