Pillages Scythes dans le Bosphore (-300/-297)

L'Armée Scythe a franchit cette année les frontières du Royaume du Bosphore et s'est engagée dans ses terres les plus septentrionales. Pillant tout sur son passage, elle a causer de nombreux ravages dans les terres grecques, et tuer de nombreux civils. Sans attendre, les grecs ont mobilisé rapidement leurs troupes de soldats citoyens et se sont apprêtés pour la bataille. Prêt de 20 000 Hoplites phalangistes, hypaspites et archers se sont portés contre les armées Scythes afin de leur opposer une résistance importante. Le génie militaire des grecs leur évita certes de rencontrer des défaites trop sévères, grâce entre autre, à l'usage sage d'une petite cavalerie légère et de leurs soldats hypaspites. Cependant, ils ne réussissent pas à infliger des pertes suffisantes aux Scythes pour que les attaques cessent, quoique la démonstration de force de l'armée Grecque ai quelque peu impressionné les guerriers Scythes.

Au tout début de l'année, une importante flotte macédonienne, appuyée, à terre, par 10 000 Cavaliers Lourds Macédoniens des Compagnons, recrutés directement en Macédoine, débarque dans les principaux ports du Bosphore, et vient renforcer les 20 000 Soldats Citoyens de l'Armée Bosphorique. Au nord, les Scythes opèrent par de tout petits groupes de cavalerie, qui se dispersent à l'Est et à l'Ouest. Plusieurs accrochages ont lieu avec les Forces de cavalerie Bosphorique. Ils se terminent tous par des victoires scythiques qui causent des pertes importantes aux troupes grecques. Cependant, dès le moi de Mai, la flotte Macédonienne, chargée de 10 000 Macédoniens et 10 000 Grecs, appareille. Elle remonte le cours du Dniepr à très vive allure sans rencontrer aucune résistance. Ce n'est que trois mois après le début de son expédition que les Scythes ont vent de cette attaque : les Macédoniens et les Grecs ont opéré avec une extrême cruauté le long du Dniepr : un très grand nombres d'établissements proto-urbains des scythes ont été pillés, et un grands nombres de leurs habitants massacrés. La plupart de l'industrie scythique est en ruine, et les forgerons survivants sont en fuite, dans les campagnes, à bord de leurs chariots.

Lorsqu'ils apprennent la nouvelle, une grande partie des Nobles Scythes, qui détenaient des tributs dans la Région, abandonnent leurs armées et se replient vers la scythie pour protéger les leurs. Cela leur vaut d'être taxés de faibles et de lâches par les Généraux scythes qui poursuivent leurs attaques. Ils pillent ainsi Tanaïs et Borysthène, en rendant la pareille aux Grecs. Les deux villes sont littéralement rasée ...

Cette année est marquée par d'importantes processions de civiles bosphoriques qui se replient vers le sud, abandonnant derrière eux leurs terres, leur or, mais pas leur nourriture et leurs troupeaux. Les champs sont passés à la torche et de longues processions de paysans s'élancent vers les villes occupées par l'armée, pour embarquer à bord de galères pleines à craquer et ainsi se replier au Sud, en Crimée. L'Armée du Bosphore offre une couverture, certes dispersée, de ces vastes mouvements de population. Mais ces régions sont les moins peuplées du Royaume, et quoique les mouvements soient très denses toute l'année, à la fin de l'année, il n'y a plus personne au Nord de la Péninsule ... Plus personne, hormis des soldats ...

Car cette retraite des grecs ne marquent pas la fin de la guerre. Ils continuent à opposer une résistance sérieuses aux troupes scythiques qui, si elles n'ont qu'à se pencher pour ramasser des objets de valeurs, ne trouvent, en revanche, plus rien à se mettre sous la dent, et aucun adversaires à affronter. Aucun, sinon des villes solidement fortifiées : à l'Ouest, ainsi, les troupes du Bosphore se sont retranchées dans les villes de Tyras et Olbia, ou il n'y a presque aucun risques qu'elle ne tombe : les alentours sont un vaste désert désormais, mais la ville elle-même est solidement approvisionnée par la flotte Bosphorique, qui ravitaille la cité depuis le Sud. Si le groupe de 4 500 cavaliers dans la région n'a eut qu'à se pencher pour ramasser des objets en or, au bout de trois semaines dans la région, il a commencé à sentir la faim ... La ville de Nikonion est pillée, oui. Mais des poteries et des bijoux ne remplissent pas le ventre des soldats scythes.

A l'Est, l'Armée Scythe retourne sur les ruines de Tanais, qu'elle a brûlé l'année dernière. Mais alors qu'elle s'apprête à franchir le don, elle est pris à partie par une flotte de navires grecs et Macédoniens qui remonte le fleuve vers le nord. Les Scythes, aussitôt, abandonnent en grande majorité tout idée de combattre. Les mauvais souvenirs sont tenaces et les seigneurs de guerre replient leurs troupes vers le Nord, en espérant dépasser les galères grecques pour atteindre leurs peuples avant eux. C'est le cas, les grecs n'arrivent à rien sur ce front.

Au centre, c'est là que la guerre est la plus meurtrière. L'Armée Scythe, forte de 15 000 Hommes, cavale plein sud pour affronter les grecs. Elle croise en chemin, de nombreux convois de civils qui sont impitoyablement massacrés, quoique l'armée Grecque se soit portée à leur secours pour les protéger. Les Scythes font là un beau massacre et quelques 30 000 Grecs ne verront jamais la péninsule de Crimée. Hélas, toujours dans cette région Nordique, les Scythes sont également confrontés à une résistance extrêmement sérieuse des armées Grecques et Macédoniennes, et ils ne peuvent pousser bien loin dans les terres. A la fin de l'année, ils n'ont toujours pas mit le pied en crimée elle-même ...

Les Scythes lancent une nouvelle vague de violents assauts contre la péninsule de Crimée. Ainsi, ils s'élancent vers le Sud et passent entre les lignes ennemies en petits groupes de combattants, non sans constater au passage que nombre de travaux de fortifications sont en cours dans l'Isthme qui sépare le Palus Méotis du Pont-Euxin. Plusieurs de leurs groupes de cavaliers sont ainsi arrêtés et éliminés dans ce goulot d'étranglement. Hélas, un bon nombre de leurs cavaliers parviennent tout de même à passer. En crimée, ils parviennent à effectuer plusieurs pillages et détruisent nombre de villages Grecs. Cependant, les grecs se sont massivement repliés dans les villes, et le Royaume du Bosphore continue ses travaux de fortification pendant ces pillages, et nombre de cavaliers Scythes sont à nouveau arrivés alors qu'ils tentent de repasser la péninsule dans l'autre sens. Au final, sur les 10 000 Guerriers qui s'élancèrent dans le Sud, 8 000 reviennent. Les autres sont morts, soit à l'aller, soit au retour, et bon nombre des pillages Scythes retournent entre les mains du Bosphore.

Le principal assaut des scythes, composé, en outre, de 11 500 Cavaliers, qui progressent cependant toujours en petit groupes de 50 hommes, confronte toutefois l'armée Grecque : il y est forcé car autant d'hommes ne peuvent passer en même temps sur une bande de terre large d'à peine 20 kilomètres sans composer, malgré la formation dispersée, une masse compacte. Ils confrontent 10 000 Soldats Citoyens du Bosphore et 6 000 Mercenaires Grecs, ainsi qu'une importante flotte grecque en haute mer. Comprenant qu'ils n'échapperont pas à une bataille rangée, les scythes s'efforcent d'utiliser leurs arcs composites, d'une portée bien supérieure aux arcs grecs, pour éliminer la cavalerie Grecque, vulnérable aux flèches de part son absence de boucliers. Cependant, quand on tire à 500 mètres, la précision n'est plus vraiment la même qu'à 100. Et les guerriers Macédoniens, s'ils subissent des pertes, sont faiblement inquiétés par les attaques Scythes. Les Phalanges progressent alors lentement en direction de l'armée Scythe, tandis que la mobile cavalerie grecque empêche toujours aux petites unités de passer. Bientôt, la flotte Grecque entre en action, et débarque quelque 4 000 Soldats Grecs sur les arrières de l'armée Scythe : c'est le marteau et l'enclume. Pour éviter de voir son armée annihiler, le général Scythe ordonne la retraite, avant que les lignes de phalanges grecques ne lui ferment définitivement le passage. Il perd cependant quelques hommes dans la bataille.