Seconde guerre des Gaules (-278/-275)

La seconde guerre des Gaules devait être immanquable. Elle était forcément la conséquence de la première. Et elle débute la ou la première avait commencé : en territoire Morins. Une imposante armée, composée des troupes éparses et bigarrées de la confédération Belges, entre dans les territoires sous occupation Pictone. Immédiatement, elle est accueillie par un soulèvement populaire qui force la Noblesse, loyale aux seigneurs Pictons, à abandonner ses terres et à se replier dans les oppidums. D'importants renforts d'Armorique restent bloqués chez eux, incapable de franchir la ligne de démarcation entre les deux confédérations : une imposante flotte Atrebates bloque la manche ...

Les troupes Armoricaines sont toujours bloquées en Armorique, alors que les peuples de Belgique renforcent leurs flottes de nombreux effectifs. Les Rois Armoricains ne sont pas suffisamment fous pour tenter de s'aventurer en mer face à la puissance navale de leurs ennemis. C'est ainsi qu'ils choisissent de rester dans leurs terres. Aussi, les 10 000 Soldats Pictons de la région sont-ils vite vaincus et écrasés par l'Armée Belge et Morines. Les Morins remettent alors sur le trône de la région un Noble qui leur est propre, héritier du précédent Roi des Morins, et réintègrent la Confédération de Gaule Belge.

Les négociations de paix ont échoué, et la guerre continue donc alors que les troupes Belges tentent d'entrer en Armorique par voie de mer. La flotte Armoricaine appuie des débarquements massifs de l'armée Belge en territoires Bellovaques, et progresse jusqu'à occuper une large partie de la Normandie qu'ils mettent à sac. Aussitôt, les Armées Gauloises d'Armorique se mettent en route pour appuyer les Bellovaques, et occupent la région à travers leur supériorité numérique massive. La flotte Redonne, largement renforcée durant l'année dernière, est forte de nombreux navires et confronte la flotte Atrebates, qui confirme néanmoins sa supériorité numérique, dans l'embouchure de la Seine. Elle compte ainsi de nombreuses unités toutes neuves et parvient à capturer un grand nombre de navires Atrebates avec leurs butins, réduisant significativement les prises des pillages belges. L'or, le cuivre, le bronze et l'argent ainsi prit est distribué aux Nobles d'Armorique, renforçant la légitimité des Redonnes auprès de la Noblesse locale, déjà forte depuis la conquête des Osismes ...

La guerre prend une tournure étrange : les Atrebates, supérieurs sur les mers ont été vaincus sur leur terrain, tandis que les Armoricains, plus puissants en termes terrestres, ont subit une défaite sur terre. L'Armée Belge est toujours en Normandie, coincée du fait de la défaite navale, et les terres Bellovaques en paient le prix alors que les combats et les escarmouches se multiplient entre les deux armées, qui jouent une immense partie de cache-cache.

Les troupes Armoricaines se replient cette année, et abandonnent les territoires Bellovaques à l'occupation des Belges. Ces derniers poussent alors leur progression en territoire Aulerque, marchant tout droit contre Lemonum. Ils ont également reçu le renfort de 500 Nobles Atrebates et de leurs hommes liges : 5 000 Combattants supplémentaires. L'Armée Belge est désormais imposante. Elle s'approche bientôt rapidement de Lemonum, qui est sa cible. Les Armoricains semblent, pour leur part, s'être volatilisés dans la nature.

C'est alors qu'une imposante armée Gauloise, venue du Bassin de la Seine, envahit à son tour le territoire des Pictones, fonçant sur Lemonum. Elle est composée, au total, de 11 300 Soldats environs et vient renforcer les troupes Belges. C'est alors que les Armoricains tentent une embuscade contre les Belges. Ils prennent l'armée ennemie par suprise, alors que le camp de siège est en train d'être construit et confrontent les deux forces réunies. Mais dès les premiers instants de la bataille, les Belges sont brutalement trahis par les troupes de Gaule Centrale. Cependant, plusieurs capitaines Atrebates et Belges semblaient avoir été informés de la trahison quelques secondes avant la bataille. Aussi, l'opération des Arvernes, Parisii, Carnutes et leurs alliés, tourne-t-elle rapidement à l'echec. La bataille est plus équilibrée qu'ils ne le voulaient. Rapidement, les chefs Gaulois et Armoricains choisissent la retraite plutôt que de livrer une bataille devenue incertaine. Cependant, les Belges lèvent le siège de Lemonum. Ils craignent en effet également d'être affaiblis par des attaques et des contre-attaques ennemies pendant toute la durée de ce dernier.

C'est donc une série d'escarmouche qui se déroulera dans les environs de Lemonum pendant plusieurs semaines par la suite. Et dans ces escarmouches, les Pictones et leurs alliés, plus informés du terrain, seront plus efficaces. Ils chassent les Belges en terres Aulerques ...