Nationalismes et Révolutions
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 Insurrection de Macédoine (1901-1905)

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Insurrection de Macédoine (1901-1905) Empty
MessageSujet: Insurrection de Macédoine (1901-1905)   Insurrection de Macédoine (1901-1905) Icon_minitimeMer 18 Déc - 16:13



Insurrection de Macédoine (1901-1905) Albani10
République d'Albanie

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Saloni10
République des Conseils de Thessalonique

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Crete_10
République des Conseils de Knossos

Insurrection de Macédoine (1901-1905) 74-18
Ier Corps Expéditionnaire Français

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Bulgar10
Royaume de Bulgarie

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Rouman10
Royaume de Roumanie

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Serbie10
Royaume de Serbie

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Monten10
Principauté du Monténégro

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Grece_10
Royaume de Grèce

Insurrection de Macédoine (1901-1905) Qing_b10
Empire Ottoman
Forces en présence :
République Albanaise :

  • 6 Régiments d'infanterie légère
  • 30 Régiments de Milice

République des Conseils de Thessalonique :

  • 75 Régiments de Milice
  • 10 Régiments d'infanterie légère

République des Conseils de Knossos :

  • 25 Régiments de Milice
  • 8 Régiments d'infanterie légère

Ier Corps Expéditionnaire Français :

  • 20 Régiments d'infanterie

Royaume de Bulgarie :

  • 290 Régiments d'infanterie
  • 100 Régiments d'infanterie légère
  • 50 Régiments d'artillerie

Royaume de Roumanie :

  • 600 Régiments d'infanterie
  • 200 Régiments d'artillerie
  • 200 Régiments d'infanterie légère
  • 100 Régiments de cavalerie

Royaume de Serbie :

  • 200 Régiments d'infanterie Alpine
  • 100 Régiments d'infanterie
  • 50 Régiments d'artillerie

Principauté du Monténégro :

  • 12 Régiments d'infanterie
  • 2 Régiments d'artillerie

Royaume de Grèce :

  • 30 régiments d'infanterie légère (Lv Tech 10)
  • 80 Régiments d'infanterie (Lv Tech 10)

Forces en présence :
Empire Ottoman :

  • 500 Régiments d'infanterie
  • 250 Régiments d'infanterie légère
  • 100 Régiments de cavalerie
  • 80 Régiments d'Artillerie
  • 30 Cuirassés
  • 60 Croiseurs légers

Objectifs de Guerre :
- Prendre Salonique
- Prendre Constantinople
- Prendre Knossos
- Prendre Tirana
Objectifs de guerre :
- Prendre Salonique
- Prendre Knossos


1902 : L'insurrection de Macédoine.
L'insurrection de Macédoine désigne en fait trois conflits distinct en Albanie, en Macédoine et en Crète. En Albanie, le peuple Albanais se soulève de lui-même et sans aide extérieure contre l'occupant Ottoman, pour réclamer ses villes, en Crète, les Crétois déclenchent une insurrection de grande ampleur contre une armée et une flotte Ottomane supérieure en nombre, et à Thessalonique, des insurgés syndicalistes et nationalistes s'allient pour s'emparer de la ville ...

Les communes de Salonique et Knossos
D'importants soulèvements armés ont lieu en Macédoine et en Crète ! Les villes de Knossos et Salonique se soulèvent contre les autorités Turques. A Salonique, des petits groupes d'hommes, armés et entraînés, s'emparent des principaux carrefours de la ville et y installent des barricades dans la nuit du 5 au 6 Mai 1901. Simultanément, plusieurs groupes de combattants prennent d'assaut les casernes de l'Armée Turque stationnée sur place et la mettent, sans trop de mal, en déroute. L’escadre Turque de Salonique est forcée de lever l'ancre et se replie à Smyrne, tandis que celle de Knossos maintient un blocus naval du port de la cité, qu'elle bombarde sans relâche. Les miliciens s'installent cependant en défense dans les deux cités. Simultanément, dans les campagnes, des maquis grecs s'organisent et attaquent les convois de l'armée turque et les installations militaires de cette dernière. C'est une insurrection armée qui semble être en marche, et elle semble être d'ampleur … Les autorités Turques sont visiblement débordées à l'heure actuelle.

A Knossos comme à Salonique, les Républiques des Conseils de Salonique et Knossos sont proclamées. Elles font appel à l'armée grecque et réclament son intervention et sa protection. Néanmoins, en Turquie, on ne l'entend pas de cette oreille, et l'Empire Ottoman mobilisera très certainement d'importantes forces armées pour reprendre le contrôle de ses villes.

L'insurrection Albanaise
L'insurrection Albanaise profite du tampon que génère l'insurrection Macédonienne à Salonique pour s'emparer très rapidement de l'ensemble du pays. Tirana tombe dans les premières semaines de Décembre 1901, et la République est rapidement proclamée, sans qu'une réaction Ottomane ne soit à signaler.

Etat des Armées, fin 1902:


Dernière édition par Maître du Jeu le Mar 24 Déc - 11:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Insurrection de Macédoine (1901-1905)   Insurrection de Macédoine (1901-1905) Icon_minitimeJeu 19 Déc - 1:09

1903 : La Guerre de Macédoine
Suite au soulèvement des grecs en Macédoine et en Crète, c'est une véritable guerre de grande ampleur qui éclate lorsque les Grecs, les Serbes, le Monténégro, les Bulgares et les Roumains déclarent à leur tour la guerre à la Turquie Ottomane. L'équilibre des forces semble ici pencher très nettement en faveur des alliés à l'observation des troupes en présence. Pourtant, les choses sont plus complexes. En effet, hormis la Grèce, qui n'a pas mobilisé, les armées alliées sont soit des troupes d'insurgés faiblement équipés et entraînées, soit des troupes fraîchement mobilisées, qui manquent encore d'expérience. Hors, face à eux, les 800 000 soldats turcs mobilisés sont essentiellement composés de troupes de choc issues de l'armée régulière. Une force très expérimentées que les instructeurs Italiens, Autrichiens, Français, et Russes ne suffiront pas à contrebalancer. Ainsi, il faudra attendre plusieurs mois avant que les armées mobilisées par les alliés ne soient prêtes, et plusieurs mois supplémentaires avant que leur expérience ne soit similaire aux armées turques.

Ainsi, les Turcs ont décidé de pousser leur avantage. Alors qu'ils laissent une armée de 70 000 hommes faire le siège de Salonique, ils envoient 150 000 hommes contre les grecs, en Epire et en Thessalie, 50 000 autres contre les Albanais, les Monténégrins et les Français, 200 000 en Serbie, et le reste de leurs forces contre la Bulgarie et la Roumanie.

Le siège de Salonique (Hiver 1903) :
L'affrontement de Salonique débute par un barrage de l'artillerie Turque contre la ville Grecque, qui écope de nombreuses destructions, avant finalement que les troupes de l'armée Turque ne lancent l'assaut. Les barricades des faubourgs de la ville sont ainsi vite détruite, et les insurgés obligés de les abandonner. En Février, après d'intenses combats de rue, les Turques se rendent maître du quartier du port, ou ils commencent à faire débarquer du ravitaillement pour leurs armées. Les insurgés sont alors forcés de se replier dans l'acropole médiévale et et antique, ou ils opposent une sévère résistance aux Turcs, avec l'espoir de voir arriver rapidement les armées Françaises, albanaises et Grecques.

La bataille de Thessalie (Hiver - Printemps 1903) :
Alors que les Turcs se désintéresse de la progression grecque dans les montagnes d'Epire, ils concentrent toute leurs forces sur la Thessalie, ou l'armée Grecque, battue et affaiblie, oppose une résistance de tout les instants aux armées turques. Chaque mètres de terrain est le lieu d'âpres combats. Hélas, l'armée Grecque manque d'artillerie. Et ce manque se fait sérieusement sentir dans ses rangs. Elle subit ainsi de nombreux revers successifs contre les Ottomans et doit se replier en Béotie et en Attique. Athènes est menacée à la fin du mois de Juillet. Pourtant, les Turcs ne peuvent guère pousser leur avantage car la situation se dégrade sur le front Serbe.

Les Campagnes d'Albanie (Printemps 1903 - Eté 1903) :
En Albanie, le corps expéditionnaire Français, composé de vingt mille hommes, l'armée Monténégrine et l'Armée Albanaise affronte une armée Turque d'une puissance a peu près équivalente. Mais le matériel Albanais et Monténégrin laisse à désirer, de sorte que l'offensive repose surtout sur les Français. Ces derniers défendent honorablement chaque montagne, chaque crête et chaque col. Mais inexorablement, au prix de lourdes pertes toutefois, les Turcs se rapprochent de Tirana.

La Bataille de Macédoine (Printemps 1903 -Eté 1903) :
Les Serbes doivent affronter, dès le printemps 1903, une importante offensive de l'armée Turque en Macédoine. Ils sont contraints de tenir sur de nombreux fronts à la fois, et subissent une série de revers qui les contraints à reculer. Plusieurs villes Serbes tombent aux mains des Turcs. Mais à la fin du Moi de Mai, l'Armée Serbe est enfin mobilisée. Elle se rassemble alors à Belgrade, et lance une vaste contre-attaque qui chasse les Turcs de Serbie, permettant aux Serbes de réoccuper leurs villes et de reprendre l'offensive en Macédoine. La Région est finalement reconquise au prix de lourdes pertes pour l'armée Serbe, qui sécurise et stabilise néanmoins la ligne de front au début de l'Automne, se rapprochant de Salonique, et menaçant de couper le front Turc en deux.

La Bataille de Sofia (Printemps 1903) :
Les Bulgares, qui jouissent d'une armée très moderne, et des troupes les plus expérimentées de l'Alliance, offrent une sévère résistance aux armées turques, ils parviennent ainsi à faire reculer les Janissaires en Thrace à plusieurs reprises. Cependant, l'affrontement tourne au vinaigre car les renforts Roumains attendus par les Bulgares n'arrivent toujours pas. La situation frise l'incident diplomatique tant la mobilisation Roumaine est lente. Et alors que les Turcs arrivent à proximité de Sofia, les premiers trains de transports de troupes Serbes acheminent également, finalement, les renforts de l'armée Bulgare. Les troupes coalisées réussissent alors à repousser l'armée Turque, mais c'est une victoire à la Pyrrhus, car les pertes sont lourde, et il est impossible de concrétiser les avancées qui auraient put être obtenues sur ce front.

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MessageSujet: Re: Insurrection de Macédoine (1901-1905)   Insurrection de Macédoine (1901-1905) Icon_minitimeJeu 19 Déc - 21:18

1904 : La Guerre de Macédoine
Au début de l'année, la Turquie et la Roumanie annoncent être parvenues à un accord autour de la Cessation des hostilités. La Roumanie s'avouera vaincue et versera 100 millions de goldmarks à l'Empire Ottoman. Cela retire l'une des plus importante armée de la coalition de la bataille. Cependant, la mobilisation générale est décrétée en Grèce !

Opération de secours à Salonique :
Alors que les insurgés de Salonique combattent rues après rues contre l'Armée Ottomane, une expédition de secours est montée depuis le Pirée par la flotte Grecque. Cette dernière convoie ainsi un peu moins de 45 000 hommes et de l'artillerie lourde jusqu'au port de la ville, et parvient à y conduire un débarquement miraculeux, profitant en cela de l'éloignement de la flotte Turque, confrontée à la flotte française autour de la Crète à ce moment là. L'offensive est un franc succès et parvient à chasser les troupes turques de la ville. L'Armée Grecque, assistée par les insurgés, entreprend alors une large offensive contre Sofia, ou les Turcs affrontent les Bulgares. Leur objectif ? Ni plus ni moins que de couper les lignes Turques en deux.

La Bataille de Chalcidique :
Hélas, les Turcs ne semblent guère décidés à céder du terrain aux Grecs. Ils livrent, en chalcidique, aux mois de Mai, Juin et Juillet, une sévère bataille contre l'Armée Grecque. Dans cette région escarpée et montagneuse, les Turcs combattent ainsi pour chaque mètres de terrain, pour chaque touffe d'herbe et chaque colline. Plusieurs forts provisoires sont établis et les grecs doivent combattre avec toutes leurs forces. Pourtant, au bout de trois mois de combats, les Turcs finissent par abandonner la péninsule, et se replient par bateaux en direction d'Adrinople et d'Edirne.

Cependant, les combats de Chalcidique ne sont pas terminés, car une fois la poche réduite, les turcs lancent alors une large contre offensive, avec plusieurs bataillons d'infanterie, et contiennent pendant un temps la progression grecque. Cette dernière décide alors de changer l'orientation de son offensive, et abandonne Sofia pour marcher plutôt en direction de la Serbie. Les grecs rencontrent une sévère résistance tout le long du chemin qui leur empêche de faire leur jonction avec l'armée Serbe.

La bataille de Thessalie :
En Thessalie, l'Armée Turque est sévèrement ralentie par la mobilisation générale des grecs, qui apporte de considérables renforts aux forces grecques stationnées dans les collines et les montagnes. Une ligne de défense est établie par l'armée grecque, mais la force de l'offensive turque, appuyée par la Marine à partir de Novembre, parvient hélas à enfoncer la ligne Grecque. En Décembre, les Turcs sont aux portes d'Athènes, et le gouvernement Grec s'enfuie pour Corinthe. Parallèlement, les Turcs occupent l'Acarnanie sans rencontrer de résistance. A Athènes, la défense s'organise, et les autorités grecques sont bien décidées à empêcher aux Turcs de prendre la ville.

La Bataille de Macédoine :
Les Serbes, les Monténégrins, les Albanais et les Français font leur jonction en Mars 1904. Ils se portent à la rencontre des armées Turques sur l'ensemble de la ligne de front et parviennent à les repousser de plusieurs dizaines de kilomètres en quelques mois. En effet, les Turcs ayant choisi de concentrer leurs offensives contre Salonique et Athènes, ils ne peuvent pas résister à la poussée des Serbes, des Albanais et des Français, qui occupent une grande partie de l'Epire, ainsi que la région de Monastir sans rencontrer de véritable résistance. Hélas, à Strumica, les Turcs ont établit un solide fort, avec une garnison de 15 000 hommes, qui résiste pendant trois mois aux armées Franco-Serbes et au siège qu'elles conduisent. Le corps expéditionnaire Français et l'Armée Serbe ne peuvent, ainsi, pas faire leur jonction avec l'armée Grecque de Salonique.

La Bataille de Sofia :
Avec le départ de l'Armée Roumaine, les Bulgares sont chassés vers le Nord. Les Ottomans atteignent ainsi le Danube au début de l'été et poursuivent une tentative d'encerclement par le Nord des armées Bulgares. Ces dernières combattent cependant pour chaque centimètres carrés de terrain, avec un acharnement héroïque, et laissent de nombreux Ottomans sur chaque champs de bataille. Refusant d'abandonner ou de se rendre, l'Armée Bulgare parvient ainsi à sérieusement ralentir la progression Ottomane, qui ne réalise que de maigres réussites cette année.

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MessageSujet: Re: Insurrection de Macédoine (1901-1905)   Insurrection de Macédoine (1901-1905) Icon_minitimeVen 20 Déc - 12:56

1905 : Le Siège de l'Attique (Hiver - Printemps 1905)
C'est en effet bel et bien d'un siège qu'il faut parler pour l'ensemble de l'Attique. Les Ottomans ont rassemblé là toutes leurs forces disponibles afin d'enfoncer les lignes grecques, et la flotte Ottomane s'est positionnée tout autour de la péninsule Athénienne pour bombarder, de toute part, les positions des Grecs. Une large préparation d'artillerie contre les défenses grecques qui dure trois semaine. Mais ces derniers ont également bien préparer leur défense. L'Attique est tenu par trois lignes successives de fortifications et de défense pourvues d'obstacles antichars, de barbelées, de nids de mitrailleuses modernes, et de batteries d'artillerie, et prêt de 200 000 hommes en assurent la défense. La Gigantesque bataille de l'Attique s'annonce monstrueuse alors que face à cette armée, les Ottomans ont acheminé 300 000 Hommes par voie de terre et de Mer. Leur objectif ? Prendre Athènes et forcer les grecs à signer la paix. Quand aux Grecs, un seul mot d'ordre court parmi la troupe : Athènes, le symbole de la nation, DOIT TENIR !

La bataille s'engage donc alors que les Ottomans font le choix d'une avance minutieuse et soignée, prenant les positions grecques une par une, avec minutie, méthode, et rigueur. Les défenses grecques laissent peu de place à l'improvisation pour l'armée Ottomane cependant, et les soldats Ottomans paient le prix fort leurs assauts contre la Grèce, et nombre d'entre eux restent sur le carreaux. Globalement, la défense grecque tient donc très bien la ligne. Fin Mars, le commandement Ottoman envisage d'abandonner l'assaut contre l'Attique pour traverser le Golfe de Corinthe et s'emparer du Péloponèse. Mais c'était sans compter le Front Nord.

Le Siège de Strumica
Strumica, c'est la petite place Ottomane qui empêche aux coalisés de faire leur jonction en Macédoine. La place fortifiée qui permet au ravitaillement de l'Armée de Thessalie de se maintenir, en dépit des assauts réguliers de l'Armée Grecque. Strumica, c'est la cheville ouvrière de l'armée Ottomane. Et les Serbes et les Grecs le savent lorsque, le 6 Avril, ils prennent la place d'assaut par le Nord et par le Sud, après une intense préparation d'artillerie. L'affrontement est sanglant, et les défenseurs de Strumica laissent peu de répits à leurs assaillants, frappant systématiquement les premiers par d'audacieuses contre-attaques, et offrant une combativité sans borne à leurs ennemis, ils sont néanmoins battus en deux semaines. Le 21 avril, le Commandant Hamid est contraint de rendre les armes car son stock de munitions et de vivres à sauter dans un bombardement d'artillerie. Il quitte la place avec les honneurs des armées Grecques et Serbes, ses armes, et sa bannière, et rejoint les lignes Ottomanes de Thrace. Il y est néanmoins mit aux arrêts par le Sultan, accusé de haute trahison, de collusion avec l'ennemi, et de sympathie pour la révolution des Jeunes Turcs.

Repli Ottoman en Thessalie
L'annonce de la défaite Ottomane à Strumica interrompt la Bataille de l'Attique. Le Commandement Ottoman avait espérer que la cité tiendrait plus longtemps, hélas, c'était une erreur. Il ne faut donc pas gaspiller vivres, médicaments et munitions dans un siège sans avenir à Athènes, et tenter de briser à nouveau la progression grecque en Thrace. Les Ottomans empruntent les chemins de fer grecs mais font sauter les ponts, les tunnels et les aiguillages de la voie derrière eux, prenant ainsi une significative avance sur l'armée grecque, qui n'est qu'à Larissa lorsque commence la seconde bataille de Strumica.

La seconde bataille de Strumica (Août-Septembre 1905) :
Strumica est en effet un point névralgique de la défense coalisée également : il s'agit d'une position sérieusement affaiblie par la bataille précédente : les points fortifiés sont en ruine, et les troupes chargées de la défendre n'ont pas été relevées depuis la précédente bataille (les troupes Serbes, Françaises, et Albanaises étant occupées en Bulgarie et en Epire). Pour les Ottomans, il ne s'agit donc pas de rouvrir le corridor de Strumica. En effet, cet épisode de la guerre est terminée, et le Commandement Ottoman doit admettre qu'il devra reconquérir une bonne partie de son territoire avant de pouvoir reprendre le siège de l'Attique. Pour autant leur ennemi s'affaiblit beaucoup plus vite qu'eux, et les généraux Ottomans sont donc confiant.

En fait la seconde bataille de Strumica a pour enjeux d'éviter que les troupes Ottomanes ne soient contraintes à la reddition par manque de vivres et de munitions en Thessalie. Car cela, en revanche, serait un véritable coup dur pour l'armée Ottomane : la moitié de l'armée de Grèce partirait en fumée avec eux.

La Bataille de Strumica est ainsi l'une des plus violente de la guerre. Les Ottomans arrivent du Sud et du Nord simultanément, et brisent la défense alliée. Ils franchissent ainsi dès les premières heures le point stratégique de la citadelle et font leur jonction deux jours plus tard. Mais c'est aussi à ce moment que les deux cent mille grecs d'Attique arrivent en renfort en Chalcidique, en Macédoine, et à Strumica. Ils mènent ainsi un assaut frontal contre les Ottomans, et ravagent leurs arrières. Aussitôt, le Commandement Ottoman donne l'ordre de repli jusqu'aux lignes Ottomanes de Thrace. La Campagne de Thrace commence ...

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