Bataille de Méditerranée (1903-1905)

Les Grecs regroupent leurs forces navales et les forces navales Françaises au Pirée dès les premiers jours de Janvier, avec pour mission de tenter une stratégie du Saut de Puce en Mer Egée, en direction de la Crète, puis de Rhodes. Hélas, très rapidement, la flotte Turque sort de ses ports et patrouille au large de la Crète, faisant rapidement avorter le projet Grec. Préférant éviter une bataille rangée contre une flotte supérieure, les grecs se retirent au Pirée et s'y mettent en défense, afin de briser un blocus naval Turc si ces derniers devaient le tenter.

La Flotte Française, basée à Bizerte, mets en place un large blocus contre les côtes de la Tripolitaine, empéchant ainsi l'arrivée de renforts et de matériel pour les troupes que l'Empire Ottoman à mobiliser dans la région. Ce dernier espérait en effet conquérir rapidement la Tunisie et l'Algérie, puis rallier le Maroc pour le libérer de la domination Franco-Espagnole. Cependant, cette tentative semble vite avortée lorsque les Français commence le blocus de leur ravitaillement. S'estimant incapable de détruire une telle force navale Française, les turcs se replient en Mer Egée, une zone dont ils doivent impérativement garder le contrôle.

Alors que la flotte Turque et la flotte française se livrent à une grande partie de cache cache en Mer Égée et en Mer Méditerranée, la Flotte Russe se rend dans le Bosphore qu'elle espère bloquer afin de compliquer les manœuvres navales des deux parties de l'Empire Ottoman. Hélas, c'était négliger la puissance des canons Ottomans de Constantinople et de la Corne d'Or, qui pilonnent sans relâche les bâtiments Russes lors du passage de la Mer de Marmara. Trois des plus belles unités Russes sont coulées alors qu'elles rejoignent la Mer de Marmara, ou elles seront à l'abri de l'artillerie Turque et rempliront tout de même, partiellement, leur mission. Cependant, la Marine Turque accourt pour briser le blocus Russe, et la Mer de Marmara se transforme vite en un champs de bataille entre une flotte massive de cuirassés Turcs, et des bâtiments rapides, mais équipés de torpilles, de la flotte Russe. L'affrontement est néanmoins vite remporté par les Turcs, qui disposent d'une puissance de feu supérieure, et veillent à empêcher aux Russes d'arriver à portée. Dans la bataille, cinq cuirassés Turcs ont put être coulés, et huit autres endommagés, tandis que les Russes ont perdu deux cuirassés et douze croiseurs légers, et que les unités restantes de la flotte Russe sont endommagées. A la nuit tombée, les Russes franchissent le Bosphore en sens inverse, pour rejoindre leur base de Sébastopol. Pendant la traversée de la Mer Noire, hélas, le croiseur léger "Kiev III" coule corps et bien, du fait des dommages trop sévères qu'il a essuyé.

Les déplacements navals de la flotte Turc sont sérieusement affectés par les mouvements de troupes conduits par la Marine grecque en mer Egée. A plusieurs reprises, les navires de guerre grecs torpillent les bâtiments de transport de vivres et de munitions turcs, contraignant ces derniers à emprunté les voies routières des côtes, beaucoup moins sûres du fait de la présence de la poche de Salonique. Pour autant, plusieurs navires de la flotte grecque sont accrochés par l'artillerie lourde des cuirassés Turcs, et n'ayant pas le temps de dire ouf, se retrouvent au fond de la Mer Egée.

Les Turcs entendent briser le blocus. Et ils le montrent. La flotte Turque fait ainsi mouvement au large de malte pour escorter plusieurs convois de ravitaillement à destination de Tripoli. Aussitôt, la Marine Française vient affronter les bâtiments Turcs, et livre un violent combat naval qui se solde par une victoire décisive de la Marine Française. 6 Cuirassés turcs sont coulés, 13 croiseurs légers au fond de la Mer, quand la flotte de Méditerranée n'a perdu que deux cuirassés, trois croiseurs lourds et sept destroyers. Cependant, les turcs ont réussi leur coup, car nombre de bateau français ont été touchés par le tir de barrage de leur artillerie. Contraints de se replier jusqu'à Bizerte pour réparer, ils laissent la méditerranée libre, et les Turcs peuvent ainsi évacuer une partie de leur forces de Libye pour les rapatrier en Anatolie.

Le Blocus naval du Pirée et la concentration de la flotte Française sur les côtes de Tripolitaine limite tout véritables combats navals en méditerranée cette année. Le contrôle des mers reste globalement inchangé.