Département d'Etat

La moitié de la Production pétrolière mexicaine (2 unités) est sous contrôle américain. L'autre est sous contrôle Britannique. Elle peut-être rapatriée en sol américain si vous le souhaitez.

Nous rapatrions cette production.

...

Lisbonne propose la vente de trois unités d'Aluminium au prix de 1000$ l'unité au gouvernement Américain. Les délégués portugais semblent peu disposés à négocier le prix.

Haïti propose la vente de deux unités d'Aluminium au prix de 7 IC l'unité au gouvernement Américain. Une négociation semble possible. Mais Haïti refuse tout paiement en numéraire. Ils seraient en revanche disposés à l'échanger contre des ressources, notamment de l'Or.

Cuba a choisi de mener cette action économique conjointement avec la République Dominicaine, et sans en informer Washington pour une raison très simple : il fallait agir vite pour pouvoir déterminer un prix qui avantagerait durablement la République Cubaine et la République Dominicaine dans leurs relations ultérieures avec l'Allemagne, et qui permettrait de poursuivre l'objectif du développement rapide de l'industrie de l'Aluminium sur les deux îles. Les experts économiques Américains envoyés sur Cuba ont en effet rapidement compris qu'une telle demande Allemande ferait exploser la demande mondiale en Aluminium en contrepartie, l'Allemagne lançant de manière évidente une course à l'armement naval à l'échelle de toute la planète. Il fallait donc pouvoir poursuivre un double objectif :

• Tenter de fixer un prix mondial de l'aluminium qui soit le plus élevé possible.
  
• Tirer de ces accords des recettes substantiels qui permettent aux deux îles d'accroître leur production afin de correspondre à la future demande mondiale. Les gisements de Bauxite du Golfe du Mexique faisant partie des plus importants au monde.
  

Force est de constater que cela a fonctionné. Les Etats-Unis se sont aussi lancés dans la course au réarmement naval, même s'ils le font plus discrètement que les Allemands, et les autorités Cubaines subodorent qu'ils ne sont pas les seuls. Cela veut dire qu'il y a des gains substantiels à faire pour les deux îles dans les prochains temps. Cuba est donc tout à fait disposer à vendre son Aluminium à un tarif préférentiel à l'administration américaine, mais rappelle que le développement de cette production et des infrastructures portuaires Cubaines est jugé capital par les autorités de l'île en vue de son développement.

Il semble que les Dominicains n'aient été que des suiveurs dans l'affaire. Un télégramme cubain mentionnant simplement "Allemagne achète Aluminium STOP Quantité importante STOP Proposons vente à 8 IC STOP Suivez-nous STOP" a put être récupéré. La réponse dominicaine aurait été : "Vendu STOP". Les principaux décideurs semblent donc être des responsables politiques et économiques Cubains plutôt que dominicains.

Note en rapport au commerce international : L'USS Mississipi et deux monitors de classe Arkansas ont été vendus à la Roumanie pour une unité de pétrole. Le transfert des bateaux se fera sous pavillon US.

Les trois navires seront escortés par deux croiseurs légers de l'Atlantic Fleet qui rapatrieront leurs équipages réduits au strict minimum pour le transfert.

Pourrais-je avoir une estimation du temps de transit ?

Sous réserve que personne ne les arrête à Gibraltar et dans le Bosphore, ils arriveront en Roumanie dans deux semaines et seront de retour aux Etats-Unis dans un mois. Peut-être un mois et demi selon la durée du ravitaillement à Constanta.

Les USA se tournent vers l'Amérique latine et du Sud (notamment Honduras, Vénézuéla, Chili, Bolivie, Pérou, Argentine) en vue d'acquérir de la PI contre de l'argent par lots de 4 unités de PI.

Du bois ou de l'acier pourraient également servir de moyen de paiement si les nations sud américaines sont intéressées.

Le nombre de lots achetés dépendra des prix proposés par les différentes nations intéressées par la vente de leur PI.

Personne n'est intéressé par l'export de PI pour l'heure.

....

Mexique

Huerta est assuré du soutien des USA s'il devait se révéler que la situation mérite une répression féroce. En attendant de voir la situation se décanter les USA ne voient pas d'inconvénient à ce que la fraction zapatiste et sa rébellion soit traitée comme il se doit et que l'ordre soit rétabli dans l'Etat du Moléros par le général Huerta, pour peu qu'il dispose de l'appui de son président.

Le Gouvernement américain, selon les besoins de l'armée mexicaine, serait disposé à garantir la solde d'un noyau de soldats fidèles à la Nation Mexicaine par des moyens détournés.


Reyes est également contacté. Les Etats-Unis ne seraient pas non plus hostiles à une présidence Madero tempérée par des éléments rationnels et stables comme sa personne ainsi que celle de Huerta, pour les questions les plus dramatiques.

Le cas échéant, les USA pourraient appuyer la mobilisation de partisans de Reyes par des moyens détournés et ainsi garantir le paiement de leur solde.

En attendant, il est demandé si M. Reyes dispose de leviers au sein du gouvernement Diaz pour assurer une limitation dans la répression aux opposants modérés et s'il serait possible de faire libérer quelques partisans de Madero, notamment en vue d'isoler les rebelles zapatistes et éviter que la population modérée n'ait plus que Zapata en qui se reconnaître.

Huerta préparera donc soigneusement la levée de forces "fidèles à la nation Mexicaine".

(HJ : J'ai mal lu la bio de Reyes. Il a été exilé en Europe à l'heure actuelle en fait. Je considère que tu l'as contacté néanmoins.)

Le Général Reyes, depuis l'Europe, vous informe qu'en cas d'un soutien financier américain, il pense pouvoir assurer pleinement, et facilement, le contrôle du Nuevo Léon, à l'aide notamment d'une petite armée privée.

Madero dispose pour sa part de partisans au Chihuahua. La combinaison de leurs deux forces serait non seulement supérieure en nombre à la petite armée de Diaz, mais favoriserait sans doute des désertions dans l'armée en leur faveur, et garantirait donc le succès rapide de la guérilla.

Mr. L'ambassadeur Wilson en poste à Mexico reçoit l'ordre de conserver de bons contacts avec le général Huerta dans le cadre des actuels événements au Mexique.

Il sera en cela assisté par l'attaché naval de l'ambassade.

BNP Paribas, c'est une banque privé. C'est pas la Banque de France (qui est privée aussi d'ailleurs). Cependant elle s'inscrit dans une stratégie économique nationaliste, donc d'une certaine manière, il a un fort contrôle dessus.

.....

Vos services vous ont informés dès qu'ils ont eut accès à l'information. Un investissement supplémentaire permettra peut-être d'améliorer l'efficacité de ces renseignements dans chaque pays.

En Haïti, il semble que l'économie se remette en route progressivement. Il est toutefois encore trop tôt pour avoir un rapport plus circonstancié. Haïti ne vendra pas ses ressources dans un avenir proche.

........

Le Venezuela accorde à la standard oil des concessions pour l'exploitation d'éventuels gisements non découverts (200 $ utilisés à cette fin). Les prospections ont révélé la présence de 1 gisement d'une valeur de 1 unité de pétrole par an à ce jour.

Vu que Manea est parti (et que je refuse de jouer l'Angleterre comme PNJ), je ne peux te répondre que pour le Danemark, qui accepte de céder 12,5% des parts de sa compagnie pour 250 $.

AT&T est disposé à participer à l'opération, selon l'ampleur des aides gouvernementales pour ces acquisitions.

J'avais bien compris oui.

Considérant l'influence de la city dans la politique britannique, je considère que oui, l'anglais a au moins un droit de regard sur ce genre de choses.

Les danois sont payés : 250 $

Il est en outre proposé de racheter les parts restantes pour la même somme soit 250$ + deux unités de charbon à concurrence de 1 unité pour 1910 et une autre en 1911. Ces unités seraient transférées au moyen d'ordres d'achat inversés et prépayés (HRP : juste un mécanisme tenant l'Etat US éloigné de la transaction).

Le Danemark n'est pas désireux de sortir totalement de la-dite compagnie, et ne souhaite donc pas vendre.