Diplomatie interne Habsbourgeoise

A l'attention de M. Maura, chef du gouvernement légitime d'Espagne,

Soyez assuré Monsieur que la Double Monarchie conserve une estime et une affection toute particulière dont elle a eu l'honneur de conduire la destinée pendant 200 ans, lui apportant son âge d'or. Soyez également assuré que nous déploierons toute la pression diplomatique que nous pourrons pour contraindre la République Française et le Royaume-Uni de se retirer de votre pays et vous permettre de régler vos problèmes en interne.

Nous savons que l'embargo auquel vous êtes soumis par la Royal Navy, en contradiction avec toutes les lois de la guerre, est un poids certain, et sachez que nous nous emploieront à le faire cesser. Quoi qu'il en soit, par la présente, je prends contact avec vous afin de savoir si vous vous trouvez dans quelques nécessités financières ou logistiques, que nous pourrions résoudre via un transbordement par les ports Portugais. Vous n'avez qu'à nous faire parvenir vos demandes que nous nous efforcerons de satisfaire.

Par ailleurs, nous vous offrons par la présente missive notre assistance pour recouvrir les colonies Espagnoles rebelles du Sahara Espagnol et de la Guinée Espagnol. Il nous semble important que ces territoires ne propagent pas le venin du communisme auprès des peuples que nous nous efforçons de civiliser depuis des décennies et il ne nous semble pas que votre gouvernement soit en mesure de procéder à de telles opérations en étant sous blocus, si tant est que vous auriez des forces à y allouer. Avec votre accord, un corps expéditionnaire Austro-Hongrois, épaulé par la marine Impériale et Royale reprendrait le contrôle de ces territoires et les placerait sous son administration jusqu'à la fin des troubles afin que le sort puisse être solutionné. A ce moment la, ils seront rétrocédés à la couronne d'Espagne ou vendu selon vos désirs, à l'image de la vente programmée entre nos deux pays en 1898 à propos du Sahara ou de la vente de la Guinée à l'Angleterre à la fin du XIXème siècle. Quoi qu'il en soit, ce territoire ne serait plus en mesure de participer à l'effort de guerre contre vous.

En attente de vos réponses, veuillez accepter l'assurance des ma plus grande considération,

Alois Lexa von Aehrenthal, Ministre des Affaires Etrangères de l'Empire Austro-Hongrois

Maura accepte cette solution pour le moment.

HRP : Ceci n'est pas de la diplomatie à proprement parler, mais de l'espionnage. Je le mets ici car ça me semble le plus logique.

Le gouvernement fédéral désire mettre en place des réseaux d'influence au sein des élites politiques et économiques de deux pays voisins afin de d'atteindre plusieurs objectifs progressif détaillés ci-dessous :
-> Établir des relations cordiales
-> Limiter puis éteindre si possible les revendications irrédentistes (conjugué à nos reformes internes assurant le respect des minorités)
-> Aligner progressivement leurs orientations diplomatiques sur les nôtres.
-> Mettre sous tutelle informelle leurs économies nationales via une pénétration profonde des capitaux Danubiens.
-> L'établissement à termes d'alliances étendues conduisant à la vassalisation de facto de ces états.
-> L'intégration à la Fédération du Danube (résultat hautement improbable).

Pour ce faire, les réseaux devront mettre en place
-> Des actions de lobbying et d'influence auprès des élites politiques et économiques
-> Influencer de manière légale la façon dont la presse locale parle et évoque la Fédération et sa ligne politique
-> Favoriser la prise le contrôle d'actifs économiques par des personnes privées sujettes de la fédération ou lui étant favorable.

Les deux pays visés sont le Royaume du Monténégro et le Royaume de Roumanie.
-> 700$ sur l'année est alloué au réseau du Monténégro.
-> 1800$ sur l'année est alloué au réseau de Roumanie.
Ce budget est décorrélé des éventuels investissements que nous y feront.

En particulier, au sein du Royaume de Roumanie, pays allié membre de la Triplice et depuis 1883, ce réseau doit s'appuyer sur ces personnes pré-identifiées comme favorables à la Fédération :
-> Le Roi Carol Ier de Roumanie, pro-Triplice et familier du Kaiser Guillaume
-> Alexandru Averescu, militaire et homme politique pro-Triplice, ancien attaché militaire à Berlin.
-> Ion Dragalina, Autro-Hongrois d'origine et lieutenant dans l'armée Austro-Hongroise avant d'être libéré pour rejoindre l'armée Roumaine.
-> Petre Carp, homme politique Roumain et premier ministre en poste, ouvertement anti-Russe et pro-Triplice.
-> Titu Maiorescu, homme politique roumain et ministre des affaires étrangères en post, conservateur et pro-Triplice.

La Fédération du Danube annonce l'achat d'une unité de Chrome contre 4PI et 100$ à l'Empire Ottoman.

Les réseaux se mettent place. Ils commenceront à produire des effets discernables d'ici une dizaine d'année, s'ils sont accompagnés d'investissements conséquents dans ces pays et d'un rapprochement politique visible.

Proposition de traité d'amitié entre le Royaume du Monténégro et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube

La Fédération attache une très grande importance à ses relations de bon voisinage avec les royaumes chrétiens voisins de ses frontières. Dès lors, l'érection récent de la Principauté de Monténégro en Royaume de Monténégro et la fédéralisation de l'Empire Austro-Hongrois est l'occasion pour nous de proposer aux nouvelles autorités royales la signature d'un traité d'amitié et de collaboration entre nos deux nations.

ART 1 : De la reconnaissance des états

Le Royaume de Monténégro et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube reconnaissent leur indépendance et leurs frontières respectives en confirmation des accords déjà passés et reconnus par ces deux états, à savoir les traités de San Stefano de 1878 et de Berlin de 1881.

ART 2 : Du respect des intérêts commerciaux des états

Le Royaume de Monténégro et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte aux intérêts commerciaux de chacune des parties.

ART 3 : De la garantie du territoire Monténégrin

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à garantir l'intégrité territoriale du Royaume de Monténégro.

ART 4 : De la collaboration commerciale des états

Le Royaume de Monténégro s'engage à permettre les investissements Danubiens au sein de ses états jusqu'en 1920.
Le Royaume de Monténégro s'engage à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises Danubiennes jusqu'en 1920.
La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à investir 5PI (correspondant à 120% de la production Monténégrine en 1911) et 100$ (correspondant à 200% des revenus Monténégrin) jusqu'en 1920 afin d'oeuvre au développement économique du pays. Ces sommes seront révisables à la hausse selon l'évolution des économies respectives de deux états.
La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre l'accès au port Danubien de Cattaro aux entreprises Monténégrines aux mêmes conditions préférentielles que celles pratiquées par les autorités Monténégrines.

ART 5 : De la collaboration académique des états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre aux étudiants Monténégrins de venir étudier au sein de la Fédération. Des places seront alloués dans les universités, et en particulier celle en langue Serbo-Croate de Zagreb.
En particulier, la Fédération s'engage à faciliter l'accès aux classes de gestion et d'administration afin de permettre au Royaume de Monténégro de se doter d'une administration de haut niveau afin d'accompagner le développement économique du pays.

ART 6 : Du mariage princier

Le Prince Pierre Petrović-Njegoš et l'Archiduchesse Agnès-Marie de Habsbourg-Lorraine-Toscane se marient à Cetinje afin de sceller les bonnes relations entre nos deux familles régnantes. A cette occasion, l'Empereur François-Joseph se propose de procéder à une visite d'état.


Il est demandé au Royaume de Monténégro de bien vouloir réagir à ce document de travail. Toutes les clauses sont négociables, même si le document est signable en l'état pour la Fédération.

Le Roi doit consulter son allié Serbe avant toute prises de position.

HRP : C'est bien noté pour le Monténégro.

Proposition de traité d'amitié entre le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube

La Fédération attache une très grande importance à ses relations de bon voisinage avec les royaumes chrétiens voisins de ses frontières. La fédéralisation de l'Empire Austro-Hongrois, ayant entraîné la reconnaissance des droits des minorités Roumaines, est l'occasion pour nous de proposer aux autorités royales de Roumanie de renouveler et d’étendre la coopération déjà étroite entre nos deux états.

ART 1 : De la reconnaissance des états

Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube confirment et réitèrent la reconnaissent leur indépendance et leurs frontières respectives en confirmation des accords déjà passés et reconnus par ces deux états, à savoir les traités de San Stefano de 1878 et de Berlin de 1881.

ART 2 : De l'alliance entre les états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie réitèrent l'alliance défensive qui les lie signée le 30 octobre 1883.
Les deux états s'accordent à la renforcer via un accord permettant la construction sous licence, en Roumanie et à prix préférentiel, de :
- Fusils Mannlicher 1893
- Obusiers Skoda de 305mm
- Camions ÖAF
- De navires de guerre dans le port de Constança par les chantiers navals de la fédération.
Les deux états stipulent notamment s'accorder pour lutter conjointement contre l'irrédentisme slave (Russe, Bulgare et Serbe) qui menace leurs frontières respectives.

ART 3 : De la collaboration commerciale des états

Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte aux intérêts commerciaux de chacune des parties, et à les soutenir quand cela n'est pas au détriment de ses propres intérêts.
Le Royaume de Roumanie s'engage, en tant qu'allié et partenaire privilégié, à permettre les investissements Danubiens au sein de ses états jusqu'en 1920.
Le Royaume de Roumanie s'engage, en tant qu'allié et partenaire privilégié, à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises Danubiennes jusqu'en 1920.
La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à investir 10PI (correspondant à 50% de la production Roumaine en 1911) et 1000$ (correspondant à 100% des revenus Roumains) jusqu'en 1920 afin d'oeuvre au développement économique du pays. Ces sommes seront révisables à la hausse selon l'évolution des économies respectives de deux états.
La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à permettre l'accès au ports Danubiens sur l'Adriatique et aux ports Roumains sur la mer Noire à leurs entreprises à des conditions préférentielles équivalentes.
La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à permettre la libre navigation sur le Danube, de Vienne jusqu'à son embouchure, aux embarcations des deux pays, afin d’accroître les échanges commerciaux entre les deux états.

ART 4 : De la collaboration académique des états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre aux étudiants Roumain de venir étudier au sein de la Fédération. Des places seront alloués dans les universités, et notamment à l'université François-Joseph, en langue Roumaine, de Cluj.
En particulier, la Fédération s'engage à faciliter l'accès aux classes de gestion et d'administration afin de permettre au Royaume de Roumanie de se doter d'une administration du plus haut niveau afin d'accompagner le développement économique du pays et de disposer d'un appareil d'état de premier ordre.

ART 5 : De la circulation des populations

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à faciliter la circulation :
- Des populations roumanophones entre les deux états
et l'établissement :
- Des sujets Roumains désirant s'installer dans le Grand-Duché de Transylvanie
- Des sujets roumanophones du Royaume de Hongrie désirant s'installer dans le Royaume de Roumanie

ART 6 : Du mariage princier

L'Archiduc Charles-Albert de Habsbourg-Altenbourg et la Princesse Elisabeth de Roumanie se marient à Alba Iulia, capitale historique de la Transylvanie, afin de sceller les bonnes relations entre nos deux familles régnantes et la consolidation des liens entre nos deux pays. A cette occasion, l'Empereur François-Joseph se propose de procéder à une visite d'état.


Il est demandé au Royaume de Roumanie de bien vouloir réagir à ce document de travail. Toutes les clauses sont négociables, même si le document est signable en l'état pour la Fédération.

L'ensemble du traité est signable pour la Roumanie, à l'exception de son article III qui est impensable de sa première ligne jusqu'à l'avant dernière. La libre-circulation sur le Danube n'étant pas un problème.

La Fédération est curieuse de connaitre les points que le Royaume de Roumanie considère bloquant.
Quoi qu'il en soit, voila une proposition révisée de l'article III :

ART 3 : De la collaboration commerciale des états

- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte délibérément aux intérêts commerciaux de chacune des parties au delà de la juste et saine concurrence.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement, en tant qu'alliés et partenaires privilégiés, à permettre des investissements mutuels au sein de ses états jusqu'en 1920.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement, en tant qu'alliés et partenaires privilégiés, à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises des deux états jusqu'en 1920.
- La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à permettre la libre navigation sur le Danube, de Vienne jusqu'à son embouchure, aux embarcations des deux pays, afin d’accroître les échanges commerciaux entre les deux états.

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Proposition de traité d'amitié et de collaboration entre le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube

La Fédération est très sensible aux importants efforts perpétrés par le Royaume du Siam pour moderniser son état et en faire un acteur du monde moderne. Toutefois, nos relations diplomatiques n'ont pas évoluées depuis le traité de 1869 qui consistait simplement en la libéralisation du commerce du Siam. Nous nous proposons donc de rénover ce traité, et notamment d’accroître notre coopération industrielle et commerciale.

ART 1 : De la reconnaissance des états

Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube confirment reconnaître leur indépendance et leurs frontières respectives.
En particulier, la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à ne pas entreprendre d'action coloniale hostile à l'encontre du Royaume de Siam.

ART 2 : De la collaboration commerciale des états

- Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte délibérément aux intérêts commerciaux de chacune des parties au delà de la juste et saine concurrence.
- Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à permettre des investissements mutuels au sein de ses états jusqu'en 1920.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises des deux états jusqu'en 1920.

ART 4 : De la collaboration académique des états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre aux étudiants Siamois de venir étudier au sein de la Fédération. Des places seront alloués dans les universités des monarchies fédérées.
En particulier, la Fédération s'engage à faciliter l'accès aux classes de gestion et d'administration afin de permettre au Royaume de Siam de continuer sa modernisation et de se doter d'une administration du plus haut niveau afin d'accompagner le développement économique du pays et de disposer d'un appareil d'état de premier ordre.

ART 5 : De la collaboration spéciale des états en matière de caoutchouc

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à investir dans la production d'hévéa au sein du Royaume du Siam.
Pour ce faire sera constitué la Société Austro-Siamoise des caoutchouc, à capital public partagé paritairement entre les deux états. La fédération prendra en charge les frais de développement et production du caoutchouc. La fédération conservera 50% de la production de ces installations, le reste étant dévolu au Royaume du Siam.

ART 5 : De la construction du canal Thai

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à réaliser une étude pour le percement d'un canal entre la mer de Chine méridionale et la mer d'Andaman.
En cas de retour positif de l'étude de faisabilité, serait constitué pour ce faire la Société Austro-Siamoise du canal Thai, à capital public partagé paritairement entre les deux états et chargé de la réalisation du Canal mais dont les frais seraient portés par la fédération.

ART 6 : De l'île de Phuket

Dans le cadre de ces développements et engagements fédéraux quant au développement du Royaume de Siam, la fédération souhaite acquérir en location emphytéotique de 99 ans l'île de Phuket. La fédération s'engage à :
- Conserver la suzeraineté nominale du Royaume de Siam sur l'île de Phuket.
- Développer les infrastructures portuaires, minières et agricoles de l'île, qui seront restituées sans frais au Royaume de Siam à la fin du bail.
- Conserver le thaï comme langue officielle et ne pas œuvrer à la conversion de la population bouddhiste.
- Verser un loyer de 250$/an, équivalent à 50% des recettes fiscales du Royaume de Siam en 1911.

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A l'attention du gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Les récentes évolutions et entreprises conduites par notre allié l'Empire Allemand inquiète la fédération.
L'implication brutale et irraisonnée de l'Allemagne dans le conflit Espagnol qui aurait pu déclencher une guerre non impliquant de par les traités nous liant sans même nous informer ainsi que la volonté de l'Allemagne d'étendre sur la fédération son emprise économique ont poussé le gouvernement de la fédération à réévaluer la ligne diplomatique de notre état.

Toutefois, la politique du gouvernement de Sa Majesté n'est pas sans nous surprendre également. Jusqu'alors hostile aux interventions étrangères au sol et farouche défenseur de la stabilité et du statu quo en Europe, voila que vous vous impliquez fortement dans la guerre civile espagnole.

Le gouvernement de la fédération souhaiterait avoir quelques assurances et confirmation concernant l'évolution de la ligne Britannique :
- Le Royaume-Uni est-il toujours, à l'instar la fédération, un défenseur de la stabilité dans les Balkans, et opposé à l'accroissement de l'influence Russe aux dépends de l'Empire d'Ottoman, que ce soit directement ou via sa créature qu'est la ligue Balkanique ?
- Au delà de l'Espagne, dont la position éminemment stratégique pour l'Entente Cordiale peut justifier l'intervention en cours, le gouvernement Britannique considère-t-il toujours et conformément à sa politique jusqu'alors que la stabilité Européenne doit être préservée du mieux possible, y compris au détriment de révolutions armées socialistes ou communistes ?
- Le Royaume-Uni considère-t-il toujours le libéralisme économique comme la voie du progrès et oeuvre-t-il toujours pour permettre l'établissement de relations commerciales libres entre les états occidentaux et leurs dépendances ?

Si le gouvernement du Royaume-Uni devait toujours œuvrer dans ce sens et assurer à la fédération son engagement dans le maintien du statu quo dans les Balkans et la possibilité pour la fédération d'élargir ses horizons commerciaux, alors la fédération pourrait considérer de se rapprocher de l'Entente afin de faire entendre la voix de la raison, la voix de l'Entente, à l'Empire d'Allemagne et de permettre aux deux ensembles d’apaiser les tensions existantes et permettre une collaboration apaisée. En fonction des résultats de cette première collaboration, un réalignement plus conséquent pourrait suivre ultérieurement.

Citation :

ART 1 : De la reconnaissance des états

Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube confirment et réitèrent la reconnaissent leur indépendance et leurs frontières respectives en confirmation des accords déjà passés et reconnus par ces deux états, à savoir les traités de San Stefano de 1878 et de Berlin de 1881.

ART 2 : De l'alliance entre les états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie réitèrent l'alliance défensive qui les lie signée le 30 octobre 1883.
Les deux états s'accordent à la renforcer via un accord permettant la construction sous licence, en Roumanie et à prix préférentiel, de :
- Fusils Mannlicher 1893
- Obusiers Skoda de 305mm
- Camions ÖAF
- De navires de guerre dans le port de Constança par les chantiers navals de la fédération.
Les deux états stipulent notamment s'accorder pour lutter conjointement contre l'irrédentisme slave (Russe, Bulgare et Serbe) qui menace leurs frontières respectives.

ART 3 : De la collaboration commerciale des états

- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte délibérément aux intérêts commerciaux de chacune des parties au delà de la juste et saine concurrence.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement, en tant qu'alliés et partenaires privilégiés, à permettre des investissements mutuels au sein de ses états jusqu'en 1920.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement, en tant qu'alliés et partenaires privilégiés, à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises des deux états jusqu'en 1920 => Uniquement sur certaines marchandises ciblées et jugé nécéssaire à l'économie des deux pays. Chacun des deux états publiera annuellement une liste des biens et ressources concernées par les baisses de taxes pour l'année à venir.
- La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à permettre la libre navigation sur le Danube, de Vienne jusqu'à son embouchure, aux embarcations des deux pays, afin d’accroître les échanges commerciaux entre les deux états.

ART 4 : De la collaboration académique des états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre aux étudiants Roumain de venir étudier au sein de la Fédération. Des places seront alloués dans les universités, et notamment à l'université François-Joseph, en langue Roumaine, de Cluj.
En particulier, la Fédération s'engage à faciliter l'accès aux classes de gestion et d'administration afin de permettre au Royaume de Roumanie de se doter d'une administration du plus haut niveau afin d'accompagner le développement économique du pays et de disposer d'un appareil d'état de premier ordre.

ART 5 : De la circulation des populations

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube et le Royaume de Roumanie s'engagent à faciliter la circulation :
- Des populations roumanophones entre les deux états
et l'établissement :
- Des sujets Roumains désirant s'installer dans le Grand-Duché de Transylvanie
- Des sujets roumanophones du Royaume de Hongrie désirant s'installer dans le Royaume de Roumanie

ART 6 : Du mariage princier

L'Archiduc Maximilien-Eugène d'Autriche et la Princesse Elisabeth de Roumanie se marient à Alba Iulia, capitale historique de la Transylvanie, afin de sceller les bonnes relations entre nos deux familles régnantes et la consolidation des liens entre nos deux pays. A cette occasion, l'Empereur François-Joseph se propose de procéder à une visite d'état.

Le Siam propose le traité révisé suivant, compte tenu de l'enclavement Austro-Hongrois, il n'entend pas se lier outre mesure avec cet état. :

Citation :

ART 1 : De la reconnaissance des états

Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube confirment reconnaître leur indépendance et leurs frontières respectives.
En particulier, la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à ne pas entreprendre d'action coloniale hostile à l'encontre du Royaume de Siam.

ART 2 : De la collaboration commerciale des états

- Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à ne pas porter atteinte délibérément aux intérêts commerciaux de chacune des parties au delà de la juste et saine concurrence.
- Le Royaume du Siam et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à permettre des investissements mutuels au sein de ses états jusqu'en 1920.
- Le Royaume de Roumanie et la Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engagent mutuellement à mettre en place des tarifs douaniers sur les biens et capitaux réduits pour les entreprises des deux états jusqu'en 1920 => Uniquement sur une liste de biens scrupuleusement établie lors du traité de commerce.

ART 4 : De la collaboration académique des états

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à permettre aux étudiants Siamois de venir étudier au sein de la Fédération. Des places seront alloués dans les universités des monarchies fédérées.
En particulier, la Fédération s'engage à faciliter l'accès aux classes de gestion et d'administration afin de permettre au Royaume de Siam de continuer sa modernisation et de se doter d'une administration du plus haut niveau afin d'accompagner le développement économique du pays et de disposer d'un appareil d'état de premier ordre.

ART 5 : De la collaboration spéciale des états en matière de caoutchouc

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à investir dans la production d'hévéa au sein du Royaume du Siam.
Pour ce faire sera constitué la Société Austro-Siamoise des caoutchouc, à capital public partagé paritairement entre les deux états. La fédération prendra en charge les frais de développement et production du caoutchouc. La fédération conservera 50% de la production de ces installations, le reste étant dévolu au Royaume du Siam.

ART 5 : De la construction du canal Thai

La Fédération Impériale-Royale des Monarchies-Unies du Danube s'engage à réaliser une étude pour le percement d'un canal entre la mer de Chine méridionale et la mer d'Andaman.
En cas de retour positif de l'étude de faisabilité, serait constitué pour ce faire la Société Austro-Siamoise du canal Thai, à capital public partagé paritairement entre les deux états et chargé de la réalisation du Canal mais dont les frais seraient portés par la fédération.

ART 6 : De l'île de Phuket

Dans le cadre de ces développements et engagements fédéraux quant au développement du Royaume de Siam, la fédération souhaite acquérir en location emphytéotique de 99 ans l'île de Phuket. La fédération s'engage à :
- Conserver la suzeraineté nominale du Royaume de Siam sur l'île de Phuket.
- Développer les infrastructures portuaires, minières et agricoles de l'île, qui seront restituées sans frais au Royaume de Siam à la fin du bail.
- Conserver le thaï comme langue officielle et ne pas œuvrer à la conversion de la population bouddhiste.
- Verser un loyer de 600$/an, équivalent à 50% des recettes fiscales du Royaume de Siam en 1911. (prise en compte des modifications de revenus intervenant à compté de 1912).

Le Royaume uni répond de la manière suivante :
- Considérant l'attitude Ottomane qui consiste à manger à tout les râteliers sans définir une ligne de conduite claire dans les Balkans, le Royaume Uni est en train de redéfinir ses positions et sa politique dans la région.

Les autres questions posées par le Gouvernement Austro-Hongrois sont considérées comme étant sans objet. Il est évident que le Royaume-Uni, qui a toujours défendu les faibles et les opprimés, continuera de le faire avec tout les moyens diplomatiques à sa disposition.

La fédération ratifie les deux traités tels que proposés par la Roumanie et le Siam.

La fédération prend note de la position du Royaume-Uni.

Voici l'accord négocié avec Aranir avant son départ. Est-ce que je peux le considérer comme validé ou le PNJ Ottoman veut le renégocier ?

ART 1 : De la coopération ferroviaire

En confirmation des accords passés en 1883 entre l'Empire Ottoman et l'Empire Austro-Hongrois, l'Empire Ottoman concède la construction, à ses frais et dont il conservera le capital, d'une voie ferrée reliant Sarajevo à Thessalonique selon le tracé de son choix sur le territoire Ottoman.

Un accord de coopération est signé entre les Chemins de fer Orientaux Turcs d'une part et les Magyar Államvasutak et k.k. österreichische Staatsbahnen d'autre part est signé et permet de créer une ligne directe Vienne - Constantinople avec arrêts à Budapest, Sarajevo et Salonique via le Sandjak de Novi Pasar.

ART 2 : De la coopération douanière

Dans un esprit de stimulation du commerce entre nos deux états, et afin de stimuler le dynamisme de leurs économies respectives, les deux Empires s'accordent à réduire leurs taxes douanières sur tout un ensemble de produits dont les autorités estiment que c'est approprié. Cette liste de produits sera mise à jour chaque année.

ART 3 : De l'investissement en Roumélie

L'Empire Ottoman autorise la fédération et ses entreprises privées de certains secteurs à investir en Roumélie afin de développer les infrastructures productives locales. Ces filiales locales seront soumises à la réglementation Ottomane. La liste des secteurs autorisés sera mise à jour chaque année, mais tout changement ne sera pas rétroactif.

ART 4 : De Thessalonique

L'Empire Ottoman autorise la fédération à commercer depuis le port de Thessalonique.
Les mesures suivantes s'appliquent :
-> Toute marchandise à destination ou en provenance exclusive de la fédération et ne faisant que transiter via la ligne Sarajevo - Thessalonique et le port de Thessalonique sont exempté de frais de douanes.
-> Toute marchandise ne répondant pas précisément aux conditions sus-nommées sont soumises aux conditions normales en vigueur dans l'Empire Ottoman.

ART 5 : Du développement industriel Ottoman

La fédération du Danube autorise ses entreprises à investir et développer au sein de l'Empire Ottoman les industries suivantes :
-> Aciéries
-> Equipement agricole
-> Production et distribution d'énergie électrique
L'Empire Ottoman a la charge de mettre en place les conditions d'accueil des entreprises, la fédération elle autorisant les transferts de technologie dans ce domaine.

ART 6 : De la stabilité en Roumélie

La fédération s'engage à garantir les frontières de l'Empire Ottoman dans sa partie Européenne et à lutter, y compris au moyen des armes, à toute modifications des frontières voulues par des états tiers ou des mouvements révolutionnaires frappant l'Empire Ottoman.

ART 7 : De la circulation des personnes

La fédération s'engage à permettre l'accès à ses universités un nombre défini d'étudiants Ottoman chaque année, afin de moderniser l'administration de l'Empire.
Les deux états s'engagent à faciliter la circulation des populations slaves de leurs états respectifs afin de leur permettre de circuler plus librement au sein de leur espace culturel.

A l'attention de M. Maura, chef du gouvernement légitime d'Espagne,

Le blocus imposé par la Royal Navy est malheureusement impossible à franchir. Toutefois, il ne s'applique pas aux navires et transports diplomatiques, conformément aux lois relatives à l'immunité diplomatique.

Dès lors, le gouvernement fédéral s’interroge sur l’opportunité d'envoyer en Espagne un certain nombre d'officiers supérieurs à même d'encadrer l'armée Espagnole, tant sur des tâches de l'intérieur que sur le front. Est-ce que le le Royaume d'Espagne serait sensible à cette proposition ? Nous vous communiquerions alors la liste des officiers Danubiens à même de rejoindre l'Espagne, mais dont ferait parti a minima Karl Tersztyánszky von Nádas, Arthur Arz von Straußenburg et Rudolf Stöger-Steiner von Steinstätten.

En attente de votre répontre, veuillez accepter l'assurance des ma plus grande considération,

Alois Lexa von Aehrenthal, Ministre des Affaires Etrangères de la Fédération du Danube

Le Royaume d'Espagne considère cette option avec bienveillance.

A l'attention de son Excellence Luitpold de Bavière, régent du Royaume de Bavière

Nos deux nations sont amies depuis des temps immémoriaux, unis dans la défense de la foi catholique et de l'honneur de nos maisons de Habsbourg et Wittelsbach. Nous n'avons pas oublié avec quel empressement la Bavière était venue au secours de l'Autriche en 1866. Une relation également familiale puisque feu votre épouse Auguste-Ferdinande était une Habsbourg, fille de notre aimé cousin Léopold de Toscane. Dès lors, nous souhaitons réaffirmer au gouvernement Bavarois et à la famille de Wittelsbach notre soutien politique absolu.

Si, au hasard de l'évolution des évènements, le gouvernement Prussien ne devait pas être en mesure de vous permettre d'assurer l'ordre public, la sécurité de l'Eglise et celle de votre maison, sachez que la fédération du Danube est en mesure de vous apporter une aide matérielle, politique et éventuellement militaire si requise pour vous permettre d'assurer la stabilité du Royaume de Bavière.

Son Altesse Impériale l'Empereur François-Joseph

A l'attention de sa Majesté Frédéric-Auguste III de Saxe, roi de Saxe

Nos deux nations sont amies depuis la fin des guerres Napoléoniennes, unis dans la défense de la germanité et de l'honneur de nos maisons de Habsbourg et Wettin. Nous n'avons pas oublié avec quel empressement la Saxe était venue au secours de l'Empire en 1866, et se constituant rempart de l'Autriche. Une relation également familiale puisque votre épouse Louise-Antoinette est une Habsbourg, fille de notre aimé cousin Ferdinand de Toscane. Dès lors, nous souhaitons réaffirmer au gouvernement Saxon et à la famille de Wettin notre soutien politique absolu.

Si, au hasard de l'évolution des évènements, le gouvernement Prussien ne devait pas être en mesure de vous permettre d'assurer l'ordre public, la sécurité des institutions et celle de votre maison, sachez que la fédération du Danube est en mesure de vous apporter une aide matérielle, politique et éventuellement militaire si requise pour vous permettre d'assurer la stabilité du Royaume de Saxe.

Son Altesse Impériale l'Empereur François-Joseph


A l'attention de sa Majesté Guillaume II de Wurtemberg, roi de Wurtemberg

Nos deux nations sont amies depuis la fin des guerres Napoléoniennes, unis dans la défense de la germanité, de la foi catholique et de l'honneur de nos maisons de Habsbourg et Wurtemberg. Nous n'avons pas oublié avec quel détermination le Wurtemberg était venue au secours de l'Empire en 1866. Une relation également familiale puisque votre héritier Albert de Wurtemberg est marié à une Habsbourg, sœur de notre propre héritier François-Ferdinand. Dès lors, nous souhaitons réaffirmer au gouvernement Wurtembergeois et à la famille de Wurtemberg notre soutien politique absolu.

Si, au hasard de l'évolution des évènements, le gouvernement Prussien ne devait pas être en mesure de vous permettre d'assurer l'ordre public, la sécurité des institutions et celle de votre maison, sachez que la fédération du Danube est en mesure de vous apporter une aide matérielle, politique et éventuellement militaire si requise pour vous permettre d'assurer la stabilité du Royaume de Wurtemberg.

Son Altesse Impériale l'Empereur François-Joseph

Les landers Allemands vous remercient de votre soutien. Mais ni leurs Royaumes, ni l'Empire ne sont en danger à l'heure actuelle.

A l'attention du gouvernement de transition de l'Empire Allemand

Comme spécifié dans la communication publique produite, la Fédération du Danube s'abstiendra de tout commentaire et jugement sur les événements de politique interne survenus en Allemagne ces derniers jours, qu'elle laisse à la libre appréciation de ses élites.

La Fédération du Danube souhaite par ailleurs confirmer à l'Empire Allemand qu'elle respectera ses engagements envers lui et qu'elle ne se considère pas déliée de ses liens d'amitié et de ses engagements politiques et militaires conclus lors des traités de 1879 instaurant la Duplice et de 1910 instaurant la Ligue des Nations, les événements de janvier n'impactant pas la continuité politique de l'Empire. Etant donné la délicate situation militaire de l'Allemagne, la Fédération peut considérer, sous demande expresse du gouvernement Allemand, le déploiement d'une force de défense au sein du Palatinat Rhénan ou du Grand-Duché de Bade. Nous appelons néanmoins au dialogue avec la France, la Fédération n'étant pas en capacité de conduire une guerre contre une puissance majeure à l'heure actuelle.

En particulier, la Fédération tient à faire savoir à qu'elle se tient à la disposition de l'Empire Allemand afin de lui porter assistance via tout moyen si d'importants troubles sociaux devaient se produire et mettre en péril la stabilité de l'état et de l'ordre social. La stabilité de l'Empire d'Allemagne est un enjeu essentiel pour la fédération, tant celle-ci peut être un terreau fertile pour des idées révolutionnaires. Nous vous informons que dans cet esprit, une assurance similaire a été offerte aux Royaumes de Bavière, de Wurtemberg et de Saxe aux premières heures de la crise afin de palier à un éventuel effondrement du gouvernement central, scénario que nous redoutions mais qui semble, fort heureusement, s'écarter. Toutefois, afin d'éviter toute propagation via des mouvements incontrôlés de matériel et de population entre nos états, la fédération informe Berlin qu'elle suspend l'application du traité d'union douanière sine die afin de laisser le temps à la situation de se stabiliser.

La Fédération appelle néanmoins le gouvernement transitoire à assurer la sécurité de l'Empereur Guillaume II et de sa famille, à lui conserver ses titres et la structure monarchique de l'état, ciment essentiel de la nation Allemande, et à lui octroyer la fonction honorifique mais néanmoins essentielle de représentant de l'unité du pays à l'image des couronnes Suédoises ou Britanniques.

Le Ministre des Affaires Etrangères, Conrad Franz Von Holtzendorff se demande quand même pourquoi les autorités Autrichiennes ont commencé par avertir les princes Saxons, Bavarois et Wurtembourgeois avant de s'adresser au gouvernement légitime de l'Empire.

La prise de contact en premier lieu avec les Maisons Royales de Bavière, de Wurtemberg et Saxe s’explique très simplement par trois raisons :
- Les maisons de Wurtemberg, de Wettin et en particulier de Wittelsbach sont très proches et possèdent de forts liens affectifs avec la Maison de Habsbourg-Lorraine, et l’Empereur Francois-Joseph était légitimement inquiet de leur santé, sécurité et établissement.
- Les états Saxons, Bavarois et Wurtembergeois sont frontaliers des deux plus gros états industriels de la Federation, que sont la Bohème et l’Autriche, et toute déstabilisation socialiste pourrait avoir des répercussions catastrophique au sein de la fédération. Le gouvernement Impérial se doit d’envisager tous les moyens de protéger des intérêts vitaux alors que la survivance du gouvernement centrale n’était pas assurée.
- Le gouvernement de la fédération ne savait tout simplement pas à qui s’adresser à Berlin, et quel était le gouvernement légitime de l’Empire avec lequel traiter sur le moment. Elle s’est donc adressée aux états constitutifs persistants en l’attente de l'émergence d’un gouvernement de transition avec lequel communiquer et être transparent, ce que nous avons fait.

Quoi qu’il en soit, ces prises de contact ne doivent pas être considérées par l’Empire comme une tentative de nuire à son intégrité politique ou une atteinte à son indépendance, mais bien comme des mesures d’urgence palliatives transitoires.

Le gouvernent Autrichien comprend la réaction du gouvernement Allemand, et lui présente ses excuse si ses actions lui ont, d’une manière ou d’une autre, causé un tord dans la conduite de ses affaires.

Il est toutefois essentiel que le gouvernement Allemand comprenne que l’objectif de ces missives n’avaient en aucun cas pour objet de saper la suzeraineté Allemande, reconnue et acceptée depuis maintenant bientôt 50 ans, mais bien celui de permettre à l’Autriche, en cas d’effondrement du gouvernement et de l’état de droit en Allemagne, d’intervenir avec une base légale. En aucun cas des troupes de la fédération n’auraient traversée ni ne traverseront la frontière sans y être formellement invitée par un gouvernement légitime. Nous nous permettons neansmoins de rappeler au gouvernement Allemand que la Fédération, en plus des troubles socialistes, doit gérer un ensemble de problématiques nationalistes qui sont un terreau fertile pour ces idéaux menaçant l’existence même de notre état, et qui exigent du gouvernement fédéral toute l’anticipation et la prudence possible, quel que soit le scénario envisagé.

Afin de dissiper tout malentendu et d’éviter à un malaise de s’installer dans une relation de confiance qui dure depuis plusieurs décennies déjà, l’Empereur se propose de venir visiter le gouvernement Allemand à Berlin dès que les conditions seront jugées adéquates par votre gouvernement. Ce sera la l’occasion de s’expliquer de vive voix, réparer un lien de confiance que vous considérez froissé et établir une nouvelle vision de politique étrangère commune et partagée, l’Autriche ayant été régulièrement surprise des orientations diplomatiques et stratégiques de ces deux dernières années, à fortiori conduite sans aucune communication à l’égard de son allié le plus proche alors même qu’elles avaient de profondes implications.

Le secrétariat de la fédération confirme à ses homologue la venue de l'Empereur François-Joseph à Berlin en mars. La rencontre, à la vue des récents développements dans les Balkans, semble d'autant plus bienvenue.

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A l'attention de Nicolas Ier, roi de Monténégro

La fédération n'a pu s'empêcher de remarquer que le Royaume de Monténégro ne s'est, pour le moment, pas joint à la déclaration de guerre commune des Royaumes de Bulgarie, Serbie et Grèce à l'encontre de l'Empire Ottoman.

La fédération enjoint le Royaume de Monténégro à rester hors de conflit qui s'annonce meurtrier, dur, et potentiellement dévastateur pour l'ensemble des états Balkaniques et qui s'annonce durable.