Certes, il ne s'agit pas de contredire ni de discuter sur la rentabilité de tels accords. Mais bel et bien de parler d'un droit que l'Epire s'octroie de son propre chef. Selon la tradition macédonienne, le protectorat et la vassalisation laisse libre la nation en question sur ses terres, en revanche, pour tout ce qui concerne ce qui outre-passe ses frontières elle doit en référé à son hegemon et suivre la politique extérieure de celui-ci...
Or l'Epire, sur ce point, profitant du changement royal, de ma nomination de roi-régent, ne respecte pas les règles les plus élémentaires de la vassalisation. Que cela ne soit donc pas vue par le monde comme une marque de faiblesse du pouvoir macédonien ! Il n'en ai rien ! Nous allons donc, en hégémon de droit et de justice réfléchir à une solution pacifique quand à ce que nous considerons comme un affront, une solution qui n'entrainera pas la guerre autant que faire ce peut mais aussi une solution qui permettre de poursuivre l'embryon commercial naissant entre la Macédoine, Rome et l'Epire.
Concernant l'affaire de régence, le feu roi qui fut impliqué dans cette affaire avait laissé les libres droits concernant la succession au conseil épirote et avait même retirer au passage les garnisons macédoniennes présentes dans le plus grand des ordres, preuve alors de la bonne volonté du royaume de macédoine vis à vis de l'Epire. Ce qui est d'autant plus vrai alors qu'à ce moment, la garde macédonienne avait la main sur le trésor épirote qu'elle n'a pas touché du moindre pouce, au contraire, son comportement fut exemplaire !