Grande Guerre d'Anatolie (-289/-280)

La Guerre Pontique éclate cette année lorsque 3 000 Soldats du Pont marchent contre les défenses des Rois Colches, qui résistent avec une petite armée d'un millier d'hommes. Les troupes du Pont sont rapidement renforcées par 5 000 Soldats Bysassiens qui viennent combattre à leurs côtés afin d’accroître la Force de Frappe de l'Armée Pontique. Au même moment, dans le Bosphore, les Bysassiens ferment le détroit du Bosphore aux navires Macédoniens. Les progrès sont rapides et les conquêtes nombreuses. Ils le sont encore plus lorsqu'au nord, 2 000 Soldats Pontiques débarquent encore, afin de combattre les troupes Colches en attaquant par la côte. La Capitale Colche est rapidement menacée.

D'un petit conflit local, la Guerre Pontique vire à un conflit global lorsque cette année, 60 000 Thraces et 50 000 Daces entrent dans le Royaume de Lysimaque par le Nord, pillant toutes les terres tenues par des grecs et les temples de ces derniers. La masse des cavaliers Celtes est très largement dispersée dans la campagne, et reçoit rapidement le soutien de plusieurs milliers de paysans et citoyens Celtes, levés à l'initiative de Nobles Celtes locaux et disposés à rejoindre l'armée Celte. Cette immense force d'invasion déferle sur la thrace, brûlant et pillant plusieurs colonies au passage. Ils semblent partout et nulle part à la fois : les Celtes ne livrent pas bataille : ils passent le Danube, raident, pillent, occupent des places fortes faiblement défendues, puis repartent en laissant derrière eux de petites unités de guerriers autonomes, renforcées et ravitaillées par les populations locales.

Au même moment, au Sud, une imposante armée Macédonienne, de 32 800 Hommes avance en terre Byseennes, ils ne pillent pas, et progressent par des sentiers de traverse. En Mars, ils occupent l'Hellespont et en empêche le passage. La flotte Macédonienne effectue alors des raids sur l'Ionie. En Mai, ils sont à proximité de Byzance, ou, malgré leurs brillantes stratégies, et leurs reconnaissances efficaces, ils tombent dans une embuscade des troupes de Lysimaque. Ces dernières, qui avait fait le pari audacieux de tenter d'affronter les armées Celtes en terrain découvert, dans une bataille rangée, ont été surprises par les attaques massives des Celtes, forts de 110 000 Hommes au total. C'est quasiment un peuple entier qui leur tombe dessus. Aussi, ils battent en retraite, et choisissent d'affronter les Macédoniens, un ennemi contre lequel ils ont plus de chances.

L'Armée Byséenne compte 14 000 Hommes, l'Armée Macédonienne 25 000 (des troupes étant restées en retrait pour assurer la sécurité). Mais les Macédoniens peuvent compter sur une armée de Vétérans, ce qui n'est pas le cas des Byséens. Si ces derniers ont été bien instruit, il leur manque l'expérience du choc. Les Macédoniens sont cependant surpris par la vigueur et la violence de l'attaque Byséenne, qui, profitant de l'effet de surprise, brise toute possibilité d'organiser une tactique ou une formation quelconque pour les Macédoniens. L'attaque vire au charnier, et non plus à la bataille. Et une fois l'effet de surprise passée, c'est la vigueur individuelle de chaque soldat qui compte, non plus la tactique.

Contre toute attente, les Byséens remportent la bataille. Mais c'est une victoire à la Phyrrus : les pertes sont effroyables ... pour les deux camps.

La Guerre se porte alors au Sud : depuis Milet, Halicarnasse et d'autres villes côtières telles que Rhodes et Argos, les troupes de la Ligue Etolienne, fortes de 60 000 Hommes, débarquent en territoire Byséen. Elles tentent de convaincre les grecs de ces régions de les suivre, et réussissent globalement à s'assurer la fidélité de la Lycie, Carie et Pamphylie. Mais ces régions constituent des Etats indépendants et autonomes plutôt que de rejoindre la Ligue Etoliennes, et leurs petites armées se cantonnent à des stratégies défensives. Les Grecs continuent alors au Nord, jusqu'à la ville de Pergame. Et là, ils ne rencontrent pas une révolte amicale, mais une révolte hostile. A Pergame, un Noble local se soulève contre les Etoliens pour défendre ses terres, et se revendique comme un Royaume indépendant. Il fait appel à 30 000 de ses citoyens pour tenir les murs de sa cité. Les raids Macédoniens en Ionie lui ont assuré la fidélité de son peuple. Ce dernier s'attaque d'ailleurs aux arrières des troupes Etoliennes, ce qui menace sérieusement la Durée du Siège ...

Enfin, à l'Est, en Colchis, les troupes du Pont font leur jonction devant les murs de la Capitale Colches, qui tombe en quelques mois. Ils occupent alors tout le pays. Mais le peuple Colche ne se laisse pas faire. De nombreuses révoltes éclatent un peu partout, affectant sérieusement la stabilité Pontique et surtout, le ravitaillement de ses armées dans les montagnes du Caucase. A l'Est, en effet, les troupes d'Ibérie et d'Atropatènes marchent contre les forces du Pont.

Avec la Signature d'une trêve en Thrace et le quasi-doublement de la superficie de la Thrace, la Guerre prend fin dans la région, coupant le front par son milieu en une zone neutre sous contrôle Thrace. Les Macédoniens abandonnent leurs terres occupées et se replient sur la Macédoine ou ils consolident leur défense en vue de tentatives d'invasions Byséennes, voire même, Thraces, car la confiance semble rompue entre les deux Etats. La Thrace étant cependant très instable, les combats dans cette région, s'ils devaient arriver, seront loin d'être déséquilibrés.

C'est en Anatolie que le conflit prend une ampleur inimaginée lorsque Pergame et la Ligue Etolienne arrivent finalement à un accord qui met fin au siège de Pergame. Les deux Etats signent une alliance et conjuguent leurs forces pour marcher vers le Nord, en Bythinie, ou cette fois, la résistance se fait bien plus forte. A Nikae, les 90 000 Soldats de l'Armée Pergamo-Etolienne entament un nouveau long siège. Ils sont désormais aux portes de Byzance et de Chalcédoine, les deux villes qui ferment le détroit du Bosphore. 26 000 Soldats Byséens se portent contre eux et les combattent sous les murs de Nicae. La bataille est extrêmement serrée. Mais une fois de plus, les Byséens remportent une victoire de Phyrrus, en contraignant les troupes Etoliennes et Pergamites à se replier vers Pergame pour se réorganiser. L'Armée Etolienne et Pergamite se disperse alors vers le Sud et commence à reconstituer ses forces. Il leur faudra probablement une année pour se rassembler intégralement et éviter des désertions.

La surprise se trouve en Mer Egée, lorsque la flotte Crêtoise, gigantesque, alliée à la flotte Byséenne, occupe quasiment toute la région et mène plusieurs débarquement sur les îles des Cyclades, les occupant sans difficultés. Une immense armée Crêtoise, forte de 150 000 Hommes, débarque dans l'Attique et Libère Athènes et Thèbes qui constituent une nouvelle Ligue de Cités Grecques à Thèbes, dans l'Attique.

Enfin, dans la région du Pont, la guerilla se poursuit et les troupes Pontiques ont bien du mal à tenir leurs lignes face aux assauts répétées de la guerilla. Même avec le renfort de 12 000 Hommes.

La guerre reprend de plus belle. Suite au refus des Byséens de signer l'accord de paix offert par l'Etolie, cette dernière mobilise 19 000 Soldats supplémentaires et marche à nouveau contre Lysimaque. Ce dernier fait donc face à 50 000 Etoliens et 21 000 Pergamites qui marchent uniformément vers le Nord : vers Nicée. Ils mettent le siège devant la ville une fois de plus. Leur propagande pour gagner le soutien des Grecs d'Anatolie n'a eut que peu de succès.

C'est en Grèce que les Combats sont les plus violents cette année. Les Crêtois, forts de 150 000 Hommes, font face à 90 000 Achéens, renforcés par 20 000 Hoplites d'une ligue nouvellement formée, autour de la Ligue Thebenne : la Ligue Corinthienne, Satellite de la Macédoine. Les Etoliens rassemblent également une nouvelle Armée de 100 000 Hommes, qui se joint aux troupes Achéennes et Corinthiennes, tandis que face à elles, les cités d'Athènes et de Thèbes ne parviennent à rassembler que 50 000 Hommes. Ces Macédophiles sont en effet largement favorable à la reconquête de leurs terres par la Macédoine ou la Ligue Corinthienne, et tous rêvent au jour ou les Tyrans Crétois qui les gouvernent seront renversés. Ces troupes monstrueuses : 210 000 Grecs Pro-Macédoniens contre 200 000 Grecs pro-Crétois, se rencontrent sous les remparts du Phyrée, au coeur de l'attique. La bataille fait rage pendant des heures, voire des jours. Elle couvre toute la plaine Athénienne et les pertes sont effroyables. Mais finalement, les Crétois l'emportent, massacrent une bonne moitié de leurs adversaires, et ne subissent qu'un quart de leur armée en pertes. La situation est grave en Grèce. Désormais, l'avantage semble être sérieusement dans le camp des Byséens.

C'était toutefois sans compter la bataille de la Mer Egée, qui opposent les flottes coalisées de Tarente, Crotone, Locres, Rhegion, Syracuse, Megara Hyblaea, de l'Etolie et de la Macédoine, à la flotte Créto-Byséenne. Coinçant les innombrables, mais légers, navires Crétois, dans des baies abritées, ou leur vitesse est inutile et leur nombre une faiblesse, les trirèmes Syracusaines et les Quinquérèmes Macédoines envoient de nombreux navires Crétois par le fond.

La Ligue de Grande Grèce est en effet entrée en Guerre à son tour. Et c'est à grand fracas qu'elle débarque en Crête, forte de 170 000 Hommes, elle conquiert et occupe la Crète presque sans qu'aucune résistance ne lui soit donnée. Les Crétois, qui peuvent compter sur leurs archers, habituellement, sont totalement démunis face aux nouvelles troupes Syracusaines, rompues désormais, à la Guerre de brousse, et vétérans d'années de guerre italiques.

En Afrique du Nord enfin, les colonies Crétoises sont occupées sans coup férir.

Dans le Caucase, le Pont occupe désormais définitivement le Colchis et il semble qu'il serra difficile à déloger. De nombreuses places fortes sont occupées et assurent le contrôle de points stratégiques. Mais c'est peu pour les 10 000 Mercenaires Arméniens nouvellement recruter qui marchent maintenant dans l'Est et assiègent les places fortes unes par unes. Bientôt, ils auront reconquit le Colchis !

Vaste guerre navale dans les eaux de la Mer Egée cette année. Sous un commandement Ptolémaïque unifié, les flottes Byséennes, Pontiques, et Crêtoises, combattent aux côtés d'une importante flotte Egyptienne contre les troupes de la Ligue de Grande Grèce, de l'Etolie, et de la Ligue Corinthienne. La Mer Egée se transforme en un vaste champ de bataille pendant quelques temps. Mais les deux flottes ne cherchant aucunement à éviter un combat décisif, une grande bataille navale ne tarde pas à avoir lieu dans le cratère de l'île de Santorin et autour de cette dernière. Les combats durent plusieurs heures. Et par certains aspects, ils sont également terrestres puisque d'importantes forces pro-Macédonienne ont débarquer sur l'île afin de mettre en place des Balistes et des armes lourdes. Cela contraint donc forcément les troupes Héllénistiques à débarquer également sur l'île pour affronter les Grecs sur terre. Cependant, malgré d'âpres et violents combats, ce sont les flottes Grecques et Macédoniennes qui sortent vainqueures de cet affrontement décisif, sur mer, et pour la première fois dans cette guerre. La Mer Egée semble aux mains des Grecs, et plusieurs des plus belles unités Egyptiennes et Byséennes ayant été immobilisées dans le cratère de l'île de Santorin à la fin du combat, les Egyptiens et Anatoliens voient leurs effectifs navals sérieusement amoindris. Les Crêtois, pour leur part, commencent à sentir les effets de la guerre, et leur flotte perd sérieusement en puissance. Elle reste pourtant la plus imposante de la région en terme de nombres.

La victoire navale en Egée assurée, les Grecs peuvent envoyer de nouvelles troupes en Anatolie, ou les Egyptiens ont par ailleurs débarquer avec une armée de 30 000 Hommes. Au passage, les Macédoniens réaffirment leur domination sur les Cyclades en y plaçant 5 000 Hommes en garnison. Pendant ce temps, les Egyptiens combattent actuellement dans le Sud de l'Anatolie contre quelques 60 000 Soldats Lyciens, Pamphyliens et Cariens. Leurs progrès sont significatifs. Cependant, c'est au nord que les combats sont les plus sérieux. Ainsi, 10 000 Mercenaires Grecs débarquent en Troade et mettent la Région à feu et à sang. Aux ordres de la Macédoine, ils viennent renforcer le siège de Nicée, qui tombe cette année aux mains des Grecs. Sous occupation Pergamienne, Macédonienne et Etolienne, la ville est cependant bouillonnante et personne n'exclue une révolte. Pendant ce temps, encore plus au nord, à Héraclée, ou l'Armée Byséeenne se repose de ses éprouvants combats, elle est bientôt prise à partie par 70 000 Soldats Citoyens du Bosphore, qui débarquent dans la région et la mettent à feu et à sang. L'Armée Byséenne est saignée à blanc par ces combats, et, vaincue, elle doit se replier sur Byzance pour récupérer, une fois de plus, de sa défaite. Désormais, la Bythinie est sous occupation Grecque, et les rives de la Mer Noire sous occupation du Bosphore. Il ne reste, du puissant Royaume de Lysimaque, que la Thrace. A moins que les Egyptiens ne parviennent à reconquérir le pays à la pointe de l'Epée ...

En Grèce, les combats continuent. Les Armées Crétoises tentent de marcher sur Sparte. Mais pour cela, elles doivent franchir les lourdes fortifications de Corinthe et de sa forteresse : l'Acrocorinthe, réputée comme étant le barrage du Péloponnèse. L'Armée Crétoise, renforcée par les troupes de la Ligue Thebenne met dès lors le siège devant les murs de la cité, ou les attendent les troupes Achéennes, Etoliennes et Corinthiennes. La bataille est, là aussi, décisive. Quelques 145 000 troupes Grecques font face à 161 700 Crétois et alliés. Et les puissantes murailles de l'Acrocorinthe départageront les deux armées. Les Pertes sont lourdes dans les deux camps. Mais les Crétois ayant perdu le tiers de leurs troupes, ils doivent se replier vers les villes de la Ligue Thebenne ... ou les attendent maintenant 13 800 Macédoniens, complètement pris au dépourvu, car ils ne s'attendaient guère à ce que le siège dure aussi peu de temps. Dans une débâcle mémorable au cour de laquelle ils laissent de nombreux hommes sur le champ de bataille, les Macédoniens se replient vers Eubée. Il semble que les Crétois soient bel et bien maîtres de l'Attique ...

Enfin, en territoire Colche, les Arméniens semblent reprendre l'avantage et reconquièrent d'importants territoires. Mais c'était sans compter le débarquement de 50 000 Soldats Bosphoriens. Les combats, intenses dans la région, finissent par tourner à l'avantage du Bosphore et du Pont qui écrasent les armées Arméniennes et occupent, semble-t-il définitivement, le Colchis.

En dépit du fait que tout le monde semble se féliciter partout de la fin du conflit, ce dernier n'a prit fin que sur son front Arméno-pontique, ainsi que dans le Sud de l'Anatolie, avec l'annexion du Colchis et la retraite des Grecs d'Egypte. Pourtant, en Grèce et en Thrace et Bythinie, la guerre se poursuit alors que Lysimaque et les Crétois, qui se sont désormais établis à la tête des cités de l'Attique, disposent encore d'importantes forces à jeter dans la bataille.

Ainsi, la Mer Egée tombe définitivement entre les Mains des Grecs et Macédoniens lorsque Lysimaque et les Crétois ordonnent à leurs plus puissantes unités de se retirer des mers pour aller s’abriter dans les ports puissamment fortifiés du Pirée et de Byzance. De nombreux accrochages ont lieu autour du Pirée entre les flottes de Grande Grèce et la flotte Crétoise, sans pour autant que cela ai des conséquences notables sur l'évolution du conflit dans la Région.

En Bythinie, les combats se poursuivent avec une extrême violence lorsque les populations grecques de Sinoples et Héraclée se soulèvent contre l'occupant Bosphorique. Les combats sont âpres et intenses et les pertes civiles effroyables. Les combats s'étendent rapidement à l'ensemble de la région et ensanglantent Nicée, Sinope et Héraclée. Les répressions Macédoniennes sont sanglantes, et nombres de familles sont déportées en esclavage. Des hommes n'ayant plus rien à perdre se soulèvent alors contre l'occupant pour tenter de reconquérir leur liberté. A la fin de l'année, les Rebelles contrôlent encore certaines régions du territoire, et leurs armées, nombreuses, ne reçoivent cependant plus de renforts. Et au sud, les troupes de Lycie, Pamphrygie, et Carie, ainsi que les Armées du Royaume de Pergame, marchent maintenant contre les derniers bastions rebelles, renforçant le Bosphore et la Macédoine de nombreuses troupes.

En grèce, 18 000 Soldats Macédoniens débarquent au Sud d'Athène, et marchent contre la ville, ils rencontrent bientôt 41 700 soldats Crétois, laissés en retrait pour assurer la possessions de l'attique, pendant que leurs armées conquéraient Eubée. La bataille d'Athène se soldera alors par un match nul. La qualité des soldats Macédoniens n'ayant pas réussi à subjuguer les imposantes forces Attiques. Les Macédoniens se replient dans les Cyclades pendant que la Ligue Thebenne assoie sa domination sur Eubée.

La Rebellion de Bythinie devient désormais un conflit local entre Grecs d'Anatolie, alors que la Macédoine crée une ligue indépendante de Troade dans la région. Cette ligue de Troade lève immédiatement une armée de 80 000 Soldats Citoyens pour tenter de mater la Rebellion Bythinienne. Cela soulage le Bosphore dans la Région et lui permet de stabiliser ses possessions à Héraclée et à Sinope. Rencontrant rapidement le soutien des Etats du Sud, l'Armée de Troade écrase bien vite la Rebellion au cours d'une ultime bataille. Mais les pertes sont effroyables dans les deux camps.

En grèce, la Ligue Etolienne et la Ligue Achéenne débarquent à nouveau à Athène et confrontent 40 000 Soldats Citoyens Crétois. La Ligue Corinthienne ne peut participer à cette opération : sa flotte, en ruine et son armée, décimée, sont manquantes et insuffisamment nombreuses pour contre-attaquer. Forts de 71 000 Soldats, ils affrontent 40 000 Crétois. Hélas, les Crétois remportent une fois encore une retentissante victoire, quoique leurs effroyables pertes s'élèvent à plus de 30 000 Hommes.

Simultanément, l'Armée Macédonienne débarque en Eubée, et reconquiert l'île au nom de la Ligue Corinthienne. Mais à Chalcis, ils rencontrent encore une fois les Crétois, fort de 40 000 Hommes. Et là, la Ligue Thébenne est littéralement écrasée. Ce qui reste de son armée est massacrée et ses troupes sont vaincues. La ville est occupée mais agitée, et il se pourrait fort bien que le peuple cherche à se soulever.

C'est vers la fin de l'année que 100 000 Mercenaires Galates entrent en Thrace, et mettent la région à feu et à sang, marchant jusqu'à Byzance, ils traversent le Bosphore et entrent en Bythinie. Les troupes de Troade et des Etats d'Anatolie se portent alors à leur rencontre et leurs livrent bataille à proximité de Chalcédoine. La bataille, titanesque, tourne en défaveur des grecs, vaincus, qui refluent en désorde vers le Sud tandis que les Galates revendiquent la Troade au nom de Lysimaque. La Ligue de Troade a vécu. L'imposante armée Galate marche alors sur le Royaume de Pergame, et confronte à nouveau les Etoliens sur le champ de bataille. Elle fait face à 45 000 Etoliens, et est mise en déroute, quoique pour l'Etolie il s'agisse d'une victoire de Phyrrus puisque 20 000 des leurs resteront sur le Carreau. Les Galates se détourne alors vers le Sud-Est, en Galatie actuelle, ou ils établissent un Royaume Galate, et semblent déterminés à frapper les Etats d'Anatolie.

Enfin, les Scythes entrent en guerre. Ils rassemblent une armée de 30 000 Hommes et frappent les fortifications du Bosphore, au Nord du Pont-Euxin. Dégarnies, ces dernières sont subjuguées, et la région est pillée, accroissant encore la détresse économique du Royaume ...

L'évènement significatif de cette année est, une fois de plus, le retrait des troupes Scythes du Bosphore, qui laissent le pays en ruine derrière eux : il n'y avait plus rien à piller, la guerre ayant déjà saigner les terres Bosphoriques à blanc.

En Grèce, l'ultime combat débute cette année alors que les troupes des Ligues Corinthiennes, Achéennes et de la Macédoine marchent directement contre les troupes Thebennes retranchés dans leurs dernières possessions. Une révolte de rue à Chalcis échoue et est réprimée dans le sang. Les 21 700 Thebeins font face à 18 200 Macédoniens, 15 000 Achéens, et 16 000 Etoliens. Après une courte bataille, ils sont vaincus et refluent en désordre dans les montagnes, tandis qu'à Thèbes et à Athènes, les Macédoniens sont accueillis en Libérateurs, et que les cités intègrent la Ligue Corinthienne.

En Anatolie, Les Etoliens, fort de 25 000 Hommes et renforcés par 10 000 Mercenaires, envahissent la Galatie et pillent le territoire sans vergogne. Mais les Galates, eux, sont aller se porter à la rencontre des troupes des Etats Anatoliens, qui se trouvaient en Troade. Ces dernières sont écrasées par les armées des Gaulois qui remportent une victoire écrasante et marchent contre Pergame. La ville tombe entre leurs mains et est pillée, permettant aux Galates de renforcer sérieusement leurs équipements par l'acquisition de nouvelles armes et de nouveau matériel.

Enfin, le dernier problème provient des 5 000 Guerriers recrutés par Lysimaque, qui pillent Byzance car ils n'ont pas reçu leurs salaires. Ils se paient sur la ville, et disparaissent ...