Décisions et Décrets

Si la réforme passe et est approuvé par le Reichstag et les divers landstag, elle prête néanmoins le flanc à une très importante critique de la part de la bourgeoisie et de l'Aristocratie. Le pouvoir des principaux partis politiques de droite et de centre-droit, et notamment du Zentrum actuellement au pouvoir, est fortement ébranlé par cette décision qui va à l'encontre de l'esprit des principaux dirigeants de ces partis. La nation est globalement divisée sur la question et les principaux quotidiens de Berlin titrent en majorité des unes du style "Le Gouvernement cède à la fièvre Socialiste". Inutile de dire que parmi les milieux de la haute bourgeoisie du Reich, nombreux sont ceux qui commencent à douter que l'Empereur ait réellement bien compris ou se situent les intérêts de l'Empire ...

Seuls les socialistes du SPD semblent se réjouir de cette proposition et la soutiennent vigoureusement.

La situation politique en Allemagne est particulièrement tendue à l’heure actuelle. Mais tout mouvement brutal contre les socialistes pourrait plonger l’Allemagne dans une situation encore plus violente et complexe à gérer. Le spectre de la Révolution n’est certes pas très loin. Mais celui de la guerre civile est encore plus proche. Le déploiement de la Police Militaire afin de maintenir l’ordre sur tout le territoire est un bon début. Mais il ne suffira pas à résoudre les problèmes internes auxquels nous sommes confrontés. Aux 420 000 policiers militaires actuellement déployés en Allemagne s’ajouteront donc le déploiement des forces de police civiles et conventionnelles.

Les effectifs de la Police civile seront donc renforcés et réentrainer afin d’atteindre 300 000 hommes cette année. Leur salaire s'élèvera à 0,0025 Marks par agent, et par ans, pour un total de 760 Marks de budget pour les forces de la police nationale. On fera également l’acquisition de dix milles voitures modernes. On contactera la société Opel pour produire ces véhicules. A cette commande s’ajouteront également cinq mille camions, destinés à transporter rapidement les forces de police vers leurs destinations en ville. Enfin, outre l’armement conventionnel habituel de la Police, on achètera un total de 60 000 fusils, destinés à fournir à la police les moyens d’une défense plus lourde contre des forces potentiellement révolutionnaires.

Parmi ces forces seront sélectionnés 30 000 agents d'élites, entraînés et préparés à briser les grèves. Ils seront notamment équipés d'un arsenal anti-émeute non létal, composé notamment de gaz lacrymogènes (notamment le bromoacétate d'éthyle), de matraques et de voiture pourvues d'équipements spécifiques agencés et préparés pour briser, séparer, et contenir les foules. 7,5 IC doivent être consacrés immédiatement à la production et la préparation de ces équipements.

Au total, ces investissements se chiffrent donc à 760 Marks par ans, ainsi qu’un investissement initial de 56 PI pour des véhicules motorisés, et 4,5 PI pour de l’armement de guerre. Si l'armement est tout à fait prioritaire, nous échelonnerons la mise sur pied des véhicules sur une période de six ans, cette dernière requérant également du caoutchouc, que nous n'avons pas en grande quantité. Cinq unités de caoutchouc, enfin, sont également assignées à ces opérations.

Le second point de nos opérations visera le Geheimabteilung, récemment créé a partir de nos anciens services secrets. Sa réorganisation s'avère néanmoins toujours essentielle alors que la fièvre communiste se répand en Allemagne et en Europe Centrale. Ce dernier sera donc réorganisé en douze bureaux, voués chacun à l'une des missions essentielles de l'organisation.

Ces bureaux seront les suivants :

Premier bureau : Administration, gestion et finances
Ce bureau est sans doute le plus officiel des services. Il regroupe deux cent cinquante fonctionnaires d’états, payés par l’état, à raison d’un mark par ans pour l’ensemble du service. Il gère la comptabilité des services, ses meubles et immeubles, le paiement des salaires, les virements éventuellement effectués à des tiers et les autres actions “légales” et donc “visibles” des services. Il est installé dans un bâtiment neuf, dans la banlieue de Berlin, et partage ses bureaux avec les deuxièmes, troisièmes, quatrièmes, neuvièmes, dixièmes, onzièmes et douzièmes bureaux. Le bâtit et les installations de ce grand ensemble de bureaux, de salles de réunions, d’archives, de bunkers et de terrains d'entraînement est financés et construit à hauteur de 5 PI.

Deuxième bureau : commandement central et coordination interservice
Il s’agit de l'État-Major et du commandement général des services, assurés par l'Amiral Von Hipper, nommé responsable des services. L’ensemble des principaux officiers du service sont rattachés à ce bureau. Son budget annuel (salaires, fonctionnement et organisation) est de 20 $. C’est ce service qui coordonne les activités, définit les priorités, et organise l’ensemble du Département.

Troisième bureau : département des analyses techniques, géopolitiques et statistiques
C’est l’un des plus grand bureau du Geheimabteilung, avec un total de deux mille six cents spécialistes économiques, politiques et financiers, répartis en cinq officines, pour chacun des cinq continents. Ils étudient, rassemblent des informations, compilent des données, et fournissent des rapports détaillés aux agents déployés en mission, usant d’un accès limité aux archives (en fonction de leur champ d’étude). Ils bénéficient également d’un accès total aux recherches et aux différentes bibliothèques d’état, et disposent d’un pass national pour accéder à tous les secteurs scientifiques dans tous les domaines de connaissance de l’Empire. Le financement de ce bureau se chiffre à 130$.

Quatrième bureau : archives
S’il comprend un effectif relativement réduit, le quatrième bureau reste néanmoins un élément indispensable du fonctionnement du Geheimabteilung. Ses bureaux sont situés à Berlin, dans le même bâtiment que les premiers, deuxièmes et troisièmes bureaux. Ils comprennent un ensemble de rayonnages et de casiers où sont stockés l’essentiels des dossiers constitués par le régime. Le Quatrième Bureau dispose d’une antenne prêt du Lac de Constance, dans les Alpes, à Meckenbeuren, sous la forme d’un fort, protégé et sécurisé par une division du Heeresgruppe local. Ce fort abrite des copies de toutes les fiches situées à Berlin, ainsi que trois départements secondaires, construits sous terre, qui abritent les informations relatives aux cibles classés S, A et B pour la sécurité de l’Etat, lesquels ne sont pas gardées à Berlin. Les archives emploient, hormis cela, deux cent personnes pour les fonctions administratives, et six cent pour les fonctions de sécurité et de protection du matériel. Elles disposent également de deux trains blindés, mis à leur disposition pour les transferts de fichiers et d’information entre Berlin et la forteresse de Meckenbeuren. 5 PI sont consacrées à la construction du fort de Meckenbeuren, 16$ annuels sont consacrés au paiement des salaires de ses agents (extrêmement bien payés pour les rendre difficiles à corrompre, et les fidéliser durablement au régime), et 100$ annuels à la préservation des archives, l’entretien et, le cas échéant, la copie des fiches les plus endommagées. Enfin, les deux trains blindés sont financés à hauteur de 1 PI chacuns.

Les archives disposent également de leur propre service “Action”, sous la forme d’un régiment de l’armée de terre, dont le matricule est tenu secret, et qui agit comme une police du Geheimabteilung lui-même, sécurisant donc la loyauté de ses agents. Les hommes de ce régiment sont payés 20$ par ans au total.

Cinquième bureau : services de contre-espionnage et de renseignement national.
Ce Bureau, considéré comme étant de toute première importance par le gouvernement, recevra le plus gros des subventions de l'Etat a l'heure actuelle. Ses bureaux se trouvent à Potsdam. Il devra donc recruter, parmi les militaires et les policiers de haut rang les plus compétents, quinze mille agents, payés 0,005 marks a l'année et entraînés convenablement par le onzième bureau. Puis, ils seront organisés en trois branches.

Sûreté intérieure, Déploiement standard : déployés au sein des forces de police et de sécurité intérieure, les agents de la Sûreté sont des “super-policiers” ayant accès aux informations et aux données de l’ensemble des forces de police. Ils ont un grade équivalent à un commissaire de police et peuvent prendre le commandement de forces de police classiques, ou de la police militaire pour leurs opérations. Leur mission consiste à surveiller la population pour y traquer les ennemis de l’Etat, les Rebelles, les tendances séditieuses ou incitant à la Rébellion, et les éventuels agents étrangers. Ils représentent 10 000 agents au sein du Cinquième Bureau.

Sûreté intérieure, Déploiement sous couverture : Déployés au sein de la population parmi les groupes révolutionnaires et potentiellement séditieux, ces agents ont pour principale mission de faire du renseignement. Ils sont envoyés sous couverture, pour des missions à haut risque, et collectent des informations, dressent des listes et des portraits psychologiques et sociaux des principaux leaders et personnalités essentielles des groupes d’opposition, en vue de leur “traitement”. Ils représentent 2 000 agents au sein du Cinquième Bureau.

Sûreté de l’Etat, Inspection administrative : composés de spécialistes du droit, d’experts comptables, d’analystes financiers et statistiques, mais également d’hommes de terrain rompus aux opérations spéciales, sélectionnés sur concours parmi les éléments les plus intelligents et les mieux entraînés de l’armée, les agents de la Sûreté de l’Etat sont déployés au sein même de la structure administrative de l’Empire pour y traquer les éléments séditieux, les personnalités corrompues, et lutter contre le népotisme, la haute trahison, et la criminalité en col blanc. Ils représentent 3 000 agents au sein du Cinquième Bureau.
Pour faciliter l’action des agents, installer des planques, des sociétés écrans, organiser la clandestinité, payer des pots de vins, obtenir des informations, retourner des agents hostiles, etc etc etc, l’Etat accorde une enveloppe annuelle supplémentaire de 0,05 mark par agents, ce qui représente un total de 750 Marks par ans.

Sixième bureau : services de renseignement extérieurs
Il s’agit du bureau spécialisé dans la collecte d’information à l’étranger, sur des puissances ennemies, ou sur des organismes locaux. Le Bureau ne comprend qu’une seule officine. Ces services extérieurs se composent d’un total de 10 000 agents, déployés à l’étranger en fonction des missions que leurs donnent les autorités de l’Empire. Ils y oeuvrent pour installer et développer des réseaux d’informations et de renseignement, des planques et un ensemble d’alliés et d’agents dormants qui serviront de base opérationnel au Service action et aux cinquièmes colonnes des Septièmes et Huitièmes bureaux. Il est très rare que le sixième bureau soit impliqué dans autre chose que des opérations de strict renseignement.

Son financement annuel est de 50$ pour le salaire de ses agents, et 600$ pour le financement de ses opérations et de son action à l’étranger, à quoi peuvent s’ajouter des financements ponctuels de l’état. Il est établit à Bönn en Westphalie, et dispose d’un grand centre de coordination et d’administration dans la ville, financés à raison de 3 PI par l’Etat.

Septième bureau : service action.
Constitué de forces prélevés sur l’un des régiments d’élites du Reich, le Service Action compte au total 3 600 hommes, rassemblés en commandos d’élites de douze soldats, et spécialisés dans les actions d’arrière garde, les missions commandos, les opérations d’exfiltration, d’assassinat, si besoin de terrorisme et de formation militaire. Il est encadré par des officiers spécialistes de ces missions et formé au combat par des exercices réguliers dans son quartier général de Nuremberg. La base de Nuremberg comprend plusieurs installations d'entraînement, des logements permanents, et une antenne du troisième bureau. Au total, le gouvernement investis annuellement 72 $ par ans dans le salaire des hommes, et 200 dollars dans l’acquisition de matériel et le maintien à jour du matériel du service action.

Huitième bureau : coordination des cinquièmes colonnes.
Pensés pour l'action subversive en territoire ennemi et l'exploitation de ses faiblesses, ce bureau est chargé de l'organisation, de la préparation au combat, de l'envoi de matériel et du développement des cinquièmes colonnes, organismes constitués d'agents dormants ou d'expatriés envoyés dans la nation cible d'une éventuelle et future invasion.

Le huitième bureau comprend donc un certain nombre d'installations militaires visant a la formation au combat et a l'entraînement de ces agents, ainsi que d'une structure de commandement et un état major militaire de 300 officiers.

Pour les besoins du huitième bureau, on construira donc, dans le Reichkomissariat de Tanganyika un centre d'entraînement et de formation pour ces opérateurs. Ils seront entraînés comme des soldats normaux, mais recevront en plus une formation à la mise en oeuvre de pratiques de clandestinité et d'actions de terrorisme, ainsi qu'une formation à la survie, à l'action subversive et terroriste, et au commandement. Cent instructeurs issues de l'armée allemande seront envoyés pour entraîner les agents des cinquièmes colonnes envoyés dans les centres de formation de Tanzanie.

Le commandement des cinquièmes colonnes devra également constituer des stocks d'armes légères, de TSF, de munitions et de matériel en vue de la préparation, de l'entraînement et du déploiement ultérieur de ces cinquièmes colonnes. 1 PI est consacré a la production d'armes pour les cinquièmes colonnes et 1 autre à la production logistique.

Neuvième bureau : services de protection ministériel pour les plus hautes personnalités du Reich.
Sélectionnés parmi les agents vétérans, les policiers et les militaires de carrière s'étant illustrés, le neuvième bureau se compose de deux cent agents professionnels, formés et entraînés suivant des procédures spécifique a la protection et à l'escorte des personnels essentiels à la poursuite de l'action politique du Reich. Ils n'ont pas de bureaux, de quartier général ou de centres de formations, et leur organisation est très lâche quoique marquée par le dévouement et la discipline, chaque agent ayant subit une enquête préliminaire de moralité et un passage au crible complet de sa vie par les services du cinquième bureau. 20$ sont consacrés à ce service.

Dixième bureau : département des sciences. Enquêtes scientifiques.
Ce département est entièrement dédié aux recherches secrètes et aux armes les plus modernes et les plus puissantes à disposition du Reich. Il rassemble les meilleures têtes et les meilleurs chercheurs du Reich, recrutés parmi les chefs scientifiques, les professeurs, universitaires et enseignants talentueux du Reich, le Dixième bureau dispose également de centres de formation et d'expérimentation enterrés, installés dans le Bade, non loin de la frontière suisse, et sévèrement fortifiés. 5 PI sont consacrés à l'installation de ce fort. Un régiment du heeresgruppe local est affecté a la garde dudit bâtiment.

Le dixième bureau reçoit 150$ de budget annuel, mais peut recevoir d'importantes subventions d'état pour la conduite et le développement de nouveaux projets de recherche.

Onzième bureau : Centre National de Formation des agents du Renseignement
Établi à Berlin, le Onzième Bureau travaille en étroite collaboration avec le troisième et le quatrième bureau pour fournir et concevoir des cours, systèmes d’enseignements et de préparation aux missions ultérieures du Geheimabteilung. Il comprend un ensemble de classes et de cours, destinés aux agents nouvellement arrivé, au maintien à jour des agents existants, et à l’adaptation et au retour d’expérience des vétérans. Son objectif est de garantir le partage des connaissances et des savoirs faires de l’organisation, d’éliminer les imperfections de la doctrine, et de l’affiner pour améliorer, concevoir et renforcer le service.

Le Onzième bureau dispose d’un budget annuel de 100$, et forme continuellement les agents au travers de la mission de deux cent professeurs, tournant et recrutés parmi le personnel vétéran des services.

Douzième Bureau : Logistique, gestion et entretien des bases et des prisons de haute sécurité.
Le douzième Bureau gère la logistique du service, l’entretien de ses bases d’opérations, et de son domaine de travail. Il comprend également trois prisons de très haute sécurité, installées en Silésie, en Souabe et en Hanovre. Trois régiments des Heeresgruppe locales sont dédiées à ces trois installations. 15 PI sont utilisées pour les financer.