Guerre civile Mexicaine - Première Phase (Mars-Octobre 1910)

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Règles spécifiques à la guerre civile Mexicaine :

La guerre civile mexicaine est un conflit larvé, de faible intensité, qui dure pendant quasiment tout le premier quart du Vingtième, voire même le premier tiers. Elle se compose d'une multitude de petits seigneurs de guerre et warlords, ayant chacun une influence politique particulière, et enchaîne les dictatures avec des périodes d'instabilité politique chroniques, de troubles civiles et militaires. Pour représenter cette situation, chaque participant à la guerre civile Mexicaine, et chaque warlords participant à la dite guerre, disposera d'un territoire tant que j'estimerai qu'on ne peut pas le considérer comme vaincu. Même si ces warlords sont alliés, la guerre civile est aussi caractérisé par de nombreuses alliances changeantes et des modifications d'allégeances, des coalitions instables s'étant partagées le pouvoir à plusieurs reprises.

Voici donc une série de règles appliqués pour la guerre civile :

Chaque belligérant symbolise les troupes fidèles à un warlord précis. Ils contrôlent un territoire de manière très directe, et peuvent l'administrer comme bon leur semble sans que les autres responsables politiques n'aient leur mot à dire dans la gestion interne de ces territoires pendant les périodes de conflits ouverts (comme maintenant).
Pendant les périodes de coalition, et d'accalmie, un de ces warlords occupera forcément la position de "Chef de l'état". Dans ce cas, le joueur qui occupe cette fonction peut administrer l'ensemble du territoire du Mexique comme bon lui semble. Il prélève donc 50% des revenus et des ressources en PI des autres warlords du Mexique, et les place comme il le souhaite. Pour éviter l'éclatement d'un nouveau conflit ouvert (qui serait à l'avantage des warlords et pas du sien), il doit donc soigneusement placer ses ressources, et très probablement acheter la loyauté des autres warlords en faisant également des investissements sur leurs territoires (sinon ils se soulèvent, et c'est un nouveau conflit ouvert qui démarre).
La guerre civile mexicaine est un conflit de faible intensité. Point question de mobiliser d'immenses armées et de voir apparaître des lignes de front clairement définies. Les participants sont donc bloqués au niveau de mobilisation "Service de un an". Si une quelconque faction de la guerre civile devait monter son niveau de mobilisation au delà de cette limite, cela donnera immédiatement un Casus Belli aux Américains et aux Anglais pour une intervention armée de très grande ampleur sur le sol Mexicain. En effet, si cette mobilisation dépasse ce stade, les intérêts de ces deux puissances aux Mexique s'en trouveraient alors très sérieusement menacés, de même que la sécurité de leurs concitoyens qui y vivent.
Des puissances tierces pourront également obtenir ce Casus Belli si elles profitent de la guerre civile pour placer leurs intérêts et leurs pions au Mexique.
Une période de "conflit ouvert" prend fin lorsque les Warlords participant au conflit s'accorde sur une alliance pour gouverner le Mexique, ou si un Warlord obtient un ascendant trop important sur les autres. Dans ce second cas, les Warlords PNJs chercheront automatiquement à poser les armes, tandis que les Warlords PJs risquent fort de voir leurs alliés leur échapper alors qu'ils négocient avec un adversaire pour obtenir de l'influence dans son gouvernement.
La guerre civile n'a pas de durée fixée (elle peut tout à fait durer seulement un an). Elle prendra fin si un Warlord a éliminé tout les autres, ou établis des alliances suffisamment solides avec les autres pour que la coalition qui gouvernera le Mexique soit considérée comme stable.
Des puissances étrangères (notamment Européennes ou Américaines) pourraient financer suffisamment solidement un camp ou un autre dans la guerre civile, ce qui leur donnerait alors le contrôle direct de ce Warlord, et de ses stats. L'Etat du Warlord est alors considéré comme un régime fantoche. Le joueur qui le contrôle ne peut toutefois pas rapatrier l'argent et la PI de ce Warlord dans son territoire. Il doit la dépenser au Mexique.
Tant que le Mexique est administré par le Général Porfirio Diaz, il est considéré comme PNJ, et ne pourra être contrôlé par personne (le régime des Cientificos est un régime mou, en plein effondrement).
Ces règles étant vues, le post suivant détaillera les premiers développements de la Guerre Civile.

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Mars-Avril 1910 :

Suivant l'arrestation de nombreux soutiens de Madero au Mexique, et la réélection de Porfirio Diaz selon les modalités d'un scrutin très discutable, le Mexique plonge inexorablement dans une période de marasme et une situation politique très complexe. Alors que Diaz se réinstalle dans son fauteuil présidentiel, de nombreux soulèvements ont lieu dans le sud du Mexique, dans l'Etat du Morelo et au Yucatan. Des paysans, ouvriers journaliers et petits propriétaires terriens se soulèvent en effet en nombre contre les grands propriétaires latifundiaires soutenus par Diaz, et se rassemblent sous l'autorité d'un seul chef : Emiliano Zapata. Dans le Morelos et le Yucatan, ces maquis atteignent des proportions très importantes, au point de prendre le contrôle de plusieurs villes : Cuernavaca, tombe le 21 avril, et ses environs sont rapidement sécurisés par les Révolutionnaires qui ne rencontrent qu'une résistance minime. Au milieu du mois d'Avril, on peut désormais considérer que le Morelos est entièrement passé aux mains des Zapatistes sans coup férir de la part du Général Diaz. Le 2 Avril, c'est à Mérida que l'armée Révolutionnaire entre en grande pompe, saluée par la population et présentée comme autant de héros. Et à nouveau, la révolution se répand, de sorte que le 30 avril, toute la péninsule du Yucatan passe sous le contrôle de la Révolution.

Dans les territoires passés sous contrôle révolutionnaire, la réforme agraire est largement appliqué et les grands propriétaires sont dépossédés de leurs terres latifundiaires, ce qui provoque la levée de plusieurs milices contre-révolutionnaires dans le sud, lesquelles sont financés par des grands propriétaires qui entendent protéger leurs possessions, et majoritairement composées de mercenaires. Mais pour l'heure, elles sont trop peu nombreuses pour contrer les Zapatistes, et sont forcés de se replier dans les régions voisines, ou elles transforment les haciendas en véritables forteresses. Dans l'ensemble cependant, les révolutionnaires mettent en place une série de réformes qui protège la population, restaure les droits civiques, et proclament l'égalité homme-femme.

Ailleurs au Mexique, d'autres révoltes paysannes ont lieu, et se rallient très rapidement à Zapata, constituant de petits groupes révolutionnaires qui attaquent les intérêts des grands propriétaires et sement la discorde parmi les classes les plus bourgeoises. Rapidement, un discours de gauche révolutionnaire se propage parmi ces organisations, et les forces armées du Mexique, commandée directement par le Général Diaz, se montrent incapables de contrôler cette situation. Les réserves de plusieurs grandes haciendas sont pillées, certains champs incendiés, et les récoltes de cette année détruite en grande majorité alors qu'elles n'ont même pas encore été semées. Le reste est confisqué par la révolution. Dans le même temps, les banques, les réserves d'armes, et les forces armées et de police des petites villes rurales au Mexique sont la proie d'attaques régulières de la part de bandits qui confisquent de grandes sommes d'argent, et désorganisent largement les forces armées du Général Diaz. A la fin du mois de Mars, Diaz décide donc de placer l'ensemble des forces armées Mexicaine sous le commandement du Général Huerta, tandis qu'il s'occupera de restaurer l'ordre dans les grandes villes et de remettre le Mexique sur les rails.

Huerta déploie donc ses forces au Sud, et s'envient soutenir les milices contre-révolutionnaires du Chiapas et de Veracruz, ses forces stationnent à Mexico et dans les villes frontalières de l'état de Veracruz, et s'y retranchent tout en préparant leurs offensives des prochains mois. C'est cependant vers le milieu du mois d'Avril qu'au nord, Madero passe la frontière dans le Chihuahua avec quelques fidèles, et commence le recrutement de plusieurs forces armées. Il parvient sans difficulté à sécuriser l'ensemble du territoire sans coup férir, alors que nombre de policiers, et quelques garnisons frontalières se rallient à lui. Dans le Coahuila, il recrute un simple voleur de bétail, personnage charismatique au sens tactique et politique d'importance : Francisco Villa. Ce dernier rassemble à son tour diverses milices armées, et entreprend de semer le chaos dans les possessions des grands propriétaires latifundiaires, en évitant toutefois soigneusement d'attaquer les intérêts américains et anglais de la région, lesquels restent tout à fait tranquilles et ne semblent pas se préoccuper de la révolution. Dans le même temps, le Général Reyes rentre d'Europe, et s'installe au Nuevo Leon, ou il est accueillit en héros et proclamer "Président du Mexique" par la population. Il met sur pied une petite armée, bien formée et bien organisée, et entreprend de sécuriser son territoire et de réorganiser ses forces plutôt que de chercher à s'étendre.

Conséquences :

1600 Morts civiles au Mexique, 250 Morts militaires au Mexique.
La loi "Droits limités" est désormais appliquée en territoire Zapatistes.
Les territoires Zapatistes sont désormais considérés comme un Etat Socialiste.
Perte de 5% de l'efficacité économique mexicaine.
Perte de 1 point de stabilité et 1 point d'unité nationale au Mexique.
Gain de 2 PI et 150$ pour les Révolutionnaires Zapatistes.
Gain de 2% de l'efficacité économique des Révolutionnaires Zapatistes.
Émergence de la faction "Villistes" au Coahuila.
Émergence de la faction "Maderistes" au Chihuahua.
Émergence de la faction "Reyistes" au Nuevo Leon.
Émergence de la faction "Contre-Révolution" au Chiapas et à Veracruz.

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Mai-Juin 1910 :

Offensive majeure des Zapatistes au sud. Dans le Chiapas, de petits maquis se développent rapidement pour soutenir la progression de l'armée de guérilla. Les populations locales apportent un soutien militaire tangible et important à ceux qui se font appelés "République Socialiste Mexicaine", cachant les maquisards après la réussite de leurs coups de main, ou apportant renseignements fiables et connaissances du terrain à leurs forces. Face à eux, les troupes fédérales et les milices contre-révolutionnaires sont relativement désorganisées et opposent une résistance de tout les instants, rendue néanmoins complexe par les multiples actions d'arrière garde perpétrées par les Maquis révolutionnaires. Cette résistance désespérée rencontre, aussi surprenant que cela puisse paraître, quelques succès initiaux qui affaiblissent durablement l'offensive de la Révolution dans le Chiapas. Elle permet aux forces contre-révolutionnaire de se réorganiser et d'établir des lignes de défense efficaces dans la province, malgré la progression rapide des Zapatistes. A la fin du mois de Juin, les revers militaires infligés par l'armée fédérale ont causé d'importantes pertes dans les rangs de la Révolution qui est obligée d'adopter des positions défensives au niveau de la ville d'Ocosingo, afin de ne pas fragiliser ses lignes de front au nord, et ses connexions logistiques avec le Yucatan.

En effet, plus au nord, les forces contre-révolutionnaires, bien qu'en nette infériorité numérique, se sont placées sous les ordres du général Huerta, et lancent plusieurs offensives de test contre les lignes Zapatistes le long de toute la ligne de front. Ces offensives se terminent par un statu quo. Mais les Huertistes ont accumulés d'importants renseignements durant cette offensive de printemps.

Encore plus au nord, les troupes Zapatistes entrent maintenant au Guerrero et occupent l'ensemble de l'état presque sans coup férir, hormis quelques accrochages mineurs avec la Police. Mais les forces du Général Huerta n'abandonnent pour autant pas leur offensive. En effet, une division d'infanterie Mexicaine ne tarde pas à contourner les principaux maquis par le nord et par le Sud pour constituer un étau autour de la position lourdement défendue que les maquisards ont établit dans la région. L'attaque initiale est sanglante et cause plusieurs milliers de morts parmi les troupes Zapatistes. Mais ces dernières ne plient pas, et contre-attaquent brutalement, arrêtant net l'offensive Huertiste, et bloquant les troupes fédérales dans les Sierra. A Veracruz, qui sert désormais de capitale provisoire du fait de la violence des combats, le rassemblement de nouvelles divisions d'infanterie est rendu très compliqué par les grèves, les manifestations, et les actions de la guérilla zapatiste.

Plus au nord, les troupes Reyistes, laissées tranquilles par l'offensive Zapatiste au sud, occupent sans coup férir l'état de Coahuila ou elles sont accueillies en libératrice. Elles marchent ensuite sur le Tamaulipas et sécurisent Reynosa, Ciudad Victoria et Tampico sans aucuns problèmes. Les Villistes marchent au Sud, et s'emparent des états de Zacatecas et de San Luis Potosi, tandis que les Maderistes continuent leur marche à la mer vers le Pacifique et sécurisent la Sonora et la Basse Californie.

Conséquences :

1000 Morts militaires au Mexique.
400 Morts militaires pour les contre-révolutionnaires
3 200 Morts militaires pour les Zapatistes
7 500 Morts civiles au Mexique.
Perte de 500$ et 3 IC au Mexique à cause des grèves.

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Juillet-Août 1910 :

A Ocosingo, les forces Zapatistes piégés dans une position défensive, ont reçu l'ordre pourtant très clair, de reprendre l'offensive. Mais les soldats du rang et les officiers de la troupe refusent d’exécuter cet ordre quand les premiers rapports de reconnaissance arrivent, signalant que la milice contre Révolutionnaire et l'Armée Fédérale s'apprêtent à lancer leur contre-attaque. Environ quinze mille soldats et miliciens contre-révolutionnaires font face aux six mille miliciens de la République Socialiste Mexicaine. Ces derniers préfèrent donc immédiatement abandonner la ville pour se replier dans les montagnes environnantes et recourir à l'aide populaire et aux actions d'arrière garde afin de harceler l'ennemi, sans jamais engagé d'attaques frontales ... Cette stratégie s'avère relativement payante, au sens ou les troupes fédérales et leurs alliés sont tout à fait arrêtées par les contres-attaques et les petites offensives de la Guérilla, mais aussi extrêmement coûteuse en hommes, car face à eux, les révolutionnaires affrontent des troupes fédérales bien entraînées et bien équipées. Et bientôt, la résistance s'effondre lorsque, à l'occasion d'un coup de cisaille à l'arrière des lignes de la révolution, les milices huertistes parviennent à isoler et coincé une demi-brigade entière de l'armée Zapatiste. La demi-brigade résiste sept jours durant, mais elle est forcée de se rendre lorsque, arrivant eux-mêmes à cours de munitions, ils voient se profiler à l'horizon deux mille cinq cent soldats mexicains frais, et bien entraînés. Le front s'effondre. Les Zapatistes sont forcés de se replier au Yucatan, les troupes fédérales sur leurs talons. Cependant, l'assaut des Huertistes est forcé de ralentir car dans le même temps, l'Armée de Mexico des troupes socialistes opère sa grande marche au sud. L'Etat d'Oaxaca tombe en quelques jours, presque sans coup férir.

Pendant ce temps, au Morelo, les troupes Zapatistes continuent de tenir leurs lignes de front contre les assauts répétés des troupes gouvernementales. Et ces dernières finissent par abandonner leur assaut du Morelo, et même, par abandonner Mexico elle-même, tout simplement, pour se replier à Veracruz ou le gouvernement a installer sa capitale. En effet, dans le même temps, plus au nord, les Reyistes et les Villistes, alliés, continuent leur marche au Sud. Ce sont les troupes de Francisco Villa qui, les premières entrent à Mexico, tandis que les troupes Reyistes, plus au nord, se rapprochent maintenant dangereusement de Veracruz, sans que rien ne semble pouvoir arrêter les fantassins disciplinés et bien entraînés de l'armée Reyistes. Dans les forces fédérales, les rats quittent lentement le navire, et les hommes commencent à déserter ...

Conséquences :

1400 Morts militaires Révolutionnaires
1000 Prisonniers de guerre révolutionnaires.
400 Morts militaires Contre-révolutionnaires.
800 morts civiles.

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Septembre-Octobre 1910 :

En ce mois de Septembre, les Zapatistes sont occupés à réorganiser leurs lignes afin, notamment de confronter les huertistes dans une bataille de guérilla au Chiapas. Au nord, les affrontements séparent ainsi un grand nombre des effectifs militaires en deux, une partie de l'armée étant obligée de faire manoeuvre vers le Sud pour arrêter l'offensive Zapatiste sur ce front. Les affrontements sont sporadiques, et restent relativement mineurs, la Guerilla Zapatiste résistant très bien à la contre-offensive des troupes fédérales. Les pertes restent ainsi relativement légères dans les deux camps alors que les combats se poursuivent jusqu'au début de l'Automne.

Au sud, les troupes contre-révolutionnaires de Huerta sont occupés à construire un réseau de tranchées défensives lorsque les forces Zapatistes leur tombent dessus. Si elles tiennent bon, et parviennent même à infliger quelques pertes à leurs assaillants, l'assaut brutal des Miliciens Zapatistes fait rapidement grimper le nombre de tués, et ce n'est que sur les points déjà achevés du dispositif qu'une contre offensive efficace parvient à s'organiser, infligeant quelques pertes légères aux armées Zapatistes. Mais du côté de la ligne de front, les troupes Zapatistes parviennent à enfoncer les lignes en plusieurs points, s'emparant notamment des villes d'Arriaga, Chiapas Nueva et Cintalapa.

Sur le front nord à présent, les Maderistes entrent dans l'état du Mihoacan, et y établissent un gouverneur provisoire fidèle à Madero le 26 Septembre. Puis, leur armée fait route au nord, pour faire sa jonction avec les forces Villistes à Mexico. Equipé de tout nouveaux canons américains de 76 mm, les troupes mexicaines s'apprêtent maintenant à marcher sur Veracruz ou le gouvernement de Diaz est au abois. Dans le même temps, plus au nord, les forces du Général Reyes reçoivent livraison de matériel médical et d'armement depuis les Etats-Unis. Ils sont à présent, et de très loin, les forces militaires les plus solidement équipées de tout le Mexique. Aux alentours du 15 Octobre, ils marchent donc encore plus vers le Sud, s'approchant de Veracruz et menaçant d'en faire le siège. Mais quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils constatent alors qu'une colonne de cavalerie, commandée par le Général Huerta en personne, marche à leur rencontre, avec le président Diaz aux fers !

En effet, face à l'effondrement de l'état Mexicain et la chute de nombreux états entre les mains des Révolutionnaires, le Général Huerta, et avec lui les forces de la Contre-Révolution, a finalement décidé de sauver sa tête et de se rallier aux troupes Constitutionnalistes. Si la présence Zapatiste constitue toujours une menace à la stabilité Mexicaine, comme il le dira dans une interview accordée au New York Times, il a cependant décider de renverser le gouvernement Diaz, et de reconnaître Francisco Madero comme digne président du Mexique. Ce dernier lui a alors pardonné son action, déclarant que "Le Général Huerta a défendu ce qu'il croyait être juste. L'important est qu'il se soit rendu compte de son erreur. Il n'y a pas lui de lancer des poursuites à son encontre, et il pourra tout à fait réintégrer les forces armées Mexicaines à son ancien poste."

Pertes Huertistes : 600 Morts
Pertes contre-révolutionnaires : 1400 Morts
Pertes Zapatistes : 800 Morts

Les Généraux Reyes, Villa, et Huerta reconnaissent Francisco Madero comme président de la République du Mexique. Sauf si Zapata n'en fait pas de même, cette phase de la guerre civile mexicaine est donc terminée.

Pigiste Messages : 41 Date d'inscription : 06/08/2019

Emiliano Zapata reconnait Francisco Madero comme Président de la République Mexicaine.

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