Guerre civile Mexicaine - Seconde Phase (Mai 1911-Janvier 1912)

Suivant le coup d'état du Général Huerta le 9 mai, la guerre civile au Mexicaine se réchauffe soudainement, concernant avant tout les états du nord de la République, et principalement les forces Maderistes et Huertistes cette fois-ci. Dans le Sud, le général Huerta tente en effet quelques actions coup de poing contre les Zapatistes, mais ces derniers tiennent bon, et leurs forces maintiennent les troupes de Huerta en respect sur toute la longue de la ligne de front du Yucatan et du Guerrero. Huerta focalise donc ses efforts au nord, sur les Villistes en premier lieu, et à plus faible parti, sur les Maderistes, et notamment Orozco.

Pascal Orozco, Gouverneur du Chihuahua, a en effet rassemblé à la hâte une petite milice d'environs six mille hommes pour défendre son état, et les acquis de la révolution, tandis que dans l'état voisin, au Coahuila, c'est Félix Diaz, le fils du précédent président, qui a prit le pouvoir et immédiatement reconnu Huerta comme le chef de l'état. A la tête de sa propre milice, mieux armée et mieux entraînée, il mène plusieurs raids au Chihuahua visant à désorganiser les troupes d'Orozco et à semer le désordre dans son territoire. Le Chihuahua est la proie de nombreuses attaques de Desperados, qui s'en prennent aux banques, aux armureries, et aux quelques gares et voies ferrées, menaçant l'organisation qu'Orozco s'échine à péniblement constituer.

Plus au Sud, Villa est le dernier grand général Constitutionnaliste, et le seul vraiment à même d'organiser une résistance contre Huerta. Il a massé ses troupes à la frontière dès l'instant ou il a appris l'assassinat du président Madero, et le meurtre du général Reyes. Mais ses troupes tombent alors nez à nez avec les forces Huertistes, soigneusement préparées qui montent dans les Sierra pour l'arrêter et le repousser. Il livre bataille à Torreon et à Mexico, dans des affrontements rangés, entre troupes bien équipés, et soigneusement entraînées qui n'ont plus rien à voir avec les affrontements de partisans du début de la guerre. L'usage de l'artillerie à grande échelle, et les combats aux mortiers et à la mitrailleuse font bien plus de dégâts dans les deux armées.

A Torreon, en premier lieu, Villa a établit des positions défensives sur toutes les crètes qui entourent la ville, transformant la cuvette ou est construite cette dernière en une véritable forteresse. Les huertistes attaquent en concentrant leur assaut sur un point précis. Il pénètrent donc rapidement dans la vallée, et se scindent en deux groupes, attaquant les places fortes une à une. Mais Villa réagit rapidement, et ses troupes contre-attaquent de toute part, détruisant les unités Huertistes isolées unes à unes ... C'est alors que Huerta fait donner son artillerie sur les dépôts de munitions et le ravitaillement Villiste. Dans un tonnerre assourdissant, les munitions sautent, et les généraux Villistes ordonnent bientôt la retraite, n'ayant causer que des dommages superficiels aux deux divisions huertistes déployées contre eux. Ils se replient au sud, à Los Cuatillos ou ils essaient d'établir une défense. Mais Huerta les poursuit et les renvois encore plus au sud, à Durango même. Là, l'armée Villiste parvient à rétablir ses lignes et ses défenses, tandis que les Huertistes établissent le siège et entament le bombardement de la cité. Ce dernier ne fait que peu d'effet pour le moment ...

A Mexico, dans la capitale, C'est Villa qui dispose d'un net avantage. Malgré son infériorité numérique manifeste, il est en effet armé de nombreuses pièces d'artillerie de 75 fournies par les USA, et de matériel médical de haut niveau. Mais profitant du relief environnant, les divisions Huertistes parviennent à entrer dans la ville, et les bombardements de l'artillerie Villiste ne donnent que très peu de résultats. S'engage alors de sanglantes batailles de rues entre les deux armées. La division Villiste est en infériorité numérique, mais elle use astucieusement du relief, de la ville et de ses rues, pour frapper les huertistes en une sanglante guérilla urbaine qui dure trois semaines durant. Ces assauts très intelligents et soigneusement orchestrés se font avec des pertes tout à fait minime pour les Villistes, qui à l'inverse, sèment le désarroi et le chaos dans les rangs Huertistes. Et alors que le Général Huerta menait lui-même cet assaut, espérant s'installer dans le palais présidentiel fin Mai, il est totalement défait, subissant des pertes effroyables. Et au 15 Juin, alors que les Huertistes abandonnent les rues de la capitale, Pancho Villa le nargue dans le New York Times, assis dans le fauteuil présidentiel, hilare, un gros cigare à la main. Cette photo fera le tour du monde, attirant la sympathie internationale à cet ancien voleur de bétail devenu leader révolutionnaire et défenseur de la démocratie ... Ou tout du moins est-ce ainsi qu'on le vend à New York, Londres, Paris, Rome ou Berlin.

Au début du mois de Juillet, les troupes Maderistes commandées par Carranza, qui semblent avoir finalement réglé leurs différents politiques, entrent au Chihuahua pour venir porter assistance à Pascual Orozco, lequel a put réorganiser ses forces avec du matériel américain. Une succession de petits affrontements de montagne s'engage alors entre les deux forces armées. Les Diazistes sont doublement surmenés : tant au niveau du matériel, ou les fusils de qualité militaire américains sont bien plus précis et efficace que les vieux tromblons qui équipent l'essentiel de la milice de Félix Diaz, qu'au niveau de l'entrainement, ou les forces constitutionnalistes, encadrés par des officiers américains et disposant d'un important soutien du nord, s'avèrent bien plus performantes au combat. Qui plus est, Carranza fait montre de son savoir faire sur les questions militaires à plusieurs reprises, et en deux mois d'affrontement de guerilla et de guerre de brousse, il parvient ainsi à repousser les Diazistes jusqu'aux portes de Monclova. Au Sud, ils s'approchent du village de Charco de Risa, menaçant les lignes de ravitaillement des troupes Huertistes déployés à Durango.

Pertes Maderistes : 200 Morts
Pertes Diazistes : 2 000 Morts

Malgré cette menace sur son flanc droit, Huerta n'abandonne pourtant pas la bataille de Durango. Ses divisions lancent ainsi un assaut d'envergure contre la ville, s'efforçant de la prendre en tenaille. Mais ils sont constamment harcelés par les forces Villistes retranchés dans la cité. Ces dernières prennent cependant beaucoup de risques dans ces attaques de harcelement, et celà met en péril la défense efficace de la cité. Ainsi, le commandement Villiste choisit-il finalement d'annuler son attaque, et de focaliser ses efforts sur la défense de la route vers Mazatlan. Bientôt, toutefois, les Huertistes passent à l'assaut, et une fois encore, ils parviennent à repousser les troupes de Pancho Villa, qui se replient maintenant en bon ordre en direction de la côte. Huerta décide toutefois, plutôt que de poursuivre les Villistes, de stationner une de ses divisions à El Salto, devant les montagnes du Sinaloa, pendant que la seconde descend à présent au Sud, vers Fresnillo et Zacatecas.

Pertes Huertistes : 450 Morts
Pertes Villistes : 1 800 Morts

A Mexico, Huerta poursuit le siège de la ville face aux Villistes. Pancho Villa, toujours retranché dans la cité, fait bon usage de son artillerie pour tenir les armées Huertistes à distance cependant. Et cette dernière amoindri sérieusement les capacités du Général. Il parvient néanmoins à se négocier une certaine progression toutefois, et, moyennant de lourdes pertes, ses forces entrent dans les faubourgs orientaux de la ville. Le 24 Juillet, elles occupent San Francisco Coacalco, au nord de la cité. Mais Huerta est néanmoins fortement handicapé dans cet assaut. En effet, depuis le 10 Juillet, des troupes Zapatistes sont intervenues en renfort, et progressent méthodiquement vers Veracruz et Poza Rica. Huerta est obligé de détacher une division entière de son offensive principale pour essayer de les contenir. Il y parvient à la bataille de Teziutlan, ou les troupes Zapatistes, ayant repéré une colonne de l'armée Huertiste, tendent une embuscade à cette dernière, fidèles à leur stratégie de guerre de brousse. Mais cette embuscade se retourne contre eux lorsque les Huertistes, qui étaient parfaitement conscient de leur présence, envoie une brigade d'infanterie leur couper la retraite, et massacrent toute leur aile droite dans une embuscade. L'Affrontement est cependant mortel pour les deux camps, et l'un et l'autre doivent se replier sur leurs positions d'origine, sans parvenir à se négocier le moindre avantage.

Pertes Huertistes : 4 700 Morts
Pertes Villistes : 750 Morts
Pertes Zapatistes : 3 500 Morts

Malgré ce petit succès initial, cependant, pour Huerta, cette année marque un coup terrible. Lui qui comptait sur une relative passivité des Zapatistes dans un conflit entre lui et les constitutionnaliste, s'avère déçu lorsqu'une division de l'armée Zapatiste entre à Veracruz en grande pompe et hisse son drapeau sur le bastion de San Juan de Ulua, ou ils installent leur état major et leur hôpital de campagne.

Plus au sud, cette attaque ayant permis la liaison entre le Yucatan et le Guerrero Zapatiste, les troupes Huertistes s'efforcent de défendre tant bien que mal les jungles du Chiapas, en comptant cependant chacune des cartouches qu'elles tirent. Privées de ravitaillement, elles ne pourront pas tenir bien longtemps face à la puissance de feu déployée contre elle. Pour l'heure, elles temporisent, et parviennent même à arracher quelques succès ...

Pertes Huertistes : 400 Morts
Pertes Zapatistes : 1000 Morts


Destructions de guerre : -0,05 Développement pour Huerta et Villa. -1 IC pour Villa.
Pertes civiles : 13 000 Morts

Au début du mois de Septembre, les troupes de Carranza et Orozco s'arrêtent quelques semaines à Piedras Negras, et s'y regroupent, ne menant que quelques petits raids contre les positions Diazistes autour de Monclava. Ces dernières en profitent pour se réorganiser. Mais autour du 15 Septembre, Carranza reçoit enfin ce qu'il a attendait : préparés et assemblés au nord, à San Antonio, six trains de combat américains arrivent à Piedras Negras, chargés de mitrailleuses, de munitions et de wagons transformés en Bunkers roulant. C'est l'arme secrète de Carranza et d'Orozco. L'un et l'autre organisent alors leur plan visant à éliminer les Diazistes du nord du Mexique. Et finalement, le vingt, après avoir réquiper leurs forces, ils mettent le cap sur le noeud ferroviaire de Monclava, qui leur ouvrira les portes du Nuevo Leon et de Monterrey.

L'ensemble de l'armée se met alors en route vers la cité, et en débute un siège particulièrement agressif, usant de leurs nouveaux trains pour percer au coeur des lignes ennemis et attaquer la gare. Ils attaquent les milices Diazistes sur tout les fronts. Celle-ci se défendent cependant comme elles peuvent et tiennent la ville aussi efficacement que possible. Finalement, le 23 cependant, les forces Constitutionnalistes s'emparent de la gare, et immédiatement, un détachement Carranziste file par voie ferrée jusqu'à Monterrey. La ville, tout à fait dégarnie, tombe rapidement alors que Carranza, qui s'est joint à son détachement avancé, donne un discours en hommage au "Ministre Reyes, défenseur de la République et de la Constitution" devant une foule silencieuse et respectueuse. Et plus au nord, en apprenant la nouvelle, les troupes de Monclova font preuve d'un certain désarroi ... Le moral chute, et les désertions menacent ...

Pertes Diazistes : 400 Morts
Pertes Orozcistes : 200 Morts

Chute de Torreon

En parrallèle, dès le 5 septembre, les troupes Maderistes atteignent les abords du noeud ferroviaire de Torreon, ou s'est déroulée une bataille particulièrement sanglante il y a deux mois. Laissé sans garnison par les troupes Huertistes, qui ne s'attendaient pas à voir Diaz tomber aussi vite, elles s'emparent de la ville sans coup férir, et y saisissent les moyens industriels, ainsi que les trains et ravitaillement qu'elles peuvent trouver. Malheureusement, Huerta a prit grand soin de vider les banques et les dépôts d'armes, et il ne reste donc pas grand chose à saisir. Torreon est cependant clairement Maderiste désormais ...

La Grande nasse

Plus au sud, dans les sierra du Zacatecas, Pancho Villa révèle alors le plan qu'il préparait depuis deux mois. Ses troupes, dans les Sierra du Sinaloa offrent une résistance acharnée aux Huertistes qui montent à l'assaut contre elles, et les tiennent en respect, fixant leurs divisions à l'orée des montagnes. Dans le même temps, les divisions huertistes qui descendent vers Guadalajara tombent nez à nez avec de nouvelles troupes Villistes, mobilisées dans le centre Mexique à Aguascalientes. Elles offrent une résistance particulièrement violente aux Huertistes, tenant chaque rue, et chaque coin de ville, luttant pied à pied pour la défense de la cité. Particulièrement bien équipées, ces nouvelles divisions sont équipées de répliques Mexicaines des canons de 75 mm américain, et de fusils artisanaux à canons rayés qui leur donnent un avantage déterminant dans les duels de sniper qui se déroulent dans les rues d'Aguascalientes. Les huertistes laissent près de mille morts aux portes de la ville, sans pouvoir mettre un pied dans celle-ci alors que les snipers Villistes abattent leurs officiers, et leurs personnels de communication, désorganisant complètement leurs divisions. Mais ce n'est pas le coeur de la stratégie Villiste. Remontant la voie ferrée San Luis Potosi-Monterrey, une division entière de troupes Villistes toutes fraiches débarquent à San Tiburcio, et foncent à travers les montagnes pour rejoindre Torreon, refermant la "Grande Nasse", sur les troupes Huertistes de l'Etat de Zacatecas ... Huerta vient de perdre tout contact avec la moitié de son armée ...

Pertes Villistes : 350 morts
Pertes Huertistes : 1 200 morts

La bataille du Veracruz

Plus au Sud à présent, Huerta abandonne, probablement pour très longtemps, le siège de Mexico dès l'instant ou il apprend la chute de Monterrey. Il déplace ses forces à Ciudad Victoria tandis que contre lui, Zapata et Villa avancent leurs pions avec prudence, planification, et méticulosité. Ils attaquent conjointement la ville de Teziutlan, ou les Huertistes ont établit un véritable Bastion afin de défendre les bribes de territoires qui restent encore en leur contrôle. Les bombardements de l'Artillerie Villistes sont ainsi largement insuffisants à briser les défenses Huertistes. Et ces dernières poursuivent leur retranchement pour se défendre contre l'assaut conjoint des deux sudistes. Ce dernier est aussi sanglant qu'efficace, enfonçant largement les lignes des Huertistes et pénétrant jusqu'au coeur de la ville. Mais les soldat de Huerta ont reçu leurs ordres : tenir. Coûte que coûte. Le moral est haut, et les troupes ne sont donc pas prêtes d'abandonner Teziutlan ...

Pertes Zapatistes : 200 morts.
Pertes Huertistes : 1 400 Morts.

La guerre au Mexique a désormais atteint son tournant décisif. Pour Huerta, les carottes sont en effet cuites s'il ne parvient pas à retirer les forces qu'il a maintenu enfermées dans la "Grande Nasse" de Pancho Villa. Ces forces représentent en effet sa seule chance de salut. S'il les sauve, la guerre est relancée, et l'équilibre des forces restauré. S'il les perds, c'en est fait de lui, et l'essentiel des troupes Huertistes restantes pourraient fort probablement démissionner, abandonner les combats, ou se ranger au camp de ses ennemis. Huerta tente donc le tout pour tout. A San Juan de Guadalupe, il essaie de briser l'encerclement mené par les Villistes. Ces deux divisions, talonnées par les forces de Villa, qui ont reprit la poursuite, sont interceptées par les forces de Torreon, qui se mettent en mouvement dès que leurs éclaireurs atteste de l'approche des Huertistes. Lorsque la bataille s'engage, la stratégie du Général Huerta est simple. Il a progresser à marche forcée pour distancer les Villistes, et a réuni ses forces à Juan Aldama trois jours plus tôt. Les Villistes venus d'Aguacalientes sont à deux jours au Sud. Ceux du Sinaloa à trois jours à l'Est. Sa stratégie ? Défaire les trois divisions Villistes en détail, une par une, en les affrontant avec la supériorité numérique. Cette dernière pourrait cependant être insuffisante à remporter sa dernière bataille. Mais même en cas de défaite, s'il limite ses pertes, ses troupes pourront rallier Ciudad Victoria, et son front pourra être réorganisé.

Le premier jour, le combat s'engage très bien pour Huerta. Les Villistes venus de Torreon sont repoussés et défaits après une bataille dévastatrice pour eux, prêt d'un quart de la division étant massacrée dans l'affrontement, sans que la division ne puisse tenir les deux jours nécéssaires à l'arrivée des renforts d'Aguacalientes. Huerta, plutôt que de poursuivre les fuyards démoralisés, prend alors le temps d'attendre et de reposer ses hommes. Ils sont toujours relativement fatigué par la course poursuite de deux semaines à travers le désert qu'ils viennent de mener. Mais ils sont néanmoins en mesure de l'emporter face aux dits renforts. Villa, pour sa part, ne peut se permettre d'attendre. Il sait que s'il laisse à Huerta l'occasion de s'enfuir, il le ferra. Il doit donc passer à l'assaut, et tenir un jour face aux assauts Huertistes. Il décide de procéder. Mal lui en prend. Retrancher dans leurs montagnes, les généraux Huertistes tiennent très bien, et affaiblissent sérieusement les Villistes, sans pour autant les pousser à la retraite. Le second jour, Villa ramène les renforts du Sinaloa, qui engagent directement l'affrontement aux côtés de leurs confrères. Et pour la troisième fois consécutives, les canons Villistes sont aussi efficaces que des pétoires rouillées quand l'Artillerie Huertiste, bien que deux fois moins nombreuse, se comporte honorablement. De ce fait, quand les Villistes montent à l'assaut, ils attaquent des positions Huertistes solidement défendues et établies, même si leurs défenseurs sont fatigués ... Et étonnamment, alors que depuis une semaine, Villa poursuit les attaques ingénieuses, les coups de main, et les tactiques détournées, c'est l'assaut brutal, violent, et massif, qui donne les meilleurs résultats. Plusieurs positions huertistes sont sérieusement affaiblies mais cela se fait au prix de lourdes pertes pour les deux camps. Fin Novembre, la position de San Juan de Guadalupe est toujours solide. Mais Huerta a échoué a briser l'encerclement. En revanche, il a gagné du temps. Et il semble que les troupes de Ciudad Victoria se mettent maintenant en mouvement pour secourir leurs alliés encerclés.

Pertes Huertistes : 2 550 morts
Pertes Villistes : 7 050 Morts

Siège de Monclava

Beaucoup était suspendus à la bataille de San Juan de Guadalupe afin de décider de leurs actions futures dans cette guerre. Pas Félix Diaz. Déterminé à tenir la dernière ville qu'il détient, il effectue personnellement une tournée parmi ses hommes le quatre décembre, pour les motiver et les conduire au combat. Des assauts répétés des Carranzistes et des Orozcistes sur la ville ont en effet affaibli la détermination de ses hommes, mais Diaz est convaincu que Huerta viendra briser le siège.

Hélas, ses hommes ont suivi les événements de San Juan de Guadalupe. Et en plein pendant son inspection, Diaz est prit à parti par une douzaine de ses sous-officiers, qui l'abattent d'une balle dans le dos, et ouvre les portes de la ville aux Carranzistes.

Pertes Carranzistes (Novembre) : 200 morts
Pertes Diazistes (Novembre) : 1 000 Morts

Bataille du Veracruz

Au sud, les Zapatistes s'emparent du Veracruz, et l'occupent dès à présent, s'y établissant comme les principaux chefs, après qu'ils aient marché sur Tampico, et s'en soient emparés. Plus au sud cependant, à Teziutlan, Huerta continue de leur résister. Les Huertistes y sont maintenant privés de tout renforts. Et c'est à Teziutlan que le Général Huerta lui-même a rejoint ses troupes. Autrement dit : la ville ne tombera pas. Les hommes se battront. Jusqu'au dernier soldat. Cependant, les bombardements Villistes sont ici dévastateurs, nivelant l'essentiel de la ville au niveau du sol, et massacrant la garnison Huertiste. Dans une ville fantôme et un paysage lunaire, les forces Zapatistes et Villistes entrent alors en ville, ou les défenseurs, ignorant même si leur général est vivant, leur livrent un combat de la dernière chance. Dans cette ambiance de cauchemar, ils tiennent, chaque pierre, chaque bout de caillou, et vendent chèrement leur peau, refusant de se rendre et d'abandonner la lutte. Face à eux, les Villistes sont étonnés par autant de combativité et de courage de la part de leurs ennemis. Ils essuient les platres. Finalement, Villa ordonne à ses troupes de se retirer du centre ville après avoir subi de lourdes pertes. Il encercle la ville pour épargner ses hommes. Pas Zapata. Il s'en prend aux dépôts de nourriture Huertistes. Le combat continue. Et l'artillerie Villiste ne peut pas tirer pour le moment.

Pertes Huertistes : 3 900 morts
Pertes Zapatistes : 500 morts
Pertes Villistes : 375 morts

Pertes civiles : 15 000 morts (pour les Zapatistes, vu qu'ils occupent le Veracruz)

Au Chiapas

Le front du Chiapas quand à lui, connaît de nouveaux développement. Les officiers locaux ne recevant que très peu d'ordres du commandement, probablement à cause du climat local et du relief, ils prennent sur eux de poursuivre leurs assauts et de briser les retranchement huertistes dans la région. Ils y parviennent. Et à vrai dire, ils y parviennent tellement bien que la troupe locale se soulève et se retourne contre ses officiers pour rejoindre les rangs de la Révolution.

Pertes Huertistes : 1 200 morts
Pertes Zapatistes : 200 morts