Nationalismes et Révolutions
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 Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes

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MessageSujet: Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes   Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes Icon_minitimeMer 6 Nov - 14:45

CEMCO : Centre d’Entrainement et de Mise en Condition Opérationnel

-C’est un ensemble de casernes, camps et installations construits dans les environnements nécessaires à l’instruction et l’entrainement : plaines, collines, forêts, montagnes, villes, villages, lacs, rivières, marais, côtes, îles, climats difficiles,…
Particularité technologique : les outils cinématographiques sont en mis à contribution pour illustrer les cours et accélérer l’apprentissage. Par exemple, les cours sur l’arme de base. Comment l’utiliser, la démonter, l’entretenir. Comment creuser une tranchée, qu’elles plantes utiliser pour se nourrir, des cours d’instructions professionnels, … Ça ne remplacera pas les cours, mais améliora l’apprentissage. Des salles dédiées vont permettre de diffuser en boucle des films d’instructions pour aider les soldats à réviser et apprendre.
Objectif : Le Canada est un pays avec un territoire trop vaste pour pouvoir disposer de troupes partout. La quasi-totalité est sauvage, et le pays ne dispose pas des effectifs nécessaires comme ces alliés pour parier sur des vagues de soldats comme stratégie militaire. C’est pourquoi en plus de la vision européenne, une doctrine propre au Canada doit être mise en place.
Cette doctrine considère chaque soldat comme une ressource rare qu’il faut former, éduquer, rendre autonome et consciente de son rôle dans la troupe. Jamais le Canada ne pourra se trouver en situation de supériorité numérique, le soldat Canadien se doit donc d’être meilleur que ces homologues. Il doit être humble car la nature est une maîtresse à l’humeur fluctuante qui donne beaucoup mais qui peut prendre votre vie quand elle le décide. Il doit être curieux de son environnement, car il y a toujours quelque chose à apprendre qui puisse lui sauver la vie. Il doit être attentif à ces camarades, être là pour les aider. Ces limites devront être atteintes durant l’entrainement pour lui montrer ce qu’il peut faire seul, ce sur quoi il peut s’améliorer, et lui démontrer qu’avec ces frères d’armes il peut accomplir bien plus. Il sera secoué, épuisé, choqué, mais aussi accompagné, aidé, aimé. Pleurer à cause de l’effort ou de la dureté extrême ne sera plus une honte, mais la marque d’un homme qui sait relâcher la pression quand elle devient trop dure. Le soldat devra apprendre à se dire les choses, à échanger. Les joies et les peines, les rires et les larmes. Car ils sont entrainés pour évoluer dans des zones de combats où ils seront seuls, loin de la civilisation, peut être pendant des mois avec pour seule compagnie les ours et les loups. L’équilibre mental et émotionnel est tout aussi important que la combativité.
Le soldat Canadien doit pouvoir être projeté sur tous les théâtres d’opérations du pays, sur tous les climats. Seul dans la nature, il doit faire plus que survivre. La nature offre tout ce qu’il faut à celui qui en à le savoir. Le ravitaillement ne pouvant pas toujours lui parvenir, il doit savoir trouver sa nourriture, construire un abri et continuer le combat dans le pire des hivers.
L’affrontement en face à face ne sera jamais en faveur du soldat Canadien. Il doit savoir évoluer autant dans un régiment qu’en solitaire. Le camouflage doit devenir instinctif, le pas léger, les sens aux aguets. L’autonomie est essentielle pour l’accomplissement de la mission. Les soldats devront souvent agir avec des manœuvres d’harcèlements, de tireurs embusqués et isolés, de poses de pièges, de sabotage, d’éclaireurs, d’observateurs d’artillerie.
Un soldat Canadien se doit d’être un tireur d’élite, économe, précis, rapide dans ces actions et ses décisions. Son infériorité numérique lui offre l’initiative et l’agilité nécessaire pour surpasser l’ennemi. Ces compétences au combat à mains nues, à l’épée, la hache, à la baïonnette ou à l’élimination furtive doivent êtres les meilleures pour les situations les plus dangereuses.
La logique des légions romaines est une merveille militaire qui doit nous inspirer. Chaque soldat doit avoir un métier essentiel à la troupe, d’autant plus qu’ils devront partir du principe qu’ils n’auront pas de soutient ou de ravitaillement pendant la durée de la mission. En plus du gain exceptionnel d’autonomie qu’il offre à la troupe, le métier donne au soldat une routine rassurante qui lui permet de s’isoler du conflit et de le protéger psychologiquement de l’usure de la guerre. Après son service militaire, il aura ainsi une formation qui l’aidera à vivre dans le monde civil. La société civile profitera ainsi de gens qualifiés, fiables, robustes et en bonnes santés.
Les enseignements se feront en anglais et en français, car il ne faut pas oublier que ces deux langues forment le Canada et son histoire. Les peuples et tribus locales sont mises à contributions. Leur savoir-faire et leurs connaissances seront essentiels pour la maîtrise du territoire. Une commission sera mise en place pour la sauvegarde et la préservation de certains territoires en échange d’instructeurs et de formateurs. En cas de découverte de ressources exploitables, ils recevront des revenus des ventes (10 % des bénéfices).
Des formateurs étrangers expérimentés (légionnaires français, soldats anglais, combattants marocains, cavalier des steppes, boxers chinois,…) vont être recrutés pour apporter leurs connaissances, leurs critiques et leurs observations. Mais aussi créer des exercices et situations propres à déstabiliser les troupes et leurs officiers. Ils partageront leurs cultures, langues et visions des choses.

Voici les enseignements communs à toutes les troupes (6 mois) :
*Les classes militaires de base
*Enseignement des bases de la lecture et de l’écriture pour ceux qui n’ont pas ces compétences.
*Les cours de survie en climat Canadien, hivernal et grand nord.
*Le camouflage dans les différents climats et biomes, pour soi, la troupe et les infrastructures défensives.
*Apprentissage des bases de la nage, de l’escalade, du vélo et de l’équitation.
*Les cours de premiers secours et d’hygiène militaire (en condition normale, en climat extrême et en situation d’absence de ravitaillement)
*Les cours du génie : savoir aménager un camp, construire une tranchée, un pont, savoir recycler plutôt que de jeter pour améliorer le quotidien, construire et réparer une route, savoir camoufler des installations, savoir construire un abri,... (le tout en condition normale, hivernale et Grand Nord)
*Cours d’instructions professionnels : tout le monde va être formé à un métier nécessaire à la troupe : forgeron, maçon, armurier, cuisinier, conducteur de véhicule, chasseur, pompier, secrétaire, électricien,… Personne ne doit être sans qualification. Application du principe des légions romaines, la troupe doit être totalement autonome.
*Simulations de combats en environnements variés : marais, forêts, tranchées et nettoyage de tranchées, rivières, villes, en hiver, combat nocturne, embuscades, marche de nuit,…
*Langue de bataille : Le langage des signes sera enseigné, il offre l’opportunité d’échanger en silence des informations vitales.

Pour les départs en mission (1 mois) :
-Cours de langue, de géographie, de faune, de flore et de culture locale.
Pour les officiers (6 mois supplémentaires) :
-Cours de stratégies (au travers de jeux de plateaux, de simulations d’affrontements grandeur nature sous l’œil d’examinateurs, d’entrainements, de théorisation,…). L’objectif est de leur faire prendre conscience de la vision d’ensemble d’un champ de bataille, des soucis de logistique, de communication, de l’impact du climat, du moral, mais aussi d’être prêts à affronter des situations inconnues face à des adversaires aux techniques, aux technologies et aux cultures différentes.
-Enseignement de la conduite de véhicules et d’animaux de bat (voitures, camions, tracteurs, chevaux,…). Ils se doivent de tout savoir conduire pour l’enseigner aux soldats qui n’ont pas reçu la formation, ou tout simplement pour augmenter leurs chances de survies.
-Cours de langues (Anglais et Français obligatoire, une en plus qu’ils choisissent) : Espagnol, Allemand, Portugais, Chinois, Japonais et Russe.

Armement et équipements :
-Création des Armureries Canadienne : Le but est de développer un armement complet (pistolet, fusil, fusil de précision, mitrailleuse, mortier d’infanterie portable, mortier tractable par chevaux ou véhicules, grenades, artillerie tractable, pelle de campagne, hache, baïonnette,…) adapté à l’environnement Canadien (Grosses chaleurs, températures polaires, humidité, sable, climats extrêmes,…). Mais aussi d’avoir un équipement optimisé pour une armée qui va automatiquement évoluer loin de tout ravitaillement et soutient logistique dû à la taille du territoire. Le matériel doit être résistant, facile d’entretien, avec des pièces et munitions standardisées pour simplifier la logistique. Mais surtout transportable par un ou plusieurs hommes dans des conditions difficiles. Tous les 4 mois, une table ronde se fera entre les forces armées et les industriels. Les retours d’expériences des troupes permettront une amélioration continue et une efficacité accrue. La grenade abandonnée par les armées mondiales depuis 1870, est remise au goûts du jour dans l’armée Canadienne (c’est un excellent outil pour stopper une charge, poser des pièges ou nettoyer des positions fortifiés).
En plus de tout cela, des protections vont être développées pour les troupes. En premier lieu le casque. Il devra couvrir la tête et protéger la nuque. Un rembourrage devra être présent pour le confort du soldat, ce dernier doit être dans une matière qui ne permet pas d’accueillir des insectes ou de développer des moisissures (afin d’empêcher d’être un vecteur de maladie et de contamination). Il doit être dans l’esprit de la nouvelle armée, le plus protecteur, le plus léger possible et fiable.

Les uniformes contiendront des renforts de confort au niveau des coudes et des genoux, pour aider le soldat dans les positions les plus inconfortables. Le soldat doit avoir un grand nombre de poches, une cape de camouflage à double couleur (un côté vert pour les forêts, un blanc pour la neige), un sac à dos réfléchit pour qu’il puisse tout transporter sans s’abimer le dos. Les tenues devront avoir 3 versions : tropical (marron), été (vert forêt), hiver (gris-blanc).
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MessageSujet: Re: Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes   Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes Icon_minitimeMer 6 Nov - 14:49

Le stockage des équipements :
-Les munitions : ce sont des éléments sensibles, faits pour exploser et causer le plus de dégâts possibles. Il est donc nécessaire d’aménager des zones de stockages. Les bâtiments et zones de stockages devront êtres semi-enterrée ou souterraines pour les protéger des bombardements et des explosions. Ils seront bétonnés et surveillés par des soldats. L’atmosphère doit être sec, l’humidité contrôlé. Un suivit des lots de munitions sera mis en place, avec une traçabilité efficiente et la capacité de suivre l’historique de la munition à tout moment (l’extraction de la matière première, la fabrication, le transport, le stockage,…). Les obus sont des ouvrages grossiers mais résistants, à l’opposé des plus petits calibres. Les munitions de pistolets, fusils, mitrailleuses seront mis dans des emballages de tissus. Le tout stocké dans des caisses. Chaque emballage et chaque caisse aura un nombre de munitions fixe pour faciliter la gestion. Les soldats pourront récupérer les caisses et tissu pour améliorer leur quotidien.
-Les armes et équipements : le suivi administratif devra être rigoureux, simple et agile. En période de paix, le détournement d’équipements, d’armes et de munitions ne sera pas toléré. En temps de guerre, il faut accepter que les armes s’usent, que les vêtements s’effritent. Que les projections de consommations ne soient pas justes.

L’équipement du soldat : le casque couvre la tête et protège la nuque. Un rembourrage est présent pour le confort du soldat, ce dernier est d’une matière qui ne permet pas d’accueillir des insectes ou de développer des moisissures (afin d’empêcher d’être un vecteur de maladie et de contamination). Le rembourrage doit pouvoir être remplacé en cas d’usure. Le casque est fiable et efficace.

L’uniforme contient des renforts de confort au niveau des coudes et des genoux pour les positions inconfortables et les terrains hostiles. Ils sont échangeables en cas d’usure et si ils ne sont pas désirés par le porteur. Un grand nombre de poches sont présentes, certaines renforcées pour les munitions et chargeurs. Intelligemment disposées, elles permettent un accès rapide durant les combats. La tenue de base recouvre tout le corps et protège efficacement contre la pluie et le soleil.  La veste de combat comporte deux parties, l’externe toujours présente, l’interne que l’on peut détacher car elle apporte de l’épaisseur face au froid, et les territoires chauds n’en ont besoin que pendant la nuit. Les tenues ont trois versions : tropical (marron), été (vert forêt), hiver (gris-blanc).

Des ceintures de cuisses seront produits pour y attacher tout ce que veut le soldat. Ils en auront à chaque jambe, relié à la ceinture pour une meilleure répartition du poids. Un pistolet, un couteau, une hachette, des chargeurs, des munitions, … la liste est longue. Elle permet un accès rapide à des équipements de premières nécessités. En cas de blessure, elle permet de disposer d’un garrot préposé si c’est la zone de blessure. Ou de rapidement l’enlever pour l’appliquer sur un bras ou un membre d’une autre personne.

Le sac à dos (en cuir) possède un dos avec un rembourrage pour permettre au soldat d’avoir moins de gènes. Il est optimisé pour emporter tous les éléments nécessaires au soldat avec un rangement précis, réfléchit pour avoir les outils d’urgences accessibles en premier. Plusieurs poches complètes la poche principale pour permettre un accès rapide à certains éléments et une personnalisation du rangement pour chaque soldat. Une toile déployable est attachée avec des boutons au sac est présente dans une poche sous le sac pour recouvrir ce dernier en cas de pluie et ainsi être sûr de préserver ce qu’il conserve. Cette toile peut être changée suivant le camouflage voulu, mais chacune d’entre elle à une face différente pour ainsi faire face à deux types de terrains en même temps.

Une cape équipe chaque soldat. Chaque cape possède une couleur spécifique à l’environnement dans lequel il peut évoluer (vert forêt, gris montagne, blanc neige, marron tropique). Ces capes sont faites pour servir de camouflage, de lit, de couverture, de toit de fortune, de porte de fortune, de toile pour capter la brume et trouver à boire,… Elle est résistante, imperméable et avec des languettes pour faire des nœuds et ainsi la rouler à différents niveaux si le milieu que traverse les soldats offre trop d’accroches.

Cagoules, bonnets, écharpes, casquettes, gants, ils seront aux couleurs de la tenue du soldat.

Un kit de couture avec des boutons, des fils et tout ce qui peut rentrer dans une petite boite sera dans le sac du soldat.

Un filtre à eau sera présent. Une partie contiendra du sable qui filtrera l’eau. L’objet pourra être mis sur un feu afin de la faire bouillir et obtenir par la suite de l’eau potable. Les protections autour permettent de l’utiliser par la suite comme bouillote en cas de grand froid sans risquer de se bruler.

Un coussin pour tireur sera donné à chaque soldat, à poser sur la zone d’appui du visage sur l’arme. Pour l’aider face à la fatigue et à la tension.

Chaque soldat aura une tente individuelle modulable. Elles pourront s’additionner pour aller jusqu’à huit personnes en même temps. Elles offriront un toit, mais aussi une toile pour le sol afin d’isoler le soldat de ce dernier. Piquets et autres outils seront présents. La tente est faite pour pouvoir servir à construire ou à aménager des structures permanentes. Ces toiles sont donc solides, avec des attaches et imperméables.

Le sac de couchage existe en deux modèles. Le premier d’été est mince et facile à transporter dans le fond du sac. Il protège face à la rosée du matin, l’humidité, les insectes et les nuisibles. Une couverture attachée sur le haut du sac permet de rembourrer le dos ou de se donner plus de chaleurs. La version hiver, plus épais et confortable, prend plus de place mais isole bien mieux face à un environnement hostile. Bien sûr ces équipements sont aux couleurs des tenues, pour plus de discrétions.

La gourde d’eau est construite pour aller sur un feu est permettre la stérilisation de l’eau.

La gamelle est portable et standard, avec ces couverts.

Un carnet est fourni, où chaque trio de pages est une lettre à détacher et à plier en une enveloppe timbrée. Un crayon, une gomme et un stylo sont présents.

Une montre est fournie à chaque soldat, la coordination passe par un timing respecté.

Un kit de toilette est fourni.

Un kit allume feu est fourni.
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MessageSujet: Re: Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes   Doctrines Militaires du Canada / Recherches / Techniques / Méthodes Icon_minitimeMar 12 Nov - 12:52

Doctrines de combat :


Organisation d’un assaut :
Un tel événement est une chose à prévoir au long terme. Car plusieurs composantes doivent s’organiser ensembles, êtres coordonnées, conscientes de leurs missions respectives, de leurs contraintes et de celles des autres. Des éclaireurs doivent cartographier la zone et estimer les forces adverses, des avions doivent photographier les territoires concernés, les renseignements doivent fournir des estimations du nombre et de la qualité des troupes. Une fois toutes ces informations réunies, elles doivent êtres synthétisés et partagées entre toutes les forces participant à la manœuvre. L’infanterie doit découper en secteurs les différentes zones de l’assaut, désigner les objectifs, attribuer zones et objectifs à des troupes, avoir les informations sur la force et la qualité de l’adversaire, estimer le temps de progression. Les zones définies par l’infanterie doivent avoir des dénominations et des profondeurs, ainsi l’artillerie pourra apporter un soutient efficace grâce à une communication commune. Cette dernière doit coopérer avec l’infanterie pour établir ces frappes, la durée, la distance d’erreur, les alternatives possibles, les improvisations envisageables. Les officiers doivent s’assurer de connaitre les plans sur le bout des doigts, mais que chaque unité en sache tout autant de son objectif personnel que de l’objectif global. Ainsi ils savent ce pourquoi ils se battent, ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils peuvent tenter ou non en cas de perte de l’officier.

Les déplacements :
Chaque déplacement doit se faire avec une avant et une arrière garde, des éclaireurs et le maximum de renseignements possibles. Ils doivent anticiper les actions ennemies, les embuscades, les bombardements, les mines et toutes actions pouvant placer la troupe en déplacement dans une position de faiblesse. Les soldats et les officiers doivent faire preuves d’imaginations, d’initiatives et d’audaces, ils ont en mains les vies de leurs camarades. L’absence de contact avec ces éléments depuis un trop long moment doit placer les officiers en état d’alerte et les inviter à préparer leurs troupes à prendre les meilleures dispositions pour se préparer au combat et protéger leurs vies.

La guerre de mouvement et de position :
Nous n’avons pas les forces nécessaires pour envisager qu’une vie peut être dépensée. Face à un adversaire qui sera toujours en surnombre, il nous faut envisager le conflit sous un autre angle. Nous partageons les mêmes objectifs avec l’ennemi, le contrôle d’un territoire, d’un pont, d’une ville ou encore d’une usine. Nous nous devons donc de lui infliger des pertes si terribles qu’il devra partir et ainsi nous éviter un assaut trop coûteux pour nos maigres troupes.
En premier lieu des éclaireurs doivent sonder le terrain pour repérer l’ennemi, mais aussi les structures, aménagements et éléments pertinents qu’il nous faut investir pour renforcer nos chances de réussites.
Les techniques dites sans honneur seront notre base de bataille :
-Des équipes tireurs isolés camouflés travailleront ensemble pour abattre ceux qui ne ce mettent pas à couvert ou les patrouilles isolées. Ils devront êtres mobiles pour éviter d’être ciblés par l’ennemi, son artillerie ou de se voir être pris à revers.
-De faux raids nocturnes seront menés. Le jet de quelques grenades et des tirs réguliers dans la direction ennemie peut suffire à faire croire à un assaut. Alors que nos soldats sont bien cachés, protégés et bougent régulièrement pour simuler une plus grande troupe. Ainsi ils peuvent épuiser le corps et l’esprit de l’adversaire. Briser le moral peut avoir plus d’impact que d’exterminer une division. Ces événements peuvent servir à attirer des patrouilles ennemies dans des zones régulièrement utilisés pour ces actions et de ce fait les isoler. Un piège bien organisé peut raser un détachement, mais il faut faire attention à ce que ce ne soit pas une astuce pour indiquer nos positions à l’artillerie ennemie. Quelques pièges à grenades peuvent suffire à dissuader l’ennemi de réitérer l’expérience de traquer les bêtes nocturnes.
-Des guetteurs devront se mettre en position pour observer les mouvements de l’ennemi, anticiper ces actions et ainsi nous faire gagner de précieux instant pour nous préparer.
-Notre artillerie sera comme nos hommes toujours moins nombreuse qu’en face, c’est pourquoi son utilisation doit être des plus optimisée quand nous en avons l’occasion. Des observateurs peuvent rapporter à nos canons la position des réserves de munitions, des refuges souterrains où dorment les troupes, des ponts, des voies ferrées, des routes d’approvisionnements, des tranchées de communications les plus larges pouvant gérer le plus de flux d’hommes, des habitations des officiers, des zones de garages, des granges où se trouvent les chevaux et les ânes, les cuisines, les réserves de vivres, les roulottes de cantines.
-Embuscades à tir unique : les forces ennemies traversent par routes et chemins de fer afin d’aller au plus vite là ils ont besoin de leurs troupes. Si nous tentons des embuscades standards, nous serons vite débordés. Nos soldats se positionneront par petits groupes de la manière la plus sécurisée et protectrice possible pour ne distribuer qu’un tir unique et se replieront. Ils auront avant piégé le terrain pour dissuader l’ennemi de les poursuivre sans de grosses pertes d’hommes et de temps. Des unités plus petites se tiendront dans les environs pour protéger le repli et apporter un appui-feu si besoin pour aider la troupe à se désengager. L’objectif est d’instiller la crainte du tir survenant de nulle part, la peur de tomber dans un piège en essayant de les poursuivre, la terreur d’une embuscade si il venait à être trop bon à la tâche après avoir traversé les pièges.
-Des tireurs solitaires, maitres dans l’infiltration et le fusil à lunette, devront se positionner pour identifier les officiers ennemis et les abattre. Mais aussi contrer les tireurs d’élites ennemis. A chaque tir ils devront se replier pour éviter ripostes et poursuites.
-Harcèlement au mortier : l’artillerie est toujours éloignée des lignes d’affrontements pour éviter d’être surprise et pour avoir le temps de se mouvoir en cas de nécessité. Mais les petits canons de campagnes et les mortiers peuvent être positionnés avec discrétion, précision et bouger l’instant d’après grâce à leur légèreté et leur mobilité. Ces atouts vont permettre de les rapprocher du front, et grâce au travail des éclaireurs, ils pourront cibler avec plus de précisions des éléments et structures critiques de l’ennemi : officiers, réserves de munitions, cuisines, réserves, dortoirs,… un à trois tirs et la troupe s’en va pour éviter un tir de riposte ou une contre-attaque. Des petites unités seront présentes pour couvrir la retraite. Un grand nombre de ces dispositifs agissant de concert peut simuler la préparation d’un assaut, attirer des renforts ennemis, forcer l’adversaire à se replier,…
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