Guerre d'Epire (-276/-271)

En Grande Grèce, les troupes Romaines intensifient le Siège de Tarente et Rhegium, mais font face au retour de la flotte Grecque dans la Région. Cette dernière défie les Romains et les Massaliotes coalisés devant le port de Rhegium. Vaincue, elle laisse deux navires et 550 Morts sur place, alors que Rome et Marseille n'ont perdu que 1 navire, 300 Hommes et 20 Mercenaires. L'initiative de la flotte Grecque ayant été repoussée, Rhegium est prête à déposer les armes, à condition que l'on laisse la garnison partir avec armes et Bannières et les honneurs de la guerre. Mais Tarente, elle, n'a pas dit son dernier mot. Renforcée par 300 Soldats Grecs, et deux navires dans la rade de son port, elle est rassérénée et fait face avec d'avantage de détermination aux troupes Romaines.

En Sicile, les Carthaginois montent à l'assaut des remparts de Messine et Syracuse, qui ne sont défendues que par des milices urbaines. Malgré de lourdes pertes, les troupes Carthaginoises réussissent finalement à s'emparer des remparts des deux villes. A la fin de l'année, Messine est entièrement tombée entre leurs mains, tandis que Syracuse ne résiste plus que depuis sa citadelle ...

Dès Mars de cette année, la citadelle de Syracuse et Tarente tombent enfin aux mains de leurs assiégeants, qui occupent désormais les deux provinces en vainqueur. La Grande grèce n'est plus qu'un souvenir !

Mais en Grèce, Phyrrus lui, est loin d'en avoir terminé. Bien qu'il n'ai plus de troupes régulières, il dispose encore de 1700 Mercenaires à ses ordres, et selon les sources de renseignement Macédonienne, de nouvelles ressources financières d'origine inconnue ! Il augmente les troupes de son armée de 800 Nouveaux Mercenaires, et marche désormais de manière déterminée contre les Macédoniens.

Au même instant, ces derniers prenaient finalement la capitale de Phyrrus grâce à la trahison du commandant de la place. Il se rend avec ses hommes en échange du poste de Gouverneur de la région ! Lorsque le Roi d'Epire l'apprend, il garantit à ses généraux qu'une fois Apolonia reprise, il plantera la tête du traitre sur un pieu, aux portes de la ville, pour rappeler le sort réservé à ceux qui n'ont pas d'honneur.

Les Grecs abandonne alors leurs positions fortifiées autour de la ville pour utiliser .... Les positions fortifiées à l'intérieur de la ville. Car Phyrrus, à la tête de 2500 Hommes, arrive, brandissant haut et clair ses étendards de bataille. Il a adjoint un Navire de guerre qui fait le blocus d'Apolonia par la mer, et somme bien vite les défenseurs grecs de se rendre.

Pour les Macédoniens, la situation serra bien différente de celle des Epiriotes qui leur ont résisté si longtemps : leurs réserves ont été rassemblées à la hâte. Ils pourront tout au plus tenir le siège jusqu'en -272. Et encore, en étant optimiste ...

La Nouvelle tombe en Mars -271 : Phyrrus est mort ! Assassiné par l'un de ses hommes. Ce dernier s'est ensuite, naturellement vu lui même assassiné. Hélas, privée de son chef, l'Armée de Phyrrus ne peut poursuivre le siège d'Apolonia et se retire à nouveau dans ses terres, au Nord, ou elle recevra bientôt les ordres du nouveau Roi d'Epire. Après un siège long et difficile, que les Macédoniens n'auraient jamais gagné sans le ravitaillement régulier de la flotte Romaine et Carthaginoise, les troupes de l'Armée Macédonienne sont enfin libérées de leur prison. Hélas, le moral est loin d'être au beau fixe pour ces hommes épuisés.