Grande Guerre d'Hellade (-225/-218)

La Grande Guerre d'Hellade, qui avait éclater l'année précédente, commence véritablement cette année. Elle rassemble les nations coalisées de Rome, de la Ligue Achéenne, d'Epire, d'Egypte et de ses vassaux : Rhodes et le Royaume Lagide de Syrie, contre la seule nation Macédonienne. Rome reste cependant l'inconnue notoire de cette année, puisqu'elle est la seule à avoir crut aux volontés de négociation des deux parties.

En effet, l'an dernier, Pharaon envoyait une flotte entière stationner à Rhodes, et il en allait de même pour le Royaume de Syrie, tandis qu'il levait 3000 combattants en Carie et 3000 autres à bord de ses navires. Au même instant, les Syriens rassemblaient une armée de quelques 1200 Soldats, et Rhodes quelques 1800 hommes. Au total, pas moins de 30 navires de l'Armée Egyptienne composent la flotte de cette dernière, constituant la plus vaste de l'Histoire. Plus grande encore que la flotte Séleucide employée pendant la précédente guerre d'Anatolie. L'Armée est cependant bien moins vaste puisqu'elle ne rassemble que 9000 Combattants.

De l'autre côté, les nations Grecques membres de la coalition n'ont aucune flotte, mais rassemblent une armée de 4140 Combattants, dont 1200 Bythiniens.

En face, la Macédoine a assemblée une armée de prêt de 17 000 Hommes, constituant la la plus vaste armée de tout le conflit et une flotte de 15 Navires. Si les Grecs ont l'avantage sur terre, les coalisés contrôlent assurément les mers.

L'attaque est déclenchée par la Macédoine, qui lance une invasion prompte de l'Epire, et fortifie les places de Milet, Pergame et de l'Acrocorinthe, verrouillant le Péloponnèse, tandis que les Armées les plus nombreuses se concentrent en Epire, ou elles ne rencontrent strictement aucune résistance. Elle trouve dans la capitale qu'elle prenne sans combat, la Reine d'Epire, ou plutôt l'Ex-Reine, que le Roi a répudié en grande pompe et dont il n'a pas reconnu l'enfant, arguant qu'elle était une Macédonienne envoyée ici pour l'espionner et le contrôler. Cette dernière est donc repartie dans son pays tandis que dans l'ile d'Ythaq, ou le Roi a transféré provisoirement sa cours et son trésor, il célèbrait un nouveau mariage avec une Noble Achéenne. Les Armées Achéennes se sont elles aussi déplacées dans leurs iles, au large de l'Hellade, ayant pris bonne note des précédentes opérations militaires Macédoniennes, qui attaquaient systématiquement les capitales de leurs ennemis pour en prendre le trésor.

Sans combat donc sur ce front, puisque l'Armée Romaine ne s'est pas mise en branle, l'Epire tombe aux mains de la Macédoine, ne laissant que l'île d'Ythaq sous contrôle du Roi. Mais cette véritable forteresse naturelle serra bien difficile à prendre pour l'armée Macédonienne ...

En revanche, c'est du côté de l'Anatolie que le conflit est d'une toute autre ampleur. Dès l'annonce de l'invasion d'Epire, 1200 Bythiniens faisaient le siège de Pergame, et 3000 Egyptiens celui de Milet. Patientant sans pour autant donner l'assaut, il semble que les deux partis aient fait le choix d'affamer les Garnisons.

Au même moment, la flotte Egyptienne et celle de ses vassaux appareillaient de Rhodes pour foncer sur Thessalonique, laissée sans garnisons. C'est encore une fois sans combats que les quelques 9000 Soldats Egyptiens entraient dans la ville et faisait stationner leur flotte dans le port, protégé d'une hypothétique flotte Macédonienne. Cette dernière se trouvait en effet au même moment en mer Tyrénéenne, a patrouiller dans le but de repousser une invasion romaine ...