Guerre de Dumnonée [611-614]

Les Troupes de Westsax entrent cette année dans le territoire de Dumnonée, ou les troupes locales avaient été prévenues l'années dernière d'une tentative d'invasion Britannique. Les Armées de Dumnonée sont donc réunies et prêtes au combat lorsque les forces Saxo-Britonnes du coeur de l'île entrent sur leurs terres, et l'Ost est réunis.

Les troupes de Cornouailles et de Dumnonée se mettent donc en formation pour affronter l'impressionnant Ost du Westsax. Dans ces régions vallonnées, les Celtes de Cornouaille alignent 2 Régiments de frondeurs, 2 Levées Paysannes, 6 Epéistes Mercenaires, 2 Régiments de lanciers bretons, 1 Régiment d'archer et une force de Cavalerie de prêt de 150 Chevaliers ! Face à eux, l'Armée du Westsax est aussi impressionnante : dirigée par le général Aurélien, un officier du Westsax dont les racines remontent à l'époque de l'occupation Romaine, ils rassemblent une force de deux régiments de Francs-coureurs, 3 unités de Légionnaires, 2 Unités de guerriers de Guèdes, 4 Unités d'archers Romains et une cavalerie tout aussi imposante, dirigée par leur général lui-même.

Les Corniques attendaient les Brittoromains de pied ferme et étaient bien préparés. Ils ont pris position au sommet d'une colline qu'ils comptent défendre quoi qu'il leur en coûte.

Les Brittoromains préfèrent ne pas attendre trop longtemps que les échanges de tirs s'opèrent. Ils savent en effet que malgré leur supériorité numérique, leurs archers sont très mauvais. Ainsi, pendant que leur cavalerie de Chevaliers opère une opération de contournement afin de frapper les flancs, l'infanterie lourde charge contre les lignes d'infanterie Corniques. Mais de l'autre côté, on a bien compris la stratégie Britannique, aussi, sans crier gare, la Cavalerie Brittoromaine charge en plein centre, secondée par l'infanterie lourde de cette dernière, contre les lignes de guerriers de guèdes et de légionnaires. Pendant ce temps, levées paysannes et lanciers encerclent les archers bretons pour les protéger d'une charge de cavalerie Brittoromaine ...

Les flèches et pierres bretonnes s'abattent au milieu des lignes Britanniques juste avant le choc de la cavalerie et de l'infanterie lourde causant des pertes relativement importantes aux Romains. Mais la ligne romaine tient le coup face aux Bretons. Les Legionnaires et Guerriers de Guède dressent leurs boucliers et stoppent net la charge de cavalerie. Le corps à corps s'engage ...

Aussitôt après, c'est au tour de la Cavalerie Romaine de faire résonner la charge de ses sabots sur le champs de bataille. Ils chargent l'arrière des lignes Bretonnes prises dans la mêlée, sachant que les archers bretons, trop éloignés, sont inaccessibles derrière leurs lignes de lanciers. Aussitôt, les archers bretons les prennent pour cible. tandis que levées paysannes et lanciers chargent pour rejoindre la mêlée. Ces renforts ne réussiront pas à inverser le cours de la bataille. La Cavalerie Romaine enfonce les Celtes sur toute la ligne, et bien vite, les survivants se débandent, couverts par une dernière volée de flèche des archers.

Cette bataille, connue comme la bataille des Enclos de Pierre (Stonehenge), car elle se trouvait à proximité des pierres dressées connues comme telles et de la ville de Salisbury, ne serra hélas, pas aussi décisive qu'elle aurait dut l'être : les Corniques se replient dans leurs terres, certes. Mais au nord, une armée de Gallois vient d'entrer en Westsax ... Le Gwynedd est venu au secours de ses alliés. Et il semble qu'il soit bien informé sur les projets Romains ...

Sur le front de Cornouailles, les troupes du Royaume de Westsax progressent rapidement et sans rencontrer de résistance. Plusieurs villes sont tombées entre leurs mains cette année. Cependant, au Sud, un nouveau front s'ouvre alors que le Suthsax entre en guerre à la tête d'une imposante armée. Quelques 3 Régiments d'épéistes, 1 régiment de Porteur de hache et 4 Régiments de cavalerie Noble franchissent les frontières méridionales du Westsax et commencent un pillage méthodique des provinces Saxonnes, causant de très nombreux morts parmi les populations civiles.

Pendant ce temps, sur le front Gallois, au Nord, les troupes du Westsax s'apprêtent à livrer bataille. Ils rencontrent leurs ennemis à proximité d'un petit bourg du nom de Gloucester. La région y est très fortement boisée et les Gallois ont pris position dans les bois, alors que les troupes du Westsax se trouvent sur des collines voisines. Il a neigé toute la journée et un épais manteau blanc recouvre la région. La bataille semble très équilibrée du fait des effectifs, mais les troupes Saxonnes sont de bien meilleure qualité que les troupes Galloises. Pourtant, l'épée manteaux neigeux rend la cavalerie Westsaxonne presque inopérante ... Peut-être que cela peut renverser le cours d'une bataille qui semble mal partie ?

Ce sont les Gallois qui ouvrent les hostilités. Leurs archers prennent position dans les sous-bois et criblent les troupes Saxonnes de flèches pendant prêt de dix minutes. Dans le même temps, Cerdic se lance, à la tête de sa cavalerie, sur le flanc droit des Gallois. Il espère pouvoir atteindre leurs archers prestement tandis que ses troupes de Francs Coureurs et de guerriers de Guèdes s'élancent à toute allure en direction de l'ennemi. Les Légionnaires restent en retrait, et avancent en bon ordre, très disciplinés, boucliers brandit. Les troupes Saxonnes essuient ainsi des pertes notables avant d'arriver enfin au contact. Mais à cet instant, la populace Galloises s'élancent des sous-bois ou elle attendait son heure, elle va directement se confronter aux troupes Saxonnes, donnant ainsi aux archers le temps qu'il faut pour se mettre une nouvelle fois hors de portée. Bien que décimée, la populace combat ainsi pendant une dizaine de minutes, et pendant ce temps, les archers gallois concentrent leurs tirs contre la cavalerie qui fonce maintenant vers eux au grand galop ! Les flèches s'abattent en sifflant et de nombreux cavaliers s'effondrent. Mais alors qu'ils croyaient atteindre les lignes d'archers dans les bois, les épéistes de la suite du Roi Gallois jaillissent des fourrées et brandissent leurs épées. Ils engagent la cavalerie et l'affrontent quelques minutes à peine avant que le Général Saxon n'ordonne le repli.

Quand au combat qui oppose les paysans à l'infanterie Saxonne, il s'eternise encore pendant 40 minutes, donnant le temps aux archers gallois de prendre une nouvelle fois du champ. Mais enfin, les paysans gallois s'enfuient, littéralement massacrés.

Aussitôt, les archers Gallois ouvrent une nouvelle fois le feu, tirant de nombreuses flèches dans les rangs Saxons. Mais les troupes du Westsax déclenchent rapidement un nouvel assaut contre les épéistes familiaux gallois, tandis qu'au même instant, la cavalerie Saxonne fonce à toute allure sur les archers Gallois. Le combat dure plus d'une heure, et les deux camps se défendent bien. Espérant sauver ses hommes en enfonçant la cavalerie Saxonne, le Général Gallois rassemble ses lances, et ensemble, elles foncent au milieu des formations de cavalerie Saxonnes. Hélas, c'est toujours insuffisant. Les Chevaliers Saxons ont le dessus. Néanmoins, cette opération aura permis aux archers Gallois de prendre la fuite, lâcher une dernière salve, et combattre un autre jour. Après une demi-heure d'âpres combat supplémentaires, les gallois abandonnent enfin. Dans cette bataille, on pourra cependant leur donner le prix de la ténacité, car en infériorité technique et avec moins d'entrainement, ils ont sut faire face des heures durant à une armée disciplinée, très bien équipée, et quasiment professionnelle. Les Saxons ont rencontré leur ennemi le plus dangereux depuis le début de cette guerre ...