Village des Hraefn [Capitale]

Après des années d'errance, la tribut des Hraefn a enfin trouver un endroit ou installer sa première colonie. Installée prêt d'une rivière qui se jette dans la mer voisine, elle occupe un point facile à défendre un peu à l'intérieur des terres. Peu nombreuse en comparaison des tributs de la Région, il lui faudra rapidement apprendre à maitriser les ressources de son environnement et se montrer tout aussi rapidement très prévoyante pour contrer les menaces des tributs voisines et les embuches de mer nature. Brandir la Lance et l'épée risque fort de s'avérer nécéssaire dès les premiers instants de son éxistence.

Croissance de la population : 0%

Les anciens étaient toujours respectés, dans tout les villages, pour toute les raisons du monde. Et lorsque l'ancien vit tout ces corbeau quitter le village dans toute les directions, il crut qu'un mal incurable s'était installé au sein de la population, et qu'il fallait fuir cet endroit maudit. Il commença alors à précher auprès du peuple la crainte de la malédiction des esprits : les esprits fuyaient, les Dieux allaient les abandonner. Il fallait les protéger et soigner les corbeaux pour qu'ils restent ici et ne fuient pas la malédiction. Peut-être alors que la maladie qui frappait le peuple des Hraefn s'en irait. Les Corbeaux les protégerait. Cela DEVAIT être la solution. Il parvint ainsi à convertir un petit nombre de fidèles à son idée ...

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Le vieil crut alors qu'il était possible de parler et d'interagir avec les esprits. Il s'efforça alors de leur parler pendant qu'il les nourrissait. Les interrogeant sur le mal qui frappait son peuple, il leur demanda pourquoi ils comptaient partir. Le chef de la tribut s'approcha un jour, pendant l'une de ces séances de Discussions, et il ne comprit pas un mot de ce que le vieil homme lui raconta. Il parlait de drôles de choses à propos d'esprits, de morts et de malédiction, il disait que les corbeaux les protégerait et qu'il fallait les soigner. Soigner les animaux ... Quelle drôle d'idée ! Et pourquoi ne pas les manger plus tôt ? Peut-être que le peuple manquait tout simplement de nourriture ? Une dispute éclata et attira bientôt beaucoup de monde. Manger un corbeau ? Le chef était-il fou ? Et pourquoi serait-il fou d'abord ? Les corbeaux étaient là ! Ils fournissaient de la viande ! On aurait bien assez à manger ! Après tout, tout ce qu'on mangeait était bien assez frugal comme ça ! Marre des baies ! La dispute dura longtemps avant qu'enfin les Hommes ne se lassent des prédictions du vieil homme et ne s'éloigne. L'évènement démontra que si les anciens étaient respectés, il ne fallait pas poussé non plus. Le soir même on tentait de chasser quelques corbeaux avec des pierres dans certaines maisons. Sans trop de succès ...

Lorsqu'apparut la troisième vision, le veillard mit en garde un enfant le lendemain, alors qu'il lançait une pierre à l'un des corbeau. Le jour ou le corbeau se défendrait et lui mangerait les yeux, il ne faudrait pas qu'il s'étonne. Les corbeaux étaient sacré depuis longtemps. Ce n'est pas parce qu'un chef idiot voulait les tuer qu'il fallait le faire. Même s'il n'y avait rien d'autre à manger, les corbeaux les protégeraient.

Croissance de la population : -1%

Lancé de Dé sans effets => Pas d'agriculture.

L'homme ne comprit, une fois encore, rien du tout à ce que lui demandait les esprits. Mais il était conscient qu'ils cherchaient à communier et à communiquer avec lui. La clef de ses malheurs provenaient des corbeaux. Il s'efforça donc de s'entourer de quelques fidèles et érigea un monument en leur honneur, au centre du village. Un monument qui aurait la réputation de "soigner" la terre de la malédiction. Il dressa simplement un menhir et s'y rendit chaque jours pour déposer de la nourriture pour les corbeaux. D'aucuns cherchèrent bien à les chasser au début, pour trouver de quoi se nourrir, mais ils n'y parvinrent pas, et le vieil Homme finit par réussir à imposer au reste de son peuple l'idée que la pierre protégeait les corbeaux. Elle était sacrée, tout comme la terre qui l'entourait. Ses fidèles entretinrent une garde vigilante autour de la pierre et l'on finit par en interdire l'accès à toute la population du village. Des fidèles du prophète, armés de matraques, patrouillaient jours et nuits pour protéger les corbeaux. Mais le peuple avait faim. Affreusement faim. Et la tension montait ...

Vous avez construit une Pierre Dressée (1 production, +1 Science, +1 culture, +1 Bonheur)

Lorsque la fièvre s'empara de son peuple, le Chef s’inquiéta de voir qu'un grand nombre des siens mourrait de maladie et déclara que le vieil homme, s'il était un prêtre comme il le prétendait, devait protéger le peuple des maux de la fièvre. Il reconnut que les corbeaux devaient être protégés et ordonna au prêtre de désarmer sa milice. Il s'engagea en retour à protéger le temple, à condition que le prêtre en face également un lieu ou le peuple serait soigné. On s'attela alors à loger les malades dans les huttes environnant le temple. Le peuple était mit en "quarantaine" d'une certaine manière, ce qui stoppa vite la progression de l'épidémie, ou du moins la ralentit fortement, car l'interdit de marcher sur le sol Sacré du temple existait toujours. Hélas, 30% de la tribu des Hraefn fut tuée par la fièvre sans qu'un remède ne soit trouvé. Mais le génie politique du chef avait évité une guerre civile.

Population : -30%

Alors que le prêtre poursuivait ses imprécations et ses prières, le chef s'intéressa d'un peu plus près aux mouvements et aux actes des corbeaux qui transmettait tellement de choses au vieillard. En effet, ce dernier poussait des "ah" et des "oh" à chaque fois qu'un corbeau faisait quelque chose. Peut-être que si lui aussi se mettait à leur parler et à interpréter leur comportement, il pourrait se débarrasser du gêneur. C'est alors qu'il remarqua, parmi la bande, un corbeau immense, qui l'attaqua cependant dès l'instant ou il tenta de s'approcher de lui. Le chef se débattit toutefois et flanquant un coup de gourdin au corbeau, parvint à le chasser. Hélas, le Dieu matérialisé était parvenu à lui crever les yeux. Cependant, le chef était un guerrier. Et un guerrier, même sans ses yeux, doit apprendre à continuer le combat. Il poursuivit le corbeau qui battait de l'aile à cause du coup de gourdin en se fiant au bruit caractéristique de son aile foulée, mais se rendit compte, au bout de plusieurs minutes, qu'il était totalement perdu.

Pendant deux semaines, on ne trouva plus nulle trace du chef. Personne ne savait ou il était, ni ce qu'il faisait. Et le prêtre en profita pour imposer son pouvoir sur toute la tribu. Une partie des premiers fidèles du chef prirent alors la fuite à la recherche du grand guerrier qu'il avait été. Pas question de perdre celui qui les avait toujours guidé et protégé sagement pour un hurluberlu qui parlait aux mouettes pardi ! Privé de ses meilleurs guerriers, la tribu se réarma avec l'ancienne milice du prêtre ... Mais elle ne vaudrait pas grand chose face aux vrais guerriers des tribus étrangères ...

Le Dieu, lui, savait bien ou était son chef. A quelque vingt kilomètres de là, il errait, aveugle, dans les bois et commençait sérieusement à manquer de nourriture ...

Croissance de la population : 0%

Lancé de Dé sans effets => Pas d'agriculture.

Le prêtre exécuta la vision, mais crut qu'il lui fallait offrir ces biens aux corbeaux, pour apaiser la maladie. Il fit donc offrir tout ce que trouvait le peuple à ses dieux, et naturellement, la grogne enfla parmi la population. On s’énerva, on s'insulta, il y eut quelques coups de donnés, et bientôt, devant la pierre dressée, le sang coula. La milice fut contrainte de tuer quelques civils pour protéger les offrandes et disperser la foule en colère. Dix morts.

L'idée des boucliers inspira alors grandement le prêtre. La prochaine fois que de tels émeutes se produiraient, il n'aurait pas à tuer ses condisciples, déjà fort peu nombreux des Hraefn. Les boucliers permettrait à la milice de se protéger et de repousser les plaignants, et surtout, d'affronter les hommes du chef, qui étaient la seule crainte du prêtre. Une crainte monumentale qui l'obnubilait, à en devenir paranoïaque. Le Dieu le sentait dans chacun des rêves de son prophète. Il devait lutter pour chasser les images de mort occasionnées par le chef du village, de retour avec ses fidèles pour se venger, et imposer sa vision au prêtre. Les paniers passèrent complètement à la trappe, notamment à cause de cela. Les boucliers étaient la seule chose qui inspirait le prêtre.

Quand à la dernière, le prêtre comprit qu'il devait traquer son rival. Il organisa des sorties avec la milice pour le trouver et fouilla les bois, ramenant au passage des offrandes pour les corbeaux qui s'empiffraient. Là, le peuple maigrissait à vue d'oeil sous les yeux du Dieu, face aux rations qu'imposait le prêtre. Le Dieu sentait qu'il était animé d'une totale dévotion, passionné par ce qui se produirait après la mort. Mais il sentait aussi qu'il était aveuglé par cette dévotion, oubliant jusqu'aux besoins essentiels de sommeil, et de nourriture certains jours.

Quand au chef ? Le chef vénérait toujours les corbeaux. Le Dieu le sentait aussi. Il prétendait à présent que le grand corbeau, en l'aveuglant, lui avait ouvert les yeux. Visiblement, la perte de la vue lui avait rappeler l'importance de l'esprit, avec peur ou avec espoir, Hrafnkel pouvait voir ce chef guerrier préparer minutieusement son retour. Il avait taillé de longues lances et les avait orné de fins silex de pierre pour combattre. Il avait muni chacun de ses guerriers de gourdins plus droits et les entrainait depuis l'aube jusqu'à la nuit tombée. Il prenait soin d'eux aussi. Il y avait de la viande à manger tout les soirs chez les guerriers du chefs, et pour se racheter auprès du peuple qui avait suivit le prêtre, il ne manquait pas d'envoyer, chaque nuit, un guerrier donné à manger aux hommes. Mais le chef prétendait aussi que tuer les corbeaux donnerait leur force à son peuple. Et chacun de ses guerriers devait en toucher un à avec une sagaie et affublé sa lance de ses ailes pour pouvoir devenir un vrai guerrier. Son culte était d'une autre nature. Plus sanglant. Plus violent. Mais bien que tyrannique, lunatique et violent, le chef guerrier n'en restait pas moins sage.

Un jour, il revint au village. Et la milice vint lui livrer bataille presque immédiatement. Mais le génie politique du chef avait fait son œuvre. Le peuple vint se placer derrière la milice, et leur lancèrent des pierres. Du coup, il n'y eut pas de bataille. Voyant cela, le Prophète s'enfuit, craignant trop pour sa vie, et le chef reprit sa "juste" place. Il semblait maintenant que dans ses projets se trouvait celui d'abattre la pierre sacrée ... Dans tout les cas, il cessa d'offrir de la nourriture aux corbeaux et la distribua au peuple ...

Le prophète, lui, courait toujours, et quelques fidèles le rejoignirent bien vite ... Jaloux du pouvoir qu'ils pourraient obtenir lorsque le Dieu corbeau reconnaitrait ses seuls vrais fidèles ...

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Croissance de la population : 4%

Lancé de Dé sans effets => Pas d'agriculture.

Fête au village ! Le chef a supprimé la zone sacrée qui entourait la pierre dressée, mais à en revanche interdit à ses guerriers de chasser les corbeaux qui seraient marqués d'une tâche blanche sur le front. Ces derniers étaient les corbeaux du temple : sacrés. Sur les conseils du prêtre qu'il nommait le jour même, il organisa également un nouveau banquet pour célébrer le retour du peuple de Hraefn dans la grâce des esprits et saluer la centaine de guerriers de type Lanciers qui partiraient bientôt pour explorer les environs et soumettre de nouvelles tributs afin de rapporter des esclaves et des richesses.

Le Banquet vous fait gagner un point de bonheur ce tour.
Entrainement d'une troupe de soldats citoyens : -1 production.

Lynx et Corbeau

Les guerriers partaient au bon moment. Ils n'avaient pas fait six jours de marche qu'ils tombèrent sur l'ancien prophète qui fuyait sur la route, blessé à l'épaule en appelant à l'aide. Les guerriers le mirent immédiatement aux arrêts pour écouter ce qu'il avait à dire : de toute évidence, une tribut ennemie progressait en direction de leur village. Ils étaient prêt de six centaines, dont une centaine de combattants le reste n'étant que des vieillards, des femmes, des enfants ou des jeunes. Apparemment le prophète avait essayé de répandre parmi eux le culte des corbeaux, mais ils étaient fidèle à un autre animal-totem : le lynx ... Et ils se battaient comme lui, évoluant de nuit, silencieusement et frappant par surprise pour faire un maximum de morts.

Ce nouvel ennemi répandit la crainte parmi les guerriers corbeaux. Mais ceux qui arboraient les ailes de leurs adversaires sur leurs lances ne tardèrent pas à restaurer l'ordre. Le prestige qui les auréolait était grands, et ils étaient craints et redoutés pour leurs capacités. On dressa le bivouac sur la rive d'une petite rivière, et à la nuit tombée, on instaura une garde vigilante, et l'on interdit toute forme de feu. Cela ne suffit pas à repousser les Lynx. En pleine nuit, trois sentinelles furent tués, percés par d'étranges sagaies, plus courtes, plus fines, et toute droites, munies d'une pointe à un bout et d'une petite encoche à l'autre. Sous une pluie de ces mystérieux projectiles, on forma les rangs, cachés derrière les grands boucliers d'osier, on ne parvint pas à se protéger très efficacement de ces dards qui s'enfonçaient loin dans les protections, et perforaient parfois les bras des guerriers.

Tout en maintenant la discipline, et sans avoir put riposter face à un ennemi qu'ils ne pouvaient, de toute évidence, pas voir, les Hommes-corbeaux se replièrent à l'abri des arbres, en bon ordre. Mais la bataille n'était pas terminée. Les guerriers-corbeaux, qui portaient les ailes de leurs cibles au bout de leurs lances, se réunirent avec leur chef et demandèrent l'aide des Dieux face à ces nouveaux adversaires redoutables, qui les auraient encerclé au petit matin si rien n'était fait.

Pertes : -15 Guerriers.
Troupes ennemies inconnues.

Croissance de la population : 5%