Village des Icènes [Capitale]

Après des années d'errance, la tribut des Icènes a fini par établir sa demeure perdue dans une profonde vallée encaissée à proximité d'immenses pics montagneux qui s'élancent jusqu'au ciel. Tout autour d'eux, la montagne s'étend à perte de vue et les pentes rocailleuses de cette dernière sont régulièrement la proie des neiges en hiver. D'immenses forêts de pins couvrent les versants des montagnes, provoquant une forte acidité du sol qui rendra l'agriculture difficile, voire impossible. Il faudra se tourner vers la pèche dans les torrents et l'élevage ...

Croissance de la population : -3%

Score du Dé : Sans effet (pas de nourriture stockée, ni d'agriculture).

Au matin, le jeune homme, curieux et suffisamment courageux pour s'essayer à l'aventure que lui réservait, de toute évidence, la vie, s'élança tôt hors du village. Armé de sa seule sagaie et d'un baton pour se soutenir dans sa longue marche, il voyagea toute la journée dans la montagne et trouva mille et une merveille. Mais le soir même, ne revint pas au village. Il se perdit dans les sous-bois et ne retrouva pas son chemin. A la nuit tombée, il trouva bientôt un abri à proximité d'une petite source d'eau, dans une grotte de pierre protégée du vent. Là, il se couvrit d'une fourrure et se laissa dormir.

Au village, l'absence du jeune homme suscita cependant l'inquiétude de sa famille, qui se rendit auprès du chef. Et lui demanda bien vite conseil. Que faire pour le retrouver et lui apporter l'assistance dont il avait probablement besoin ? Le chef promis, dès le lendemain, que l'on enverrait des guerriers pour le retrouver. Mais il ne fallait plus le laisser partir seul ainsi. Il constituait une menace pour lui-même et pour la tribu par un comportement aussi irresponsable.

Le lendemain, les guerriers ne retrouvèrent pas le jeune homme, et le surlendemain non plus. Le jour d'après encore moins, et au bout d'une semaine, on avait abandonné tout espoir de retrouver l'aventurier. Une tempête hurlait dans les hauteurs, et on le pensait mort.

Pourtant, Morgoth savait ou se trouvait le jeune homme. Toute la semaine durant, il avait marché, voyagé et exploré les vallées environnantes. Il était même arrivé dans une vallée voisine, à trois jours de marche de là, et avait trouvé une autre tribu d'hommes, primitifs, qui vivaient encore dans des grottes. Ils l'avaient chassé à coup de pierres, mais le jeune homme ne s'était pas intéressé outre mesure de la solution de ce problème. Ces hommes étaient moins d'une centaine, et ils se trouvaient loin de la tribu. De plus, s'il se souvenait des histoires des ancêtres, ils s'en iraient bientôt car ces primitifs ne restaient jamais bien longtemps aux mêmes endroits.

Après des mois de marches il revînt cependant au village ... par hasard. On ne le reconnut pas et on essaya de le chasser. Sauf qu'il reconnut tout, et tout le monde. Sa femme avait changé d'amant. Il tua l'autre dans un combat singulier, et impressionné par la manière dont il s'était endurci, le chef décréta qu'une grande fête serait donnée en son honneur. Lorsqu'il raconta son périple, le peuple décida, d'un commun accord, que désormais, tout les jeunes hommes de la tribu seraient envoyés dans le même type de périples initiatique dans les montagnes, pour en faire de grands guerriers, et de grands chasseurs.

HJ : Ton peuple sait déjà construire des habitations. On est au début du néolithique, pas en pleine préhistoire ...

Croissance de la population : -3%

Score du Dé : Sans effet (pas de nourriture stockée, ni d'agriculture).

Les Icènes montèrent donc une série d'expéditions dans les vallées voisines et partirent à la recherche de nouveaux peuples qui pourraient marcher dans la lumière du Dieu Faucon. Ils s'étendirent ainsi à de nombreux points des environs. Les expéditions exploratoires du peuple de Morgoth leur font traversé les hautes-montagnes pour émerger à un point ou ils disposent d'une vue sur une vaste plaine, à l'Ouest. A l'Est, des hauts plateaux semblent s'étendre à l'infini.

Durant leurs explorations, ils ne retrouvèrent pas la tribu dont parlais le prophète. Ils avaient dut se déplacer ...

Au village, on chassait désormais le poisson des torrents aux pointes des lances mais cela n'était que moyennement efficace, et les rivières se videraient vite à ce rythme. Il convenait de trouver rapidement d'autres sources de nourriture pour le peuple.

Vous avez trouver du poisson (+1 Nourriture pour ce tour).

Grossissement x16

Croissance de la population : -2%

Un soir, alors qu'il travaillait le bois dans sa hutte, l'un des membres de la tribu utilisa, par erreur, au lieu de son silex habituel, une pierre à silex plus large que prévue. Et constata qu'il tranchait désormais les branches de taille intermédiaire en un seul coup, et pouvait même en couper plusieurs à la fois, il décida d'expérimenter la chose un peu plus en profondeur et de tailler la pierre comme n'importe quel silex. Elle était plus lourde, aussi la fit-il plus fine après en avoir affuté le tranchant. Et constatant, alors qu'il travaillait, que sa prise était mauvaise, il l'affubla d'un bâton. Lorsqu'il montra son nouvel outil au reste de la tribu, et révéla son efficacité à la tribu, on s'empressa de lui demander d'en fabriquer d'autres, ce qu'il fit aussitôt. Ces toutes premières haches serviraient bien les intérêts de la tribu.

Vous avez découvert Haches (+1 Production lors des défrichements).

Les images révélées au guerrier le convainquirent de monter plus d'expéditions d'exploration dans les montagnes, afin de mieux connaitre les vallées, et de trouver des villages inconnus. Hélas, il semblait que les montagnes n'étaient peuplées que d'Icènes. La chose était facheuse, mais le guerrier ne perdit pas courage. Il mena lui même une troupe de 300 combattants par delà les montagnes, mais revint bredouille. Et n'ayant pas cartographier son périple, il n'avait rien ramener d'autres que quelques graines jaunes, qui pourraient potentiellement être plantées lorsque l'on trouverait de la place ...

Vous avez trouvé du Blé (+1 Nourriture pour ce tour).

L'enchainement d'images ne fut pas compris par le prophète. On lui montrait la guerre, puis on lui montrait les chèvres dans les montagnes. Il préféra s'intéresser aux combats ...

Le terrassement fut presqu'immédiatement rejetté par l'ensemble de la communauté lorsque le chef suggéra l'idée; Pourquoi perdre du temps et des ressources dans une action aussi longue et coûteuse ? Il fallait aller prendre aux autres ce que l'on avait pas, les visions du prêtre le disaient clairement !

Croissance de la population : -1%

L'ensemble des instructions donnée par le Dieu à son jeune prophète parut abstraite, impossible ou fut incomprise. En tout cas, on ne les exécuta pas. A la place, le village lança une expédition militaire vers le Sud, en direction des hauts plateaux. 200 Lanciers et 100 épéistes s'élancèrent à nouveau au delà des montagnes et sortirent de la vallée. Ils firent bien. Car deux centaines de kilomètres plus loin, après six longues journées de marche, un nuage de poussière s'éleva à l'horizon. Les hommes cessèrent immédiatement leur marche et s'abritèrent au sommet d'une petite butte pour constater la situation par eux mêmes. Une importante troupe de cavalerie légère, environ deux centaines de cavaliers, avançaient à bon rythme en direction des montagnes ou le peuple des Icènes avait trouvé refuge. Ils montaient de grands et véloces étalons et portaient des protection de cuir et de longues lances. Suivant le cour de la rivière qui descendait de la montagne, ils trouveraient forcément le village dans quelques heures.

La Bataille du Défilé

Considérant la menace, les soldats icènes s'empressèrent de préparer une embuscade à leurs adversaires. Ils avisèrent un goulot d'étranglement : une gorge profonde ou la rivière serpentait et cascadait dans les profondeurs d'un gouffre ou la suivait le sentier. Ils se positionnèrent au sommet de la gorge et placèrent l'une de leur troupe de lanciers de manière à bloquer la sortie de la gorge à la troupe de cavalerie ennemie. Lorsque les cavaliers s'engagèrent dans le défilé, les Icènes n'attaquèrent pas immédiatement. Ils attendirent que la cavalerie ennemie soit arrivée au cœur de ce dernier, de sorte que faire demi-tour deviendrait long et difficile, et immédiatement, firent pleuvoir leurs sagaies sur la cavalerie étrangère. De nombreux ennemis s'effondrèrent, et constatant qu'il serrait impossible de poursuivre le combat face à un ennemi qui les dominait de trente mètres, ils s'élancèrent vers la sortie du défilé tout en répondant au tir de barrage des sagaies par leurs propres lances, légères et pointues, ornées de pointes en ossements.

Là, les Icènes regrettèrent d'avoir voulu tendre une embuscade dans l'embuscade. Lorsque les lanciers qui devaient garder l'entrée sortirent de leurs cachettes, ils furent littéralement piétinés, culbutés, chargés, écrasés, et bien qu'une partie de la cavalerie ennemie soit finalement bloquée par l'infanterie, une autre partie, comptant au moins cent cavaliers, commença à contourner la colline pour charger les javeliniers ... La cavalerie ennemie était cependant maintenant réduite à cent-vingt cavaliers, alors que seulement une trentaine de lanciers étaient tombés.

Croissance de la population : -1%