Grande Guerre d'Hellade (-225/-218)

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Année -225 :

La Grande Guerre d'Hellade, qui avait éclater l'année précédente, commence véritablement cette année. Elle rassemble les nations coalisées de Rome, de la Ligue Achéenne, d'Epire, d'Egypte et de ses vassaux : Rhodes et le Royaume Lagide de Syrie, contre la seule nation Macédonienne. Rome reste cependant l'inconnue notoire de cette année, puisqu'elle est la seule à avoir crut aux volontés de négociation des deux parties.

En effet, l'an dernier, Pharaon envoyait une flotte entière stationner à Rhodes, et il en allait de même pour le Royaume de Syrie, tandis qu'il levait 3000 combattants en Carie et 3000 autres à bord de ses navires. Au même instant, les Syriens rassemblaient une armée de quelques 1200 Soldats, et Rhodes quelques 1800 hommes. Au total, pas moins de 30 navires de l'Armée Egyptienne composent la flotte de cette dernière, constituant la plus vaste de l'Histoire. Plus grande encore que la flotte Séleucide employée pendant la précédente guerre d'Anatolie. L'Armée est cependant bien moins vaste puisqu'elle ne rassemble que 9000 Combattants.

De l'autre côté, les nations Grecques membres de la coalition n'ont aucune flotte, mais rassemblent une armée de 4140 Combattants, dont 1200 Bythiniens.

En face, la Macédoine a assemblée une armée de prêt de 17 000 Hommes, constituant la la plus vaste armée de tout le conflit et une flotte de 15 Navires. Si les Grecs ont l'avantage sur terre, les coalisés contrôlent assurément les mers.

L'attaque est déclenchée par la Macédoine, qui lance une invasion prompte de l'Epire, et fortifie les places de Milet, Pergame et de l'Acrocorinthe, verrouillant le Péloponnèse, tandis que les Armées les plus nombreuses se concentrent en Epire, ou elles ne rencontrent strictement aucune résistance. Elle trouve dans la capitale qu'elle prenne sans combat, la Reine d'Epire, ou plutôt l'Ex-Reine, que le Roi a répudié en grande pompe et dont il n'a pas reconnu l'enfant, arguant qu'elle était une Macédonienne envoyée ici pour l'espionner et le contrôler. Cette dernière est donc repartie dans son pays tandis que dans l'ile d'Ythaq, ou le Roi a transféré provisoirement sa cours et son trésor, il célèbrait un nouveau mariage avec une Noble Achéenne. Les Armées Achéennes se sont elles aussi déplacées dans leurs iles, au large de l'Hellade, ayant pris bonne note des précédentes opérations militaires Macédoniennes, qui attaquaient systématiquement les capitales de leurs ennemis pour en prendre le trésor.

Sans combat donc sur ce front, puisque l'Armée Romaine ne s'est pas mise en branle, l'Epire tombe aux mains de la Macédoine, ne laissant que l'île d'Ythaq sous contrôle du Roi. Mais cette véritable forteresse naturelle serra bien difficile à prendre pour l'armée Macédonienne ...

En revanche, c'est du côté de l'Anatolie que le conflit est d'une toute autre ampleur. Dès l'annonce de l'invasion d'Epire, 1200 Bythiniens faisaient le siège de Pergame, et 3000 Egyptiens celui de Milet. Patientant sans pour autant donner l'assaut, il semble que les deux partis aient fait le choix d'affamer les Garnisons.

Au même moment, la flotte Egyptienne et celle de ses vassaux appareillaient de Rhodes pour foncer sur Thessalonique, laissée sans garnisons. C'est encore une fois sans combats que les quelques 9000 Soldats Egyptiens entraient dans la ville et faisait stationner leur flotte dans le port, protégé d'une hypothétique flotte Macédonienne. Cette dernière se trouvait en effet au même moment en mer Tyrénéenne, a patrouiller dans le but de repousser une invasion romaine ...

Ravitaillement des Garnisons :
Milet : 2800 Points
Pergame : 5800 Points

Carte d'Hellade :

Grande Guerre d'Hellade (-225/-218) Hellade

Légende:

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Année -224 :

Situation extrèmement agitée cette année alors que sous l'impulsion d'espions étrangers, des Rebellions Grecques fleurissent à Athènes, en Etolie, et à Sparte. Mais ce n'est pas encore le moment d'en parler, car les Troupes Egyptiennes abandonnent Thessalonique dès cette année pour marcher contre Pella et assiéger la cité, avec ordre d'en piller les trésors. Elles assiègent la ville et font face à 100 Mercenaires Macédoniens recrutés sur le tard pour faire office de garnison. Une garnison bien insuffisante lorsque les Egyptiens mènent l'assaut : Les Mercenaires sont littéralement écrasés sous le nombre des soldats Egyptiens qui s'emparent sans aucuns mal de la ville et la mettent à sac.

Pendant ce temps, au Sud, les troupes Athéniennes, des hordes de paysans levées en hâte par les stratèges de la cité, foncent contre l'acrocorinthe, qu'elles assiègent bientôt. Prêt de 15 000 Combattants entourent la vaste place fortifiée qui verrouille l'accès du Péloponnèse. Et bien qu'elles parviennent à infliger des pertes légères à la Garnison, les Rebelles Athéniens ne parviennent pas à déloger les 700 Soldats Macédoniens de leur puissante forteresse.

Et pendant que ces deux sièges se déroulent, la Flotte Romaine, chargée de quelques 4200 combattants, et comptant prêt de 21 Voiles, met le cap sur les côtes de Macédoine. Elle traque les troupes du Roi Macédonien dans la Mer Tyrrhénienne et finit par les rencontre au large de Corcyne ou sont stationnées les troupes Epioriotes, et ou l'Amiral Romain prévoyait de débarquer quelque 400 hommes en renfort des troupes Epiriotes. Le Combat fait rage ! Mais l'Amirauté Romaine est bien plus nombreuse que l'amirauté Macédonienne, et il faut bien peu de temps aux Romains pour mettre la flotte Grecque en déroute. Cette dernière bat alors en retraite vers le Sud, ses forces navales réduites de moitié et ses équipages de 75%, alors que Rome n'a connu que 15% de pertes.

Le combat se poursuit sur terre alors que les troupes Romaines débarquent dans le Nord de l'Epire ou ils affrontent, en plein débarquement, quelques 500 Macédoniens qui les attendaient de pied ferme. Le Combat est inégal, mais les Macédoniens tiennent bon ! Du moins au début. Eliminant avec courage les premières vagues de Romains, ils sont vite submergés et vaincus. Leur armée et leur général ont vécu.

Les forces principales de la Macédoine restent cependant encore invaincues. Elles marchent contre Pella et Thessalonique, et pendant que 10 500 Macédoniens entre dans la ville Grecque laissée sans garnison par ses commandants Egyptiens, 2000 autres vont encerclé Pella, aux mains des Egyptiens à présent, mais se gardent bien d'y mener un assaut. La ville ne pourra pas tenir éternellement avec de telles forces en défense.

Pendant ce temps, en Novembre, les renforts mandés pour l'Acrocorinthe par les Macédoniens, à hauteur de 500 Hommes, arrivent bientôt en vue de la cité. Mais face à la situation difficile de la forteresse, entourée par une foule en arme, qui si elle reste une foule en arme, est néanmoins nombreuse, elles préfèrent se replier à Delphes sans combattre.

Pertes Egyptiennes : 50 Morts
Pertes Macédoniens : 100 Mercenaires, 2558 Soldats, 7 Navires
Pertes Romaines : 1520 Soldats, 5 Navires
Rebellion Athénienne : 14 900 Hommes en arme
Rebellion Spartiate : 15 000 Hommes en arme
Rebellion Etolienne : 15 000 Hommes en arme

Pillages Egyptiens : 20 Deniers

Ravitaillement des Garnisons
Milet : 2600 Points
Pergame : 5600 Points
Acrocorinthe : 14 400 Points
Pella : Réserves Critiques !

Légende:

Redacteur Messages : 450 Date d'inscription : 05/09/2011

Le Royaume de Macédoine, en refusant de se retirer en s'attaquant à des grecs libres une fois de plus, a démontré au monde qu'il est incapable de gouverner avec la magnanimité et le talent d'une véritable Hegemon. Il a prouvé l'indignité de sa charge. En nuisant aux intérêts de tous ses voisins y compris à ceux de ses alliés, l'Hegemon de Macédoine a volontairement contraint les peuples libres et leurs amis à la guerre.

La République romaine encouragera toute révolte en territoire macédonien et soutiendra tous les peuples épris de liberté en Hellande et galatie, notamment à Tylis et en Dacie, si le Roi désire recouvrer la liberté qui fut la sienne. Rome pourvoira à toute soutien technique et politique.

Redacteur Messages : 555 Date d'inscription : 26/11/2010

La république de Carthage soutient la position romaine; les troubles militaires et sociaux dans les terres grecques se révèlent menacer durablement la stabilité régionale et les intérêts commerciaux carthaginois, nuisant aux débouchés de nos marchands. L'expansionnisme macédonien en terres grecques a durablement nuit à la paix et à la prospérité en Méditerranée, et le sénat de Carthage ne peut plus cautionner cela de son silence. Il appelle à une paix avec retour à l'indépendance des cités-Etats grecques révoltés et de l'Epire, afin que les intérêts commerciaux carthaginois soient préservés.

Redacteur en Chef Messages : 1120 Date d'inscription : 26/11/2010

Pourtant la seule guerre macédonienne n'aurait jamais eut le moindre impact, bien au contraire. Il aurait développé le commerce, la Macédoine ayant prouvée la solidité de son économie à maintes reprises !

Se sont les assaillants du royaume macédoniens qui mettent l'économie en danger et non le seul royaume de Macédoine qui menait une guerre légitime contre des indépendantistes.

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Le Pont soutient la position Macédonienne. L'unification de l'ensemble des peuples de culture Grecque n'aurait conduit qu'à un renforcement des possibilités commerciales, en accroissant les capacités financières des Grecs, leur permettant d'assumer de nouvelles dépenses, et donc des routes commerciales.

Il semble plutôt à l'Hegemon du Pont que Rome et Carthage défendent des intérêts bien moins nobles que la protection des faibles et des innocents.

Redacteur Messages : 719 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 31

Le royaume Méotide soutiens la position Macédonienne.
La ligue Achéenne n'était qu'une province indépendante "de jure", et devait rentrer dans le giron Macédonien.
Ainsi une Grèce unie aurait été un centre culturel et économique important.

Le déséquilibre viens de la position Romaine et Egyptienne, peureuse de voir leurs influences amoindries. Sans leur intervention, le commerce n'aurait pas périclité dans la région.

Nous demandons à Carthage de considérer ces faits avant de condamner.

Redacteur Messages : 555 Date d'inscription : 26/11/2010

Avant les peuples, le sénat de Carthage défend avant tout les intérêts de ses marchands. Il n'y a de cause plus noble que l'or...

Redacteur Messages : 450 Date d'inscription : 05/09/2011

La Macédoine ne mène pas une guerre contre des indépendantistes mais a déclarée la guerre à des indépendants. La déclaration de guerre maacédonienne est en soit une reconnaissance de l'indépendance achéenne. La Macédoine a fort peu prouvée sa capacité à engager des relations commerciales fructueuses, même avec ses alliés, son pays est par ailleurs dépourvu de routes.

Depuis 80 ans l'économie macédonienne n'est tournée que vers l'annexion et la guerre permanente livrées à des cités libres et éprises de liberté, par la spoliation d'intérêts de ceux qu'elle prétend être ses alliés et son comportement ne changera guère, l'actuel Roi poursuivant la politique belliciste de son père et de son père avant lui.

La Macédoine à ouvertement spoliée les intérêts romains en simulant un assouplissement des relations diplomatiques pour mieux déclarer la guerre à une coalition de cités indépendantes et tout indique qu'elle fera de nouveau la même chose une fois la guerre achevée et si elle devait la gagner certaines puissances civilisées et hélléniques au Nord du Pont Euxin auraient du souci à se faire quant à la liberté de passage dans le détroits voir même à leur indépendance tout court.

Redacteur en Chef Messages : 1120 Date d'inscription : 26/11/2010

Le Royaume de Macédoine défend la cause de la noblesse de la parole donnée ! Rien n'est plus noble qu'un homme se battant pour l'honneur et sa parole. Le combat macédonien et par essence même juste !

Nous comprenons toutefois la position carthaginoise, mais nous soutenons clairement la thèse selon laquelle la situation ne résulte pas du comportement macédonien. Il s'agit là d'accuser non le juste mais celui qui pour l'heure est dans la plus mauvaise posture. Sans compter que pour l'heure aucun effet important n'a joué sur le commerce, il ne s'agit que de pures spéculation. Le commerce vient avant tout d'Asie, or les routes venant d'Asie ne sont en rien menacé par cette guerre à la base centrée sur la seule Achaie...

La guerre de Séleucie était tout autre, son impact fut bien plus grand car c'était justement la Séleucie qui possedaient les riches routes marchandes... Dans le cas présent c'est l'Egypte qui à présent domine le commerce maritime et terrestre de l'Orient. Or rien ne nuis à ces routes... Quand bien meme cela serait le cas, il faut reconnaitre qu'il n'est guère logique d'en accusé le royaume macédonien car ce n'est pas lui le responsable de ces routes... Encore nous nous en serions prit à celle-ci nous comprendrions la position carthaginoise mais dans le cas présent, l'Egypte est l'agresseur...

Redacteur Messages : 450 Date d'inscription : 05/09/2011

L'attitude ultra belliciste de la Macédoine et ses revendications alexandrines conduisent à une expansion des exigences macédoniennes de plus en plus exorbitantes jusqu'à anéantir tout commerce. S'il y a bien une République défendant la parole donnée ici c'est Rome et elle seule, qui ne fait qu'honorer parole donnée aux achéens. La Macédoine, en jouant le double jeu de négocier avec Rome en matière commerciale, ce qui aurait pu aboutir à un règlement pacifique de nombreux différends, a préféré attaque l'Achaï, injuriant Rome et son peuple.

Redacteur en Chef Messages : 1120 Date d'inscription : 26/11/2010

Rome a fait autant de guerre que le royaume macédonien...

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Année -223 :

Mauvaises nouvelles pour les Rebellions Grecques : une vaste campagne de propagande menée par les troupes du Roi de Macédoine, et relayée dans tout le Royaume par de nombreux agents infiltrés, cause la désertion de pas moins de vingt-six milliers de combattants Rebelles, qui quittent leurs armées en masse pour retourner dans leurs campagnes, affaiblissant ainsi grandement l'emprise de la Rébellion sur le Sud de la Grèce !

Pourtant cela ne suffit pas à arrêter les courageux Athéniens, qui, au nombre de sept milliers d'hommes grimpent une nouvelle fois à l'assaut de l'Acrocorinthe pour en déloger les défenseurs. Et cette fois-ci encore, ils sont repoussés, mais la forteresse ne tiendra pas éternellement !

Au même moment, au Sud, ce sont les Spartiates qui s'en prennent aux garnisons de mercenaires du Sud, et les mettent ainsi sérieusement à mal. Frappant avec toutes leurs forces, ils s'emparent du Sud du Péloponnèse et remontent maintenant vers l'Acrocorinthe afin de prêter main forte aux Athéniens. On sent la main d'instructeurs militaires Romains derrière leurs tactiques de combat ...

C'est à cet instant que, venus du Nord, 5000 Soldats Méotides viennent se mêler à la guerre. Ils franchissent le Bosphore pour foncer vers l'Est et vers Nicae, la capitale Bythinienne. Ils ne parviendront cependant pas jusque là, faute de jambes suffisamment rapides, et dues au fait que le passage du Bosphore est rendu difficile par la seule disponibilité d'un navire mercenaire Pontique, ce qui prend énormément de temps pour transborder les troupes. Néanmoins, les troupes seront, dès l'année prochaine à Nicae. Hélas, à la fin de l'année, sachant le siège de sa ville proche, le Roi Bythinien fait immédiatement lever un millier de mercenaires pour défendre ses murs. Ce qui compromet sérieusement un assaut conjugué des Méotides et des Macédoniens.

Aussitôt, au Sud, les troupes Bythiniennes envoyées pour faire le Siège de Pergame s'empressent de déclencher leur assaut. Quelques 1200 bythiniens se portent contre les 200 Mercenaires Macédoniens barricadés dans la cité. La bataille est intense. Hélas, c'est insuffisant pour provoquer la chute de la cité. Menacés sur leurs arrières par les troupes Macédo-Méotides, les Bythiniens se replient donc vers leur capitale : Nicae, pour venir en renforcer la garnison.

L'Année se termine enfin par la titanesque bataille de Pella, qui oppose 12 500 Macédoniens et 200 Mercenaires à toutes les armées coalisées (pour un total de 11 000 Soldats environ et 640 Mercenaires). Les Egyptiens avaient en effet attendu jusqu'au dernier moment, étant à deux doigt de se rendre lorsque les trompettes retentirent sur la plaine. La bataille est intense, et les Macédoniens sont désavantagés par leur position : prit en sandwichs entre les Romains et leurs alliés, et les Egyptiens et leurs vassaux, ils partent sur un très mauvais pied.

La bataille est terrible. Huit heures durant, les deux camps guerroient et s'affrontent tout autour de la ville. La plaine est noire d'hommes en armes et de soldats tués. Mais l'armée Macédonienne, prise entre deux feux, est rapidement débordée. Elle oppose une résistance de tout les instants aux troupes ennemies qui ne parviennent qu'après de long et âpres combats à la mettre en déroute.

La Macédoine vient de remporter une terrible défaite sous les murs de Pella. Peut-être que si les 3000 Cavaliers Méotides laissés en retrait étaient intervenus, l'issue aurait été différente ? Pour l'heure, les environs de Pella sont jonchés de cadavres. Huit milliers de Macédoniens et quatre milliers et demi de Soldats Coalisés jonchent les abords de la cité ...

Pertes Egyptiennes : 1180 Soldats
Pertes Rhodiennes : 720 Soldats
Pertes Syriennes : 480 Soldats
Pertes Macédoniens : 8394 Soldats, 187 Mercenaires
Pertes Bythiniennes : 150 Soldats
Pertes Romaines : 1072 Soldats
Pertes Achéennes : 520 Soldats
Pertes Epiriotes : 400 Soldats, 256 Mercenaires
Rebellion Athénienne : 6 800 Hommes en arme
Rebellion Spartiate : 6 000 Hommes en arme
Rebellion Etolienne : 6 000 Hommes en arme

Pillages Egyptiens : 20 Deniers

Ravitaillement des Garnisons
Milet : 2400 Points
Acrocorinthe : 13 808 Points

Spoiler:

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Année -222 :

Les Troupes Spartiates et Athéniennes mènent un assaut conjoint sur la forteresse de l'Acrocorinthe dès le début de l'année. L'Assaut, décisif, aboutit à la chute de la forteresse et à la conquête de cette dernière par les troupes Rebelles. Apprenant la nouvelle, les cités Etoliennes, Athènes, et Sparte déclarent toute leur indépendance.

Cependant, un autre conflit devait éclater en orient et faire écho à cette bonne nouvelle sur une note plus discordante. Ainsi, le Royaume Lagide de Syrie devait être l'objet d'une vaste tentative d'invasion Parthe forte de 8000 Hommes, qui se présenta à l'Est du Royaume. Arrêtés par les montagnes Druzes, les Parthes n'avaient toujours pas rencontrer la moindre opposition à la fin de l'année. Mais à Antioche, le Royaume Lagide de Syrie rassemblait une armée de 10 000 combattants pour repousser l'envahisseur Parthe ...

En Grèce, pour assoir sa domination sur la région de la Thessalie, les troupes Grecques d'Etolie lancèrent une large offensive contre l'Armée Macédonienne, à l'origine envoyée en renfort aux troupes d'Athènes. La victoire ne leur échappa pas. Les 500 Macédoniens furent largement vaincus, avec des pertes relativement minime pour les Etoliens.

L'Armée Egyptienne, au Sud, lance un assaut sur la citadelle de Milet qu'elle finit par prendre après un long siège, au prix de quelques pertes relativement légères ... Mais elle doit prendre garde aux mouvements de troupes Pontiques au Nord, qui ont assiégé Nicae mais n'ont pas réussi à la prendre après leur premier assaut. Quelques six cent soldats Pontiques, Macédoniens et Méotides sont morts dans ce siège ruineux.

Plus au Sud enfin, la Flotte Pontique débarque à proximité de Milet, qu'elle espérait trouver assiégée. Hélas, les troupes Egyptiennes sont maintenant dans les murs. C'est donc pour préserver leurs forces d'une potentielle contre-attaque Romaine que les troupes du Pont rembarquent dans leurs navires.

Pertes Athéniennes : -100 Hommes
Pertes Spartiates : -100 Hommes
Pertes Etoliennes : -200 Hommes, - 53 Soldats
Pertes Macédoniennes : - 1023 Soldats, 200 Mercenaires
Pertes Pontiques : 430 Soldats
Pertes Méotides : 175 Soldats
Pertes Bythiniennes : 296 Soldats, 218 Mercenaires
Pertes Egyptiennes : 85 Morts

Ravitaillement des Garnisons :
Milet : Réserves critiques ! Reddition au prochain tour !
Nicae : 950

Grande Guerre d'Hellade (-225/-218) Globalanatolia

légende:

Redacteur Messages : 555 Date d'inscription : 26/11/2010

La république de Carthage appelle le royaume de Parthie à cesser immédiatement son attaque contre le royaume de Syrie, qui constitue une menace directe à l'intégrité territoriale de l'Egypte, et appelle à des négociations immédiates en vue d'un cessez-le-feu. La république est prête à envoyer des troupes afin de faire respecter l'intégrité territoriale de l'Egypte et des côtes Syriennes. Que les parthe comprennent que leur pacte de non-agression ne vaut que hors préjudice des traités existants, et que nous considérons l'attaque contre la Syrie comme une menace directe de l'intégrité territoriale de l'Egypte... Que les parthes considèrent également que la moindre agression contre les polythéistes carthaginois sur le territoire syrien qu'ils occupent pour l'instant entrainera immédiatement l'entrée en guerre de la république. Le généraux vétérans Giscon Soltka et Hamilcar Barca seront envoyés en orient afin de coordonner la défense alliée si cela s'avère nécessaire.

Du reste, les opérations militaires en Grèce se développent de façon difficile. Nous proposons de négocier une paix sur le théâtre helladien telle que la plupart des parties y trouvent des garanties suffisantes et satisfaisantes:

>L'Epire est maintenue dans ses frontières actuelles.
>Le Territoire de la Ligue achéenne va à la Macédoine, le trésor de la Ligue et son armée à l'Epire
>Rome, la Macédoine et Carthage garantissent l'intégrité territoriale de l'Epire.
>La province de Nicée de Bythinie est cédée au Pont.
>Les provinces d'Asie Mineure de la Macédoine sont démilitarisées. La province de Carie est limitée à 500 hommes de garnison.
>Rhodes demeure vassale de l'Egypte.
>Signature d'un pacte de non agression de dix ans entre les parties. Les parties s'engagent à négocier diplomatiquement les litiges territoriaux.
>Sparte, Athènes et la Ligue Ætolienne deviennent des Etats vassaux de la macédoine.

Comprenez qu'il est dans notre intérêt que ce conflit se termine rapidement en garantissant la sécurité de façon commune dans l'hellade, sans Hegemony d'une des parties.

Président du Itribune Messages : 1215 Date d'inscription : 06/10/2011 Age : 25

Nous avons préciser que nous ne menaçons aucunement l'Egypte qui est notre alliés... De plus Carthage semble vouloir s'immiscer dans un conflit qui ne la concerne pas ! Nous n'avons porter préjudice à aucune diplomatie Carthigeanoises ! Nous n'avons nullement vu un traité entre la Syrie et Carthage !
Nous entretenons de bonnes relations avec l'Egypte qui nous l’espérons ne seront pas dégrader ! Cette guerre est totalement justifiés ! Non seulement les brigands se sont repliés en Syrie mais la Syrie est un ancien ennemis qui à persécuter le peuple Parthes pendant de nombreuses décennies !

Redacteur Messages : 555 Date d'inscription : 26/11/2010

La Syrie est vassale et alliée à l'Egypte...

Comprenez aussi que cela ne change rien à la situation religieuse en Phénicie. La moindre exaction contre les temples polythéistes carthaginois de Phénicie sera un casusu belli. Dios lo vult!

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Vouloir maintenir de bonnes relations avec un état dont on attaque les vassaux (donc en fait, on envahit son territoire mais on dit qu'on ne l'envahit pas et qu'on veut rester coupaing !), est un peu ... capillotracté ...

Du reste, la Ligue Achéenne, la Ligue

Redacteur en Chef Messages : 1120 Date d'inscription : 26/11/2010

Carthage veut ouvrir sur la paix et cela est une bonne chose. La cité punique fait montre de sa force diplomatique !

Cependant, il y a certains points qui pour nous sont particulièrement difficile, surtout concernant les rebelles et leur vassalisation. La trahison, le parjure de l'Epire, est pour nous la preuve du non fonctionnement en Grèce de ce type de relation. Aussi, nous ne sommes pas convaincu que cela soit le bon choix, il nous faudrait pour cela quelques garanties... De même la survie de l'Epire serait d'ailleurs une insulte à notre encontre du fait de son comportement à notre égard. Et cela ne serait pas très bon je pense pour les relations entre Rome et Macédoine, après tout cette guerre a débuté sur une peur conjointe au sujet de l'Achaie, reproduire cela avec l'Epire n'est peut etre pas des plus justes...

De même, vient le soucis de la Bythinie, Ne faire don au Pont que d'une province est fort peu alors que si il le désire il peut conquérir l'Anatolie en peut de temps grace à la formidable armée qu'il vient de lever...

Redacteur Messages : 555 Date d'inscription : 26/11/2010

Comprenez que la condition de toute paix durable, surtout dans cette situation militaire confuse, est un certain équilibre. Or, si vous désirez que les romains acceptent une paix, il faudra concéder des gages. L'alliance de la république romaine avec des royaumes, ligues ou peuples de Grèce a amené son entrée dans le conflit, et si une négociation de paix abouti à une prise de contrôle entière de la région par la Macédoine, la république romaine devrait normalement ne pas accepter, faisant échouer la médiation. Avez-vous des propositions à faire concernant le statut des territoires litigieux?

La république romaine souhaite-t-elle s'exprimer?

Redacteur Messages : 450 Date d'inscription : 05/09/2011

La République romaine peut concevoir une neutralité dans les affaires de la Grèce (et donc la fin d'accords militaires) si le Roi de Macédoine consent à laisser une certaine liberté aux démocrates dans la gestion de leurs affaires internes. La Macédoine devrait en effet donner des gages à Rome, quoi ne dfit que réagir à l'attitude de Pella. Lorsque le Roi de Macédoine se dit mécontent de ne point s'être vu offert un accord commercial - lors de la crise tyilienne - concomitamment à la conclusion entre Rome et Sinope d'un accord d'échanges culturels, Rome proposa un accord commercial à la Macédoine et chercha une solution économique propre à établir la concorde entre elle, la Macédoine et le Royaume d'Epire. La réponse Macédonienne à cette ouverture fut une déclaration de guerre à Achaï, sachant pertinemment que Rome disposait d'accords de défense avec elle conclus lorsque le Séleucide contractait avec Sparte (qui cherchait à se défendre de l'hégémonie macédonienne) et déferlait sur la Crète sans préavis. En posant un tel acte, la Macédoine poussait Rome à la guerre pour une question d'honneur, question d'honneur qui pousse aujourd'hui le Royaume Méotide dans une guerre qu'il ne souhaite pas. Cette attitude est toujours considérée par le Sénat comme un acte de pure défiance vis-à-vis d'une puissance tendant la main à un Royaume étranger et ne peut que constater que le Roi de Macédoine cherche toujours à résoudre par la violence ce qui pourrait être éclairci par la négociation.

Dans cette situation qui devrait donc donner des gages à qui ? Il nous semble nécessaire, pour le maintien de la paix tant en Grèce qu'à l'extérieure de celle-ci, que les affaires internes des peuples démocrates de Grèce soient respectées. La Macédoine, recevant une garantie romaine de neutralité, n'aura aucune raison de craindre d'hypothétiques manœuvres républicaines auprès de ses vassaux.

Le Roi de macédoine devrait comprendre que sa méthode de rupture des négociations commerciales et de paix par une déclaration de guerre engagées avant ladite déclaration interdit au Sénat romain de ne se fier qu'à sa seule parole en matière diplomatique. Comme pour toutes vos précédentes propositions de paix, de quelles garanties concrètes le Sénat pourrait-il se prévaloir outre des formules sacramentelles qui ne sont pas des garanties concrètes mais le minimum minimorum ?

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Les cités alliées de Grèce ne sauraient accepter que l'on discute de leur avenir sans entendre leur point de vue. Il n'est pas question pour elles d'accepter une quelconque vassalisation puisque jusqu'à présent, tout leurs engagements se sont soldés par des Victoires militaires. Et encore moins d'accepter une annexion de leurs territoires. L'Epire, l'Etolie, l'Achaïe, Sparte et Athènes sont maintenant prêtes à payer leur tribut à la guerre pour leur droit à disposer de leur avenir.

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Année -221 :

Mise à jour courte ce soir. J'ai préféré faire des trucs idiots plutôt que de vous modérer ...

Les troupes Macédoniennes font un mouvement rapide vers l'acrocorinthe cette année, dans le but d'y écraser la rébellion. Elles rencontre en chemin les troupes coalisées des Spartiates et des Athéniens, au milieu des plaines de Thessalie. Ces dernières leur livre une courte bataille au cour de laquelle elle perde cependant 60% de leurs troupes sans arracher la victoire. Contraintes de se replier, elles fuient vers la Thessalie occidentale, ou elles retrouvent les armées Romaines et Egyptiennes, aux prises depuis plusieurs mois avec une bande de guérilleros à cheval recrutés par les Macédoniens.

Là, la bataille y est courte aussi. Aidés des restes des armées Rebelles, les troupes Romaines et Egyptiennes éliminent finalement la Rébellion Athénienne. Au Sud, les Macédoniens assiègent l'Acrocorinthe.

En Anatolie, les troupes Egyptiennes opèrent un mouvement de repli vers leurs possessions anatoliennes, en profitant du fait que les troupes du Pont ont rembarqué dans leurs navires pour faire voile vers Thessaloniques et y couler, sans trop de difficulté, la Flotte Egyptienne qui y était stationnée.

En Bythinie, le Siège de Nicae prend fin avec la reddition de la garnison locale.

légende:

Redacteur Messages : 719 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 31

Cette bataille marque la fin de la grande guerre d'Hellade.
Les Royaume Macédonien, Égyptien et Méotide, la République Romaine et l'Empire du Pont sont parvenu à signer le traité de paix suivant.

>L'Epire devient terre Macédonienne
>Le Territoire de la Ligue achéenne va à la Macédoine
>La province de Bythinie (2) est cédée au Pont.
>Rhodes et la Syrie demeurent vassales de l'Egypte.
>La Macédoine verse un tribut de 200 deniers à Rome et 50 à Pharaon à la prochaine décennie.
>Signature d'un pacte de non agression de dix ans entre les parties. Les parties s'engagent à négocier diplomatiquement les litiges territoriaux.
>Sparte, Athènes et la Ligue Ætolienne ne sont pas reconnus et demeurent Macédoniennes.
>Des accords commerciaux pourront être établit entre la Macédoine et l’Égypte, plus encore une route maritime pourra voir le jour et celle-ci sera payée à part égale entre le Royaume de Macédoine et le Royaume d’Égypte. Une route maritime entre la République romaine et le Royaume de Macédoine sera également construite, elle sera payée à 75% par la Macédoine.
>Preuve de notre désir de paix et notre bonne volonté à l'égard du royaume d’Égypte nous proposons que la paix et le paiement de la somme soit inscrite dans le marbre et exposé dans les grands sanctuaires égyptiens, macédoniens et romains - ainsi l’Égypte sera sure que le royaume de macédoine s'engage à respecter le traité naissant car il sera placé sous le regard et l'honneur des dieux.
>Un pacte de non-agression sera signé entre la Macédoine et l’Égypte (valable pour les vassaux et protectorats), pour 10 ans.

Concernant la situation militaire actuelle, on peut dire que:
Les troupes Romaines et Égyptienne rentrent dans leurs terres.
La Macédoine a à sa charge de mater les rebellions agitant son pays.
L'intégrité du territoire Bythinien est sauvegardé, à l’exception de la province conquise par le Pont.

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Le royaume Méotide exprime sa joie suite à la signature d'un tel traité, qui prouve que malgré la guerre, les peuples civilisés sont capables de s'assoir à la table des négociations afin de résoudre leurs différents de manière plus efficace que par l'épée.

Que les Dieux guident nos pas.

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

L'Epire, et les cités Grecques de Macédoine ne signeront jamais un tel traité qui est une insulte. Cette guerre continuera jusqu'à l'implosion de la Macédoine.

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