L'Histoire selon Vae Victis

Admin Messages : 5772 Date d'inscription : 26/11/2010 Age : 34

Le Troisième Siècle avant Jésus-Christ :

Introduction :

Le Troisième Siècle avant Jésus Christ s'est avéré être une période mouvementée pendant laquelle l'Histoire s'est surtout faite en Asie Mineure, en Grèce et en Egypte. Région explosée en une multitude d'Etat, c'est ici que les principales puissances de l'époque ont fait leur noms et leurs armes et se sont véritablement disputé la domination Européenne. A noter que malgré cela, l'Occident n'est pas rester en retrait non plus puisque l'Afrique du Nord a vu la montée en puissance progressive de Carthage qui s'est d'ailleurs imposée comme une puissance mondiale, et l'effondrement quasiment total de la Gaule et de la Britannie, qui furent frappée par plusieurs grands conflits qui provoquèrent l'effondrement de leurs populations.

Année -300, - 250 : L'ère des Diadoques :

Cette première moitié du Troisième Siècle s'est avérée être une période de relative prospérité puisque les conflits sanglants entre les Etats, bien qu'ils soient réguliers, n'atteignirent jamais l'ampleur qui devait être la leur par la suite. Cette période fut une période de fourmillement intellectuel dont le Royaume du Pont et la Macédoine furent les principaux centres. Ils dominèrent en effet l'Europe à travers des politiques de mécénat et de développement de nombreuses académies un peu partout en Grèce et en Anatolie. Leur rival de l'époque fut l'Empire Séleucide qui régnait alors sans partage sur toute l'Asie Mineure.

Néanmoins, l'ambition débordante des Séleucides, et leurs désirs de conquête les amenèrent à se désintéresser totalement de la situation politique de leurs territoires. Estimant leurs réformes de stabilité suffisantes, ils ne prétèrent que peu d'attention au soulèvement des Parthes et s'engagèrent dans la Guerre d'Anatolie. Premier conflit de grande ampleurs du siècle, cette guerre devait les priver, au final, de leurs possessions en Anatolie et en Mésopotamie, laissant l'Empire exsangue. Il fut une proie facile pour les armées Egyptiennes qui entrèrent dans Antioche et y tinrent des négociations de paix dont les termes furent fortement avantageux pour eux. Cédant nombre de terres aux Macédoniens et au Pont, ils prirent les restes de l'Empire Séleucide pour vassaux et renversèrent leur souverain pour y placer un membre de leur famille. Les vassaux de l'Empire Séleucide, qu'étaient les Rhodiens, changèrent également d'allégeance, devenant de solides alliés de l'Egypte.

L'effondrement de la Ligue de Sinope et l'hégémonie Egyptienne (-250, -230) :

Fondée au départ pour lutter contre les Séleucides, la Ligue de Sinope s'effondra bien vite pour deux raisons : d'abord elle se trouva privée d'ennemie, et ensuite elle fut divisée entre Zoroastriens et Grecs au sujet de leurs nouvelles possessions territoriales et des termes de la paix d'Antioche. L'Arménie, la Parthie, et l'Ibérie se sentirent flouées par les termes de cette paix et constituèrent leur propre alliance à l'Est. Hélas, cette alliance, largement pilotée par la Parthie, démontra de la même ambition débordante que l'Empire Séleucide, et se lança dans une terrible guerre contre les peuples du Caucase qu'étaient les Alains et les Colches. Alliés au Royaume Méotide, un état Greco-Scythe sur les rives de la mer noire, et aux Scythes, Alains et Colches profitèrent d'un changement d'allégeance de l'Ibérie pour vaincre les troupes Parthes et Arméniennes dans les montagnes du Caucase.

A compter de la Seconde Guerre du Caucase il ne se trouva plus, en Europe Orientale, qu'un seul pays pour dominer les autres : l'Egypte, qui commença alors à agir en véritable gendarme de la Région et fut un véritable facteur de stabilisation. Mais en investissant trop peu dans son développement économique et militaire, l'Egypte commença progressivement à perdre du terrain, au profit de nouveaux acteurs.

L'émergence de Rome et le Duel de l'Adriatique (-230, -220)

Depuis le début du siècle, les Romains et les Macédoniens entretenaient des relations extrèmement tendues du fait de conflits d'influence au sujet de l'Epire et de la Ligue Etolienne, pommes de discorde de l'adriatique. L'offensive macédonienne en Dacie inquiéta aussitôt Rome au plus haut point, poussant la cité Italienne à rechercher des éléments de développement. Profitant d'un conflit frontalier avec les Carnutes, Rome envahit alors la Gaule, pour s'assurer de la possession d'un Hinterland conséquent et de nombreux territoires nouveaux. Dès lors, Rome et la Macédoine étaient les deux nouveaux rivaux quand à l’Hégémonie sur la Méditerranée septentrionale. Au sud, Carthage ne s'étendait plus depuis bien longtemps, et à l'Est, l'Egypte accusait un certain retard technologique et militaire quand à sa position politique.

Cette situation laissait libre court à ces deux états d'exprimer leur propre puissance, et quand la Macédoine envahit l'Epire, la crainte d'une nouvelle hégémonie Macédonienne, qui déstabiliserai durablement la région, provoque l'entrée en guerre d'une vaste coalition d'Etats, aboutissant à la Grande Guerre d'Hellade, le conflit le plus important de ce siècle ...

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